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Hellfest 2023 - par Dimegoat

dimegoat › dimanche 6 août 2023

Depuis les Fury Fest 2004-2005, mon histoire avec le Hellfest s’écrivait en pointillé avant de lâcher l’affaire en 2015. Je n’ai pourtant pas hésité une seconde lorsque Nicko m’a proposé d’y participer cette année car j’allais enfin avoir l’opportunité de constater quelle tournure avait pris le festival. Ben Barbaud ne s’en cache pas, le Hellfest ne cessera jamais de grossir, en dehors de la musique, de ses murs et de ce week-end de juin. Du point de vue musical, difficile de faire plus ambitieux, à moins de faire venir Jay-Z, et avant d’évoquer des choses qui fâchent, parlons donc musique car elle était bonne. Les roses avant les épines.
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Hellfest 2023 - par Nicko

Nicko › dimanche 6 août 2023

Le retour à la normale est semble-t-il acté, la pandémie est maintenant derrière nous, les habitudes peuvent reprendre. Le Hellfest fait partie du paysage des festivals estivaux et après une édition double XXL sur 7 jours de concerts, on revient à un rythme plus conventionnel de 4 jours. Bien qu'à la base, on restait sur un festival sur 3 jours avant la pandémie, nous avions eu lors de la dernière édition pré-Covid en 2019 le Knotfest en guise d'apéro du Hellfest ce qui revenait à un gros festival sur 4 jours qui semble devenu dorénavant la norme pour le festival clissonnais. Comme c'est la tradition, il n'y a pas en cette année 2023 d'artistes ayant joué l'année précédente, qui avait quand même accueilli un peu plus de 350 groupes ! Pour citer un ami ayant joué l'année dernière, "si tu joues dans un groupe de metal, c'est que forcément tu as joué au Hellfest en 2022 !". Même si bien évidemment il s'agit d'une boutade, cela montre bien qu'il serait difficile de proposer une affiche aussi exceptionnelle que l'année dernière. Et il faut bien reconnaître qu'à première vue, cette édition 2023 s'annonçait, pour moi, moins forte que les précédentes. Mais d'un autre côté, elle a proposé un nombre très important de groupes récents, de scènes musicales moins old-school dans son ensemble. Et alors que beaucoup critiquaient le Hellfest pour proposer principalement des groupes établis et autres dinosaures du rock avec une cinquante d'années de carrière au compteur. Là, on a une sorte de mélange des générations qui finalement pouvait s'annoncer prometteur. En guise de têtes d'affiche, on a quand même droit à du bankable avec pour les trois quarts plus de quarante ans de carrière au compteur avec Kiss, Mötley Crüe, Iron Maiden auxquels se sont ajoutés les Américains de Slipknot. Pour moi, cette édition allait être celle des découvertes et de l'ouverture d'esprit. Finalement, il s'agit exactement de ce que représente ce festival, l'un des tout premiers à avoir été aussi éclectique musicalement.
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In der Welt / Nostromo - Chorus Live, Aubière, 11/05/2023

dimegoat et Rastignac › samedi 13 mai 2023

Ce report est exceptionnellement écrit à deux ! Premier report par Dimegoat, le deuxième par Rastignac. Enjoy !
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Mordorfest, Grange du Déroc, Nasbinals, Lozère, 12-13/08/2022

Rastignac › lundi 15 août 2022

Des années après mon dernier compte-rendu de voyage alias "report de festival", je me fis attraper par ce besoin irrépressible de dansouiller comme un neuneu sous le soleil, vêtu de t-shirts salis par la poussière, le vin et la paille des chiottes sèches ! Vous avez compris, après ma purge pluri-covidienne, je suis retourné à un festival... ESTIVAL. CAR OUI, on peut le dire, cet été fut chaud, dans les maillots, ET ailleurs.
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Hellfest 2022 - Partie 2

