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Hellfest 2023 - par Dimegoat

dimegoat › dimanche 6 août 2023

Depuis les Fury Fest 2004-2005, mon histoire avec le Hellfest s’écrivait en pointillé avant de lâcher l’affaire en 2015. Je n’ai pourtant pas hésité une seconde lorsque Nicko m’a proposé d’y participer cette année car j’allais enfin avoir l’opportunité de constater quelle tournure avait pris le festival. Ben Barbaud ne s’en cache pas, le Hellfest ne cessera jamais de grossir, en dehors de la musique, de ses murs et de ce week-end de juin. Du point de vue musical, difficile de faire plus ambitieux, à moins de faire venir Jay-Z, et avant d’évoquer des choses qui fâchent, parlons donc musique car elle était bonne. Les roses avant les épines.
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Green Lung / King Witch - Cassiopeia, Berlin, 21/04/2022

Rastignac › mercredi 27 avril 2022

Trois ans. Quasiment trois ans sans remettre les pieds dans quelque chose ressemblant à un club ou une salle de concert. Trois ans sans ressortir de là avec les oreilles qui sifflent, trois ans sans acouphènes, trois ans sans chevelus patchés pogotant comme des bœufs devant du heavy/doom nordique et faudrait que je sois content ? Que je fasse pas la gueule ? En tout cas, après cette soirée le sourire revint, on se douta que c'était possible ces histoires de phœnix en résurrection.
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Deströyer 666, Paris, Petit Bain, 28 oct. 2019

Nicko › dimanche 17 novembre 2019

Voilà une date qui a été annoncée très tôt cette année, environ 9 mois à l'avance, et qui direct devenait l'une des soirées les plus attendues de l'automne ! Pas de fioritures ici, l'affiche parle d'elle-même, du metal traditionnel à la sauce extrême qui pue la sueur et la bière ! D'un côté les légendes du black metal australien, Deströyer 666, de l'autre certainement le groupe grec le plus impressionnant de ces dix dernières années, Dead Congregation, le tout accompagné d'un autre groupe australien avec un ex-Deströyer 666, et vous avez un plateau homogène et de grande qualité. Les Anglais d'Inconcessus Lux Lucis auront la lourde tâche d'essuyer les plâtres de cette soirée qui aurait pu se suffire des trois groupes principaux.
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YOB / Wiegedood - Le Rocher de Palmer, Cenon, 25/10/2018

Rastignac › samedi 27 octobre 2018

Quand on se balade, il est toujours mieux, toujours plus bien, en somme toujours plus flex et cool et no limit dans le plaiz que de se taper des concerts : ça ajoute de l'agréable au bienheureux. Quoi de plus normal alors que d'aller voir Yob quand on se retrouve dans l'agglomération bordelaise ? Comme ça comme ci ? Hein ?
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Brutal Assault 2018

Rastignac › mardi 14 août 2018

Au-delà des montagnes, niché au milieu de la grande plaine se dresse la forteresse de Josefov. Construite il y a longtemps, ce reste du royaume d'Autriche devait prendre sévèrement racine au vu de la taille des plantes et arbres coupés bien ras que l'on peut voir sur une partie de ses murs. Vous vous demandez comment je sais ça ? Eh bien c'est simple : j'y étais cette semaine. Et qu'est-ce que je pouvais bien foutre là-bas ? Du tourisme amateur de trucs militaires ou de machins abandonnés à la Fort Boyard ? Mais non, je vous donne ma langue au chat : je me suis tout simplement rincé la gorge et la tête au Brutal Assault !
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Ministry, Paris, Élysée Montmartre, 13 juil. 2018

Nicko › vendredi 10 août 2018

Le départ en vacances va être légèrement retardé cette année, parce que ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de voir en concert les légendes du metal industriel américains, à savoir Ministry ! Mine de rien, ça faisait quand même 6 ans qu'ils n'étaient pas venus à Paris. La bande à Jourgensen est de retour avec un nouvel album, "AmeriKKKant", et les voilà en tournée européenne qui passe par la capitale française en ce vendredi soir à l'Elysée Montmartre.
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Live report : Distorted Pony + Cani Sciorrí + The Missing Leech - 19/06/2018, Sala BeGood (Barcelona).

Dioneo › vendredi 22 juin 2018

Nous voilà dans la ville. Vingt ans que je n'y avais pas mis les pieds. Davantage de touristes - ça cause français partout, dans le Gotic et le Born, ça a débordé de l'Affre Rambla... Des gens en maillots de foot de toutes les nations - saison oblige - un peu dans tous les coins aussi. On fuit dans les parcs où crécellent les perruches et dans les recoins, les incroyables rues d'ombres étroites quitte à se cogner les remontées d'égouts à deux pas des usines à tapas, pour ne pas trop s'y reconnaître. Le contraste est beau, le tranché fait chocs, surgissements. Aussi : des drapeaux jaunes-rouges à l'étoile unique, une fenêtre sur deux au bas mot. On marche, beaucoup - dans les dix bornes par jours à vue de nez, on s'en tient à ce qu'on avait dit : pas d'autres moyens de transport, si perte-de-vue que puisse être la cité... Trop de monde en bord de mer aussi, on ne s'est pas attardé. On verra plus tard que ça grouille pire autour de la Sagrada - pas finie (à jamais ?), imposant machin, au vrai assez extraordinaire. Pour l'heure on cherche - pas longtemps, la Compagnonne est une vraie boussole humaine ! On trouve. On entre. Passer des portes...
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Primordial, Paris, Le Trabendo, 14 avr. 2018

Nicko › lundi 23 avril 2018

Ce samedi soir, l'affiche était particulièrement alléchante au Trabendo. Les trois groupes présentés auraient très bien pu être tête d'affiche avec chacun un style bien différent des autres, Der Weg Einer Freiheit et son black metal brutal, intense et mélodique, Moonsorrow et son black folk scandinave des années 90 et Primordial et son metal celtique irlandais. C'est donc sans surprise que la salle affichait complet bien avant le jour du concert.
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Hellfest 2017

Nicko › lundi 31 juillet 2017

Sans vouloir paraphraser mes précédents reportages sur le Hellfest, le festival est, tel le Wacken Open Air, un rendez-vous incontournable et récurrent année après année. Mi-juin, on sait qu'on a le rituel du Hellfest, et ce, pour l'instant, quel que soit l'affiche proposée ! Cette année, tous les pass 3-jours sont partis sans qu'une seule annonce de groupes n'ait été faite ! De toute manière, il faut bien avouer que jusqu'à présent, nous avons été rarement déçus par l'affiche, le festival étant tellement éclectique que forcément, nous allons trouver de quoi nous sustenter ! Cette année, les 3 têtes d'affiche proposées sont les vétérans de Deep Purple, Aerosmith (qui annoncent tous les deux cette tournée comme étant leur dernière sur le vieux continent) ainsi que Linkin Park. A côté de ça, nous avons tout un tas de grosses pointures dans divers style comme Behemoth, Rob Zombie, Airbourne, Apocalyptica, Prophets of Rage, Slayer et tant d'autres dans les autres scènes en black, death, doom, punk, rock, stoner, hardcore.
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Please Lose Battle / Pryapisme - Le Tremplin, Beaumont, 16/03/2017

Rastignac › vendredi 17 mars 2017

C’est décidé. Aujourd’hui, je vais voir le monde comment il va ! Je me sors donc la voiture du garage et je fonce vers Beaumont pour découvrir enfin les prophètes de l’avènement de l’ère du Chat en Vrai, je veux bien parler de : Pryapisme en concert !
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Black Christmass 2016

Nicko › dimanche 29 janvier 2017

C'est presque devenu un passage obligé depuis quelques années, à la mi-décembre, juste avant les fêtes, une visite en Scandinavie est de mise ! Pour la troisième année consécutive nous avons droit au Black Christmass Festival à Norrköping, à environ deux heures de train au sud de Stockholm. Au programme cette année, nous avons une affiche comprenant en têtes d'affiche Bloodbath et les locaux de Marduk (dont ce sera le 5ème concert sur ce festival mais pour la première fois en tête d'affiche), ainsi qu'entre autres Primordial, Unleashed, Taake ou Rotting Christ. A nouveau, Guts Of Darkness a fait le trajet pour une nouvelle édition de ce festival.
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Download Paris 2016

Nicko › jeudi 30 juin 2016

Après une dizaine d'année d'existence, le festival du Download s'exporte enfin en France, à Paris plus précisément. J'oserais dire que ce n'est pas trop tôt ! Nous avons enfin un grand festival rock/metal à Paris. Certes, cela fait deux ans que nous avons le Fall Of Summer, sur la base de loisirs de Torcy à 30km de la capitale, mais ce dernier est bien plus axé metal extrême. Là, avec le Download, nous avons enfin un festival de hard rock/metal pouvant proposer de grosses pointures de la mouvance générale du genre. Et pour cette première édition, nous avons quand même droit à deux très grandes têtes d'affiche, les légendes du heavy metal traditionnel que sont Iron Maiden, ainsi que la grosse artillerie et la pyrotechnie des allemands de Rammstein. Pour seconder ces pointures, nous avons une sélection de formations établies (entre autres Megadeth, Korn, Anthrax ou Saxon) et de jeunes loups (Black Rain, Rival Sons, Babymetal pour n'en citez que quelques-uns) de la scène rock/metal, le tout étant programmé sur 3 jours, sur 3 scènes, à l'Hippodrome de Longchamp à l'extrême ouest de la capitale, dans le Bois de Boulogne.
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Unsane - Poco Loco, Clermont-Ferrand, 17/06/2016

Rastignac › samedi 18 juin 2016

Unsane, Poco Loco, deux noms qui m’ont suivi depuis de nombreuses années : d’un côté, un des groupes que j’ai le plus vu en concert, de l’autre un des salles dans laquelle je suis le plus allé pour voir théâtre ou musique depuis les années 1990... et qui est toujours debout aujourd’hui ! Ce fut donc une occasion en or pour venir un peu s’acoquiner dans les restes de viscères nocturnes du Clermont de nuit, expérience toujours intéressante pour celui qui en a le cran. Et la témérité. Nan, j’déconne (un peu). Allez, affiche !
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Roadburn 2016

Rastignac › vendredi 22 avril 2016

Petite ville choupinette, Tilburg, coincée entre Eindhoven, Breda et Bois-le-Duc est le genre d’endroit où le touriste moyen ne s’arrêtera pas, sauf s’il est amateur de bière trappiste, de poney fringuant ou de ballades à vélo au milieu des champs, forêts et maisons en briquette ; par contre le métalleux, le curieux, ou l’amateur de psychédélie plus ou moins forte connait bien le nom de Tilburg. Foyer de concerts se passant au 013 « Poppodium », la ville accueille notamment le joli Netherland Deathfest et le Roadburn Festival dont je vais vous parler. Bande d’impies hippies.
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Kadavar, Paris, Trabendo, 17 nov. 2015

Nicko › mercredi 18 novembre 2015

Quoi de plus banal pour nous, fans de musique - surtout lorsqu'elle est jouée en live -, que d'aller à un concert ? Attendre les annonces de concert avec anxiété pour découvrir les noms synonymes de soirées musicales vibrantes, acheter sa place, le jour J se préparer en vue de la soirée, prendre le métro, arriver sur les lieux, passer une bonne soirée en communion avec tous les autres fans venus se réunir pour assister aux performances des différents artistes, boire des coups, chanter, danser, rigoler, acheter un T-shirt, et puis tranquillement rentrer chez soi la tête pleine de supers bons souvenirs. Il n'y a véritablement rien d'exceptionnel ici. Sauf que depuis, il y a eu un funeste vendredi 13 novembre 2015 où nombre de fans avaient commencé leur journée de concert comme celle que j'ai brièvement décrite plus haut, sauf que pour eux, il n'y a pas eu de retour tranquille à la maison. Tout s'est arrêté brutalement aux sons d'armes de guerre qui n'auraient jamais dû avoir leur place dans une salle de concert. Et quand on fait autant de concerts depuis une vingtaine d'années, on a forcément des proches, des potes mélomanes, qui étaient présent au Bataclan ce soir-là. On se sent d'autant plus concerné par ces événements. On pense à ces potes qui ont vécu l'horreur et, pour les plus chanceux qui s'en sont sortis, qui vont devoir vivre avec ce cauchemar.
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Interview : Mesdames + Live Report : Mesdames/Rozi Plain, Lyon (La Triperie), le 13 octobre 2015

Dioneo › vendredi 13 novembre 2015

Il y a des soirées chaleureuses qui concluent des jours gris, pas très gais. On s’y rend – à l’endroit familier ; ou quelquefois inconnu – et soudain tout change. Sur le chemin, même, on se détend. On prévoit… Mais pas trop. J’avais vu Mesdames, groupe de Chambéry, dans cette même salle – La Triperie, dans les Pentes, le quartier de la Croix Rousse, à Lyon – une première fois, un an à peine plus tôt, en 2014. J'avais été soufflé, tout de suite, par leur énergie ; et l’impression, aussi, d’une délicatesse ; ou plutôt, ou surtout : d’une sensibilité vive, à vif, derrière l’agitation. Compositions remuées et fines… Musique pas cernable. Qu’eux-mêmes ne semblaient pas savoir trop, vouloir vraiment définir, nommer, rattacher… Les morceaux qu’ils avaient joués ce soir là n’étaient pas ceux de l’album qu’ils vendaient, à la fin, au stand. Les versions en studio de ceux-là restaient à venir… J’avais ramené l’objet chez moi, toujours, dans sa pochette-carton un peu rugueuse, avec son titre impossible – Mesdamus Werke Verzeichnis… a-t-on idée. J’avais écouté – et donc découvert, puisque ces chansons en étaient d’autres. J’avais aimé. Beaucoup. On avait idées… J’avais trouvées celles-ci, de pistes, un peu moins rudes, moins vertement balancées que celles entendues en direct. Je vous en avais parlé, en chronique. Et puis… Je m’étais dit qu’ils repasseraient bien par là. On avait discuté un peu – échangé par mails – avec Loup Uberto, chanteur et claviériste, ensuite. Ça leur allait, qu’on cause… Ça leur disait, oui, à la prochaine, qu’on se rencontre. Le deuxième album était arrivé. Pas beige-recyclé, cette fois, mais le fourreau en couleurs qui crient. Et dans les « sillons » – guillemets, puisque que l’objet n’existait alors qu’en CD, que ceux-là n’en on pas vraiment, que ça porte d’autres noms… – ça vibrait plus rudement, aussi ! Fichtre… Ils revenaient, repassaient dans mes parages. Il était dit que j’y serai.
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Interview : Radikal Satan + live Report : Agathe Max/Radikal Satan, Lyon (ou presque), le 5 octobre 2015

Dioneo › lundi 19 octobre 2015

Radikal Satan : le nom de ce groupe m’avait sonné dans l’oreille, bien avant que j’entende la moindre note, le plus petit fragment de leurs musiques étonnantes. Il s’était insinué. Bizarre mais à mon sens génial. Sautant par dessus le grotesque en en rajoutant encore, avec ce « k »… Je ne l’ai pas, ne l’avais pas, ne l’ai jamais trouvé ridicule. Ça m’intriguait. Un camarade m’avait dit « tango-doom », ou quelque chose d’approchant. J’avais failli les voir, à Paris… Je ne sais plus pourquoi mais : occasion loupée. Bon… Et puis, une, deux, je ne sais plus combien d’années plus tard, alors que j’étais revenu ici, à Lyon, ce drôle de patronyme était réapparu – comme un indice, un signe… « Radikal Satan à La Triperie ». Ça rendait… Noir, et drôle. Encore une fois : trop… Suffisamment trop – juste assez – pour que ça marche. Ça semblait la promesse d’une soirée aux lumières sang – aux vaisseaux chargés de gnôles et de butins. Et une fois dedans, ç’avait été la secousse, le bel emportement. Et le brasier, oui, mais ça, pragmatiquement, aussi : parce que littéralement on fondait, là-dedans, dans ce petit espace bondé où en effet, nous n’étions venus, pour la plupart, guère portés sur l’eau claire… Les frères argentins de Bordeaux – César et Mauricio (alias Momo) Amarante – y étaient seuls ce soir-là. Contrebasse, doigts munis d’ongles sur la caisse de l’instrument, une guitare parfois ; une cymbale défoncée, qu’il frappait du pied : César ; et Momo : au clavier – tropical et gothique, synthétique enfiévré – quand ce n’était pas au soufflet, accordéon, bandonéon. Leurs deux voix en bribes et éclats. César qui marmonnait des choses entre les morceaux, introductions ou continuations indistinctes, liens à moitié bouffés. Belle soirée, oui – dont j’étais ressorti délesté de tout poids mort, de toutes inutiles réserves… Jour plein, soir de rencontre. Flambée nuit où l’œil portait à perte, à travers. Bien évidemment, il ne m’était pas pensable d’en rester là. J’avais cherché, fouillé. J’avais trouvé cette discographie qui – tout de suite – m’avait semblé dédale où se perdre en tous sens… Zone mouvante et habitée, individus, recoins, enceintes, champs ouverts, foules, petits et grands isolés qui trament en secret, ou qui braillent… – et puis peuplée d’absences, aussi : celle des endroits et celle des êtres. Je m’y étais enfoncé… (Je vous en avais causé, ailleurs, plus longuement – en détaillant, en quelque sorte, comme je pouvais, comme il me semblait entendre). César s’était fendu de quelques précisions à propos de l'album Clochette – bout gravé d’une étrange manière de live, justement, en commentaire de sa chronique dédiée. J’avais saisi l’occasion, prolongé l’échange amorcé, proposé qu’on se « parle de visu », la prochaine fois qu’ils croiseraient dans nos parages, Lyon ou périphérie. Qu’on enregistre ça, aussi… De rendre ça public, ici. Ils étaient d’accord… Avec un « mais ». Qui était un On Ne Sait Pas Quand. Il me disait qu’un nouveau disque serait bientôt enregistré. Qu’ils y seraient quatre, cette fois. Que ça prenait du temps. Que tourner avalait les jours, les semaines, les mois. Que tout ça coûtait de l’argent. « OK, oui mais », alors… Et pourtant, finalement…
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Radikal Satan / Krupuk - Hôtel des Vil(e)s, Clermont-Ferrand, 10/10/2015

Rastignac › mardi 13 octobre 2015

Clermont-Ferrand, ville de ténèbres, cheminées d’usines, casernes, pierres volcaniques, ruelles glauques, bars perdus, snacks vides, quel autre quartier que celui de la gare pourrait être mieux disposé pour accueillir un concert de musique satanique radicale ?
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Festival Échos #3 - La Ferme du Faï (Hautes Alpes), les 26 et 27 juin 2015

Dioneo › vendredi 3 juillet 2015

Événement rare, lieu peu commun… La ferme du Faï – corps de bâtisses sis au dessus d’un village nommé Le Saix, dans les Hautes Alpes, à plus de mille mètres d’altitude – accueillait, les 26 et 27 juin derniers, la troisième édition du festival Échos, organisé par l’association Dôme (de Villeurbanne, en région lyonnaise). Le reste du temps la ferme – réaménagée il y a certaines années par des volontaires aux idées non-alignées, non-attentistes, travailleