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Interview : Radikal Satan + live Report : Agathe Max/Radikal Satan, Lyon (ou presque), le 5 octobre 2015

Dioneo › lundi 19 octobre 2015

Radikal Satan : le nom de ce groupe m’avait sonné dans l’oreille, bien avant que j’entende la moindre note, le plus petit fragment de leurs musiques étonnantes. Il s’était insinué. Bizarre mais à mon sens génial. Sautant par dessus le grotesque en en rajoutant encore, avec ce « k »… Je ne l’ai pas, ne l’avais pas, ne l’ai jamais trouvé ridicule. Ça m’intriguait. Un camarade m’avait dit « tango-doom », ou quelque chose d’approchant. J’avais failli les voir, à Paris… Je ne sais plus pourquoi mais : occasion loupée. Bon… Et puis, une, deux, je ne sais plus combien d’années plus tard, alors que j’étais revenu ici, à Lyon, ce drôle de patronyme était réapparu – comme un indice, un signe… « Radikal Satan à La Triperie ». Ça rendait… Noir, et drôle. Encore une fois : trop… Suffisamment trop – juste assez – pour que ça marche. Ça semblait la promesse d’une soirée aux lumières sang – aux vaisseaux chargés de gnôles et de butins. Et une fois dedans, ç’avait été la secousse, le bel emportement. Et le brasier, oui, mais ça, pragmatiquement, aussi : parce que littéralement on fondait, là-dedans, dans ce petit espace bondé où en effet, nous n’étions venus, pour la plupart, guère portés sur l’eau claire… Les frères argentins de Bordeaux – César et Mauricio (alias Momo) Amarante – y étaient seuls ce soir-là. Contrebasse, doigts munis d’ongles sur la caisse de l’instrument, une guitare parfois ; une cymbale défoncée, qu’il frappait du pied : César ; et Momo : au clavier – tropical et gothique, synthétique enfiévré – quand ce n’était pas au soufflet, accordéon, bandonéon. Leurs deux voix en bribes et éclats. César qui marmonnait des choses entre les morceaux, introductions ou continuations indistinctes, liens à moitié bouffés. Belle soirée, oui – dont j’étais ressorti délesté de tout poids mort, de toutes inutiles réserves… Jour plein, soir de rencontre. Flambée nuit où l’œil portait à perte, à travers. Bien évidemment, il ne m’était pas pensable d’en rester là. J’avais cherché, fouillé. J’avais trouvé cette discographie qui – tout de suite – m’avait semblé dédale où se perdre en tous sens… Zone mouvante et habitée, individus, recoins, enceintes, champs ouverts, foules, petits et grands isolés qui trament en secret, ou qui braillent… – et puis peuplée d’absences, aussi : celle des endroits et celle des êtres. Je m’y étais enfoncé… (Je vous en avais causé, ailleurs, plus longuement – en détaillant, en quelque sorte, comme je pouvais, comme il me semblait entendre). César s’était fendu de quelques précisions à propos de l'album Clochette – bout gravé d’une étrange manière de live, justement, en commentaire de sa chronique dédiée. J’avais saisi l’occasion, prolongé l’échange amorcé, proposé qu’on se « parle de visu », la prochaine fois qu’ils croiseraient dans nos parages, Lyon ou périphérie. Qu’on enregistre ça, aussi… De rendre ça public, ici. Ils étaient d’accord… Avec un « mais ». Qui était un On Ne Sait Pas Quand. Il me disait qu’un nouveau disque serait bientôt enregistré. Qu’ils y seraient quatre, cette fois. Que ça prenait du temps. Que tourner avalait les jours, les semaines, les mois. Que tout ça coûtait de l’argent. « OK, oui mais », alors… Et pourtant, finalement…
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Radikal Satan / Krupuk - Hôtel des Vil(e)s, Clermont-Ferrand, 10/10/2015

Rastignac › mardi 13 octobre 2015

Clermont-Ferrand, ville de ténèbres, cheminées d’usines, casernes, pierres volcaniques, ruelles glauques, bars perdus, snacks vides, quel autre quartier que celui de la gare pourrait être mieux disposé pour accueillir un concert de musique satanique radicale ?
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Festival Rock In Opposition, 13, 14 & 15 Avril, Le Garric (Tarn)

Dariev Stands › mercredi 25 avril 2007

Haut les cœurs, Saïmone et moi-même sommes revenus sains et saufs de cette expédition dans le bas-ventre moite de la France profonde : j’ai nommé le Tarn. Du charbon, des cloportes, des bunkers de brume, des hectolitres de rosée matinale (et du soir et de l’après midi aussi), mais aussi des paysages fort sympathiques et un cadre plus qu’agréable, bien éloigné des habituels festivals… Tout ça pour vous ramener quoi ? Une review sur l’un des plus aventureux événements musicaux de ces dernières années, un festival dédié au Rock In Opposition ! Oui, ce même mouvement musical sous médiatisé (et c’est un doux euphémisme) dont proggy a maintes fois creusé les arcanes… Un genre d’excroissance sans compromission du rock de la fin des années 70, qui lui, en faisait trop justement, des compromis (que ce soit dans le progressif ou non finalement). Un mouvement qui dérangeait bien plus que le punk (j’en connais qui jubileront à la lecture de cette phrase), et qui a vite été jeté aux oubliettes de l’histoire, dans le même sac que le progressif. Un peu trop vite. Et c’est ainsi que le R.I.O. refit surface a la fin des années 80, via des groupes américains notamment, alors qu’il s’agissait principalement d’un courant « européen ». Aussitôt enterré, aussitôt ressurgi, c’est un festival qui se veut dans la continuité du festival « R.I.O. » originel, monté à l’origine par Chris Cutler à Londres… Mais avec une ouverture d’esprit certaine, permettant à toute une frange aventureuse du « progressif » de se retrouver. Michel Besset et Roger Trigaux, organisateurs du festival, ont par exemple tenu à clôturer le festival par Magma. Le Zeuhl et le Rock In Opposition furent donc les deux « genres » les plus à l’honneur pour cette première édition. Tiens, comme par hasard, les rares styles des années 70 a ne pas être devenus cultes entre temps, à notre époque passéiste à souhait ! C’est peut être qu’ils n’appartiennent a aucune époque justement. Que la flamme qu’ils ont allumée n’a pas encore brûlé de toute sa puissance…
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Entrevue Mac de BIOnighT

Phaedream › samedi 28 octobre 2006

Mac c’est la 2ième partie du duo Italien de MÉ; BIOnighT. Pour faire le point sur les carrières solos des membres de BIOnighT, Mac nous accorde cette entrevue qui nous fait découvrir un personnage sympathique, qui aime bien la solitude.
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