Nicko › dimanche 7 août 2022

Cette année, le Hellfest s'est déroulé en deux week-ends consécutifs avec une pause salvatrice de trois jours entre chaque. nous avons décidé de faire un aller-retour chez nous pour vaquer à nos occupations (boulot/école/repos/donner à manger au chat, etc) et deux jours plus tard, hop, retour dans le TGV pour les quatre derniers jours de cette édition XXL. Alors même si on peut considérer que c'est comme enchainer deux festivals sur deux week-ends consécutifs, il faut quand se dire que le Hellfest est particulièrement intense. La plage horaire chaque jour va de 10H30 à 2h du matin avec à chaque fois trois groupes en simultanée, donc autant de chance de voir un groupe susceptible de nous intéresser. Et le poids des ans ne se fait pas ressentir que pour les musiciens, aussi pour nous festivaliers, habitués à aller à ce genre d'événements depuis des années. Et là, cette année, c'est particulièrement sportif ! Ces quelques jours de repos n'auront pas été de trop !
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Hellfest 2022 - Partie 1

Nicko et Chris › dimanche 7 août 2022

Le Hellfest est de retour ! Après deux années de pandémie, les conditions sanitaires sont devenues suffisamment bonnes pour permettre à nouveau le rassemblement de plusieurs milliers de personnes dans cette petite ville de Clisson en Pays de la Loire. Et en cette année de reprise, l'édition 2022 du Hellfest fut historique. Car ce ne sont pas, comme habituellement, 3 jours de festival sur un week-end auxquels nous avons eu droit, mais rien de moins que... 7 jours étalés sur deux week-ends consécutifs avec une pause de 3 jours entre les deux week-ends. Bref, au lieu des traditionnels 160 groupes qui se succédaient lors des éditions précédentes, cette année, environ 350 artistes ont été conviés pour ce cru XXL du Hellfest. Et pour le coup, niveau line-up et têtes d'affiches, le Hellfest a vraiment tapé très très fort. Visez un peu ces 7 têtes d'affiches pour chacune des journées du festival : Deftones, Ghost, Gojira, Scorpions, Nine Inch Nails, Guns N' Roses et Metallica ! Il y en a pour tous les goûts, des gloires des années 90, des groupes plus récents qui ne cessent d'attirer un public plus large, des anciennes gloires des années 70-80, des mastodontes du hard-rock/heavy-metal des années 80 avec un final explosif le dernier jour avec l'un des groupes les plus fédérateurs du genre. Et c'est sans compter le reste de l'affiche avec d'autres grosses pointures, certains choix se sont avérés compliqués, et nous le savions en arrivant sur le site...
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☉ - L'Effondras aux Passagers du Zinc (Besançon) - Interview et live report

Dioneo › mardi 14 décembre 2021

On se demandait quand ça s'arrêterait... Ce « RIEN » persistant au niveau des concerts, de la vie dans les caves. On appelait ça de nos vœux, pas éteints – attisés plutôt, l'abattement premier passé, la routine commençant à gêner vraiment trop aux entournures, de cet à-l'ouest-rien-de-nouveau. A l'ouest et partout ailleurs, d'ailleurs, à en croire les nouvelles lues, entendues (moins fraîches que ressassées) d'à peu près n'importe où dans le monde. R.A.S., R.A.S., R.A.S. … Comme un non-recevoir – un non-signal brouillé émis en continu. Bon... Puis à vrai dire, l'été venant, on avait commencé à percevoir quelques éclats furtifs, pourtant. Des sorties de résidences à défaut de concerts appelés techniquement, légalement comme ça - les groupes pas morts avaient continué d'enregistrer des choses. Quelques fêtes d'anniversaires un peu grosses, en juillet/août, avec des adhésions associatives en guise de cartes. L'envie de bouger nous avait pris – nous avait rappelée qu'elle ne nous lâchait pas. Quelques dates avaient suivies, les potes et d'autres qui jouaient en plein air – avec ou sans stands de brasseurs en agréments ou en prétextes. Nous – avec la Compagnonne – on avait changé de ville, aussi, filé plus à l'Est (… du nouveau ?) pour nous y installer un moment. Nouvelle ville – Besançon. Autre lumière. Les rues en pierres bleues et jaunes, le ciel parfois chargé mais toujours visible, autrement qu'en couloirs étroits au-dessus des bâtiments. Un ciel moins clos, brume ou pas sur les collines – de l'inédit, pour moi le Lyonnais passé aussi longuement par Paris. On... Respire. Et puis voilà, un jour on voit ça : L'Effondras – de Lyon, justement, en partie, de l'Ain, aussi – qui jouent aux Passagers du Zinc. Un lieu connu par les gens d'ici, à mi-pente dans le quartier Battant, au-dessus du Doubs – par nombre de groupes d'un peu partout en France (et en Suisse ?), aussi, de celles et ceux qui ont eu l'occasion de passer dans le coin au hasard plus ou moins maîtrisé d'une tournée ou d'une autre. Un bar au rez de chaussée. Un capot de DS – la vieille caisse de chez Citroën, oui – qui s'ouvre sur la salle, en bas. L'Effondras... Justement, on voulait se parler – mutuellement. Justement, je m'étais « remis » à leur musique, un nouvel album étant sorti – du « nulle-part » dont on causait plus haut – en mai de cette année. Écouté, vite, ici. Et puis le reste, en remontant le fil des disques et des années. Et puis encore, après, dans le sens usuel du défilement... En deux trois messages, on a pris rendez-vous. On y serait... Le soir dit, la porte passée, Méghane, la tenancière, me dit du bar : « ils sont en terrasse ». Elle m'y guide, on prend pied, on bavarde un instant. Un type s'arrête pour nous parler – de l'observance des interdits, de ce qu'il mange, ce qu'il boit, ce qu'il fume. Il prend congé – une bonne demie-douzaine de fois, en s'éloignant chaque fois d'un ou deux pas. Pas très centré... C'est vivant, Battant. C'est passant, aussi, cette rue, question bagnoles. On se met d'accord pour « faire ça plutôt à l'intérieur »...
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The Vintage Caravan, Paris, Backstage By The Mill, 30 août 2019

Nicko › dimanche 15 septembre 2019

C'est la rentrée des classes à Paris et le retour des concerts. Certes, nous avons eu quelques bonnes petites dates cet été, mais là, c'est le point de départ de la rentrée musicale. En même temps que nos p'tites têtes blondes investissent les écoles/collèges/lycées, d'autres têtes blondes à peine plus âgées montent sur scène. Ce soir, on vous propose le trio islandais The Vintage Caravan, déjà vu deux semaines plus tôt au Motocultor. Mais là, ils jouent dans une petite salle, le Backstage By The Mill au fond du bar O'Sullivan dans le quartier de Pigalle. Autre ambiance, autre public, vu leurs performances par le passé, je ne pouvais louper un tel concert ! Ils sont accompagnés par le groupe belge Black Mirrors dont on m'a parlé en termes élogieux. Bref, voilà un concert que j'attendais tout particulièrement !
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Motocultor 2019

Nicko › jeudi 5 septembre 2019

Enfin le Motocultor ! Bizarrement, nous n'avions jamais suivi ce festival jusqu'à présent. Entre le manque de disponibilité et certaines affiches moins bonnes que d'autres, jamais les étoiles n'avaient pu s'aligner... jusqu'à cette édition 2019 ! Cette année, nous étions disponibles et en plus l'affiche était particulièrement alléchante. Aussi, pour cette douzième édition, le festival a rajouté une journée le jeudi pour passer à 4 jours pour un événement spécial, une première journée placée sous le signe du rock celtique avec en tête d'affiche la venue de l'opéra-rock Excalibur d'Alan Simon qui fête son vingtième anniversaire à cette occasion avec un set de pas moins de 3 heures et plus d'une centaine de musiciens ! Les trois autres jours sont plus traditionnels avec comme têtes d'affiche les punks de NOFX, les légendes nationales du hard-rock Trust et les coreux d'Hatebreed. Au-delà de ces têtes d'affiche, le festival fait preuve d'un grand éclectisme avec notamment la présence de formations aussi diverses que Hypocrisy, Kadavar, The Night Flight Orchestra, Magma, Gaahl's Wyrd, Incantation, Gronibard, Ihsahn, Marduk, Ange, Les Ramoneurs de Menhirs parmi d'autres, auxquels s'est ajouté Henri Dès qui doit interpréter ses chansons pour enfants en mode punk-rock avec le groupe de son fils ! Bref, le Motocultor est un festival à part que nous nous devions de découvrir. Voici donc le report de cette édition 2019 que nous attendions avec impatience.
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Brutal Assault 2018

Rastignac › mardi 14 août 2018

Au-delà des montagnes, niché au milieu de la grande plaine se dresse la forteresse de Josefov. Construite il y a longtemps, ce reste du royaume d'Autriche devait prendre sévèrement racine au vu de la taille des plantes et arbres coupés bien ras que l'on peut voir sur une partie de ses murs. Vous vous demandez comment je sais ça ? Eh bien c'est simple : j'y étais cette semaine. Et qu'est-ce que je pouvais bien foutre là-bas ? Du tourisme amateur de trucs militaires ou de machins abandonnés à la Fort Boyard ? Mais non, je vous donne ma langue au chat : je me suis tout simplement rincé la gorge et la tête au Brutal Assault !
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Hellfest 2018

Nicko › samedi 4 août 2018

Et c'est reparti pour un tour ! Chaque mois de juin, c'est synonyme de pèlerinage à Clisson pour le Hellfest. Quel que soit l'affiche, on sait qu'on trouvera notre bonheur sur les 160 et quelques groupes prévus chaque année. Et encore une fois, nous sommes sur le pont pour vous narrer cette nouvelle cuvée du festival, l'un des plus importants du monde avec environ 50.000 personnes chaque jour. Cette année, on sent un certain renouvellement dans l'affiche avec beaucoup de groupes récents, des 15-20 dernières années sur l'affiche. Certes, il y a bien les Iron Maiden, Judas Priest, Megadeth ou Europe, anciennes gloires du hard rock/heavy metal, mais on sent que l'accent a été mis les scènes plus récentes comme ce samedi dédié au néo metal des années 90 avec Limp Bizkit, Deftones, Body Count, Pleymo, Jonathan Davis (de Korn) auxquels se sont ajoutés les têtes d'affiche de ce jour, Avenged Sevenfold et Parkway Drive, représentants du metal mainstream de ces 10-15 dernières années. AU moins, on voit que le Hellfest cherche constamment à se renouveler sans oublier ses racines. Voici donc le compte-rendu de cette édition, 3 jours et un peu plus dans l'enfer clissonnais !
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Live report : Distorted Pony + Cani Sciorrí + The Missing Leech - 19/06/2018, Sala BeGood (Barcelona).

Dioneo › vendredi 22 juin 2018

Nous voilà dans la ville. Vingt ans que je n'y avais pas mis les pieds. Davantage de touristes - ça cause français partout, dans le Gotic et le Born, ça a débordé de l'Affre Rambla... Des gens en maillots de foot de toutes les nations - saison oblige - un peu dans tous les coins aussi. On fuit dans les parcs où crécellent les perruches et dans les recoins, les incroyables rues d'ombres étroites quitte à se cogner les remontées d'égouts à deux pas des usines à tapas, pour ne pas trop s'y reconnaître. Le contraste est beau, le tranché fait chocs, surgissements. Aussi : des drapeaux jaunes-rouges à l'étoile unique, une fenêtre sur deux au bas mot. On marche, beaucoup - dans les dix bornes par jours à vue de nez, on s'en tient à ce qu'on avait dit : pas d'autres moyens de transport, si perte-de-vue que puisse être la cité... Trop de monde en bord de mer aussi, on ne s'est pas attardé. On verra plus tard que ça grouille pire autour de la Sagrada - pas finie (à jamais ?), imposant machin, au vrai assez extraordinaire. Pour l'heure on cherche - pas longtemps, la Compagnonne est une vraie boussole humaine ! On trouve. On entre. Passer des portes...
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Hellfest 2017

Nicko › lundi 31 juillet 2017

Sans vouloir paraphraser mes précédents reportages sur le Hellfest, le festival est, tel le Wacken Open Air, un rendez-vous incontournable et récurrent année après année. Mi-juin, on sait qu'on a le rituel du Hellfest, et ce, pour l'instant, quel que soit l'affiche proposée ! Cette année, tous les pass 3-jours sont partis sans qu'une seule annonce de groupes n'ait été faite ! De toute manière, il faut bien avouer que jusqu'à présent, nous avons été rarement déçus par l'affiche, le festival étant tellement éclectique que forcément, nous allons trouver de quoi nous sustenter ! Cette année, les 3 têtes d'affiche proposées sont les vétérans de Deep Purple, Aerosmith (qui annoncent tous les deux cette tournée comme étant leur dernière sur le vieux continent) ainsi que Linkin Park. A côté de ça, nous avons tout un tas de grosses pointures dans divers style comme Behemoth, Rob Zombie, Airbourne, Apocalyptica, Prophets of Rage, Slayer et tant d'autres dans les autres scènes en black, death, doom, punk, rock, stoner, hardcore.
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Interview : Mesdames + Live Report : Mesdames/Rozi Plain, Lyon (La Triperie), le 13 octobre 2015

Dioneo › vendredi 13 novembre 2015

Il y a des soirées chaleureuses qui concluent des jours gris, pas très gais. On s’y rend – à l’endroit familier ; ou quelquefois inconnu – et soudain tout change. Sur le chemin, même, on se détend. On prévoit… Mais pas trop. J’avais vu Mesdames, groupe de Chambéry, dans cette même salle – La Triperie, dans les Pentes, le quartier de la Croix Rousse, à Lyon – une première fois, un an à peine plus tôt, en 2014. J'avais été soufflé, tout de suite, par leur énergie ; et l’impression, aussi, d’une délicatesse ; ou plutôt, ou surtout : d’une sensibilité vive, à vif, derrière l’agitation. Compositions remuées et fines… Musique pas cernable. Qu’eux-mêmes ne semblaient pas savoir trop, vouloir vraiment définir, nommer, rattacher… Les morceaux qu’ils avaient joués ce soir là n’étaient pas ceux de l’album qu’ils vendaient, à la fin, au stand. Les versions en studio de ceux-là restaient à venir… J’avais ramené l’objet chez moi, toujours, dans sa pochette-carton un peu rugueuse, avec son titre impossible – Mesdamus Werke Verzeichnis… a-t-on idée. J’avais écouté – et donc découvert, puisque ces chansons en étaient d’autres. J’avais aimé. Beaucoup. On avait idées… J’avais trouvées celles-ci, de pistes, un peu moins rudes, moins vertement balancées que celles entendues en direct. Je vous en avais parlé, en chronique. Et puis… Je m’étais dit qu’ils repasseraient bien par là. On avait discuté un peu – échangé par mails – avec Loup Uberto, chanteur et claviériste, ensuite. Ça leur allait, qu’on cause… Ça leur disait, oui, à la prochaine, qu’on se rencontre. Le deuxième album était arrivé. Pas beige-recyclé, cette fois, mais le fourreau en couleurs qui crient. Et dans les « sillons » – guillemets, puisque que l’objet n’existait alors qu’en CD, que ceux-là n’en on pas vraiment, que ça porte d’autres noms… – ça vibrait plus rudement, aussi ! Fichtre… Ils revenaient, repassaient dans mes parages. Il était dit que j’y serai.
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Interview : Radikal Satan + live Report : Agathe Max/Radikal Satan, Lyon (ou presque), le 5 octobre 2015

Dioneo › lundi 19 octobre 2015

Radikal Satan : le nom de ce groupe m’avait sonné dans l’oreille, bien avant que j’entende la moindre note, le plus petit fragment de leurs musiques étonnantes. Il s’était insinué. Bizarre mais à mon sens génial. Sautant par dessus le grotesque en en rajoutant encore, avec ce « k »… Je ne l’ai pas, ne l’avais pas, ne l’ai jamais trouvé ridicule. Ça m’intriguait. Un camarade m’avait dit « tango-doom », ou quelque chose d’approchant. J’avais failli les voir, à Paris… Je ne sais plus pourquoi mais : occasion loupée. Bon… Et puis, une, deux, je ne sais plus combien d’années plus tard, alors que j’étais revenu ici, à Lyon, ce drôle de patronyme était réapparu – comme un indice, un signe… « Radikal Satan à La Triperie ». Ça rendait… Noir, et drôle. Encore une fois : trop… Suffisamment trop – juste assez – pour que ça marche. Ça semblait la promesse d’une soirée aux lumières sang – aux vaisseaux chargés de gnôles et de butins. Et une fois dedans, ç’avait été la secousse, le bel emportement. Et le brasier, oui, mais ça, pragmatiquement, aussi : parce que littéralement on fondait, là-dedans, dans ce petit espace bondé où en effet, nous n’étions venus, pour la plupart, guère portés sur l’eau claire… Les frères argentins de Bordeaux – César et Mauricio (alias Momo) Amarante – y étaient seuls ce soir-là. Contrebasse, doigts munis d’ongles sur la caisse de l’instrument, une guitare parfois ; une cymbale défoncée, qu’il frappait du pied : César ; et Momo : au clavier – tropical et gothique, synthétique enfiévré – quand ce n’était pas au soufflet, accordéon, bandonéon. Leurs deux voix en bribes et éclats. César qui marmonnait des choses entre les morceaux, introductions ou continuations indistinctes, liens à moitié bouffés. Belle soirée, oui – dont j’étais ressorti délesté de tout poids mort, de toutes inutiles réserves… Jour plein, soir de rencontre. Flambée nuit où l’œil portait à perte, à travers. Bien évidemment, il ne m’était pas pensable d’en rester là. J’avais cherché, fouillé. J’avais trouvé cette discographie qui – tout de suite – m’avait semblé dédale où se perdre en tous sens… Zone mouvante et habitée, individus, recoins, enceintes, champs ouverts, foules, petits et grands isolés qui trament en secret, ou qui braillent… – et puis peuplée d’absences, aussi : celle des endroits et celle des êtres. Je m’y étais enfoncé… (Je vous en avais causé, ailleurs, plus longuement – en détaillant, en quelque sorte, comme je pouvais, comme il me semblait entendre). César s’était fendu de quelques précisions à propos de l'album Clochette – bout gravé d’une étrange manière de live, justement, en commentaire de sa chronique dédiée. J’avais saisi l’occasion, prolongé l’échange amorcé, proposé qu’on se « parle de visu », la prochaine fois qu’ils croiseraient dans nos parages, Lyon ou périphérie. Qu’on enregistre ça, aussi… De rendre ça public, ici. Ils étaient d’accord… Avec un « mais ». Qui était un On Ne Sait Pas Quand. Il me disait qu’un nouveau disque serait bientôt enregistré. Qu’ils y seraient quatre, cette fois. Que ça prenait du temps. Que tourner avalait les jours, les semaines, les mois. Que tout ça coûtait de l’argent. « OK, oui mais », alors… Et pourtant, finalement…
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Hellfest 2015 par Nicko

Nicko › samedi 22 août 2015

Comme tous les ans maintenant depuis 10 ans, le milieu du mois de juin est synonyme de Hellfest ! Dans le paysage musical français (au-delà même des frontières du metal et du hard rock), le festival s'est imposé comme un événement important annuel. Cela fait maintenant 2-3 ans que le stade des 100.000 personnes sur 3 jours est dépassé, fleurtant même avec les 150.000 festivaliers. Et même si l'affiche de cette année est, pour moi, un peu moins impressionnante que celle de l'année dernière, il y avait encore une fois une affiche alléchante à cette dixième édition. Forcément, je ne pouvais pas louper ce cru, et ce, pour la 4ème fois consécutive en ce qui me concerne. Nouveauté cette année, fini le camping du fest ou les hôtels/gîtes à 40 km du festival, ce coup-ci, c'est hébergement chez l'habitant, à 800 mètres de l'entrée du festival ! Et là, c'est le nec plus ultra ! On dort confortablement et paisiblement pas loin du fest. Donc niveau logistique, c'est plutôt cool. En plus, l'expérience est très appréciable. On rencontre des habitants qui peuvent nous donner leurs impressions sur cet événement annuel dans leur ville. En plus, en ce qui me concerne, l'accueil fut parfait (apéro au muscadet dès 9h30 le matin - rien de tel pour bien débuter le fest !!), je ne remercierai jamais assez nos hôtes tellement nous avons passé un très bon festival. Et merci aussi au Hellfest d'avoir mis en place une plate-forme permettant de mettre en contact les festivaliers et les habitants de Clisson sans quoi cette expérience n'aurait pu se réaliser.
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Hellfest 2015

Rastignac › mardi 23 juin 2015

Hellfest 2015 ! Ce festival est maintenant celui des superlatifs metal : plus de groupes, plus de gros groupes, plus de clients potentiels, plus de flics, plus de bouffe, plus d'urinoirs... mais aussi celui de la quadrature du cercle, si l'on se prend un peu à l'arrache pour aller là-bas : moins de places disponibles, pas beaucoup de trains, des taxis nombreux mais chers... faut dire que je correspond à un profil de festivalier particulier (mais j'étais pas le seul, c'est sûr) : pas du coin, ayant acheté les billets bien tard sur la bourse aux billets de la mort, ne trouvant donc pas à se loger dans Clisson ni à 30 bornes aux alentours car trop à la bourre, trop déglingué pour oser affronter les dures réalités des campings remplis de métalleux chantants, chopant un hôtel sur Nantes en comptant sur l'imaginaire des organisateurs pour donner à chaque heure des navettes entre Clisson et la métropole toute proche... Nantes fut une étape pour plein de festivaliers (la gare, l'aéroport), mais c'est aussi un des lieux de résidence de nombre de festivaliers - il suffisait de voir les rues le jeudi soir dans le centre ville, celui des bars et des restos, ambiance méga-patche ! Je souligne à chaud cet aspect car il est maintenant d'une importance primordiale : vous devez acheter les billets rapidement, et trouver également très rapidement voire louer d'une année sur l'autre votre hébergement si vous êtes trop fatigué pour camper à la dure ou trop pauvre pour aller toper le gite à 1000 euros la nuit dans le Château du Puy du Fou, à vous faire emmener par votre chauffeur particulier devant l'entrée du rond point du fameux Leclerc metal binouze merguez. Les aspects extra-musicaux seront donc nombreux dans ce petit report car ils ont déterminé franchement ma réception du festival et in fine de la musique produite par un line-up encore impressionnant, même si je trouve qu'il efface toujours plus les racines hardcore de ce festival fondé sur les cendres du Furyfest.
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Hellfest 2014 par Nicko

Nicko › lundi 30 juin 2014

Comme chaque année, le 3ème week-end de juin est synonyme de Pays de la Loire, Clisson et Hellfest ! En effet, le petit monde du metal s'y retrouve pour 3 jours de pure folie intense. "Petit monde", enfin, c'est façon de parler parce que cette année, le festival a fait très très fort... Revenons en cette fin d'année 2013 quand les 4/5ème de l'affiche ont été dévoilés avec des pointures impressionnantes dans quasiment tous les genres metal. Généralement, le festival arrivait à rassembler 2-3 gros poissons et quelques autres groupes majeurs. Là, pour le coup, l'affiche était faramineuse dès le début. Visez un peu : Iron Maiden, Aerosmith, Black Sabbath, Deep Purple, Slayer, Emperor, Soundgarden, Sepultura ou Status Quo, et là, je ne parle que des Mainstages... Je pense n'avoir jamais vu une affiche aussi impressionnante que celle-là ! Le sentiment est d'ailleurs particulier chaque jour de se dire qu'en fin de journée, on assistera au concert d'une (voire deux) véritable légende du genre. Mon inquiétude à ce moment-là se situait surtout au niveau des capacités d'accueil sachant qu'avec une telle affiche (et cela n'a pas loupé), le festival allait être ultra-complet. D'ailleurs, il l'était 5 mois à l'avance ! Eh oui, le festival aura fait un carton total avec plus de 50.000 personnes en moyenne chaque jour !!
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Hellfest 2013 par Stéphane

Stéphane › mercredi 3 juillet 2013

Je vous avouerai qu'au fur et à mesure des annonces des groupes à l'affiche, je ne parvenais pas à m'enflammer totalement. Ce qui m'a décidé tient plus dans le plaisir de profiter de l'ambiance entre pote, même si vous le verrez en lisant ce report, les claques musicales furent finalement nombreuses. Sans trop d'attente au départ, j'ai finalement traîné ma carcasse jusqu'à Clisson. Récit de cette édition 2013.
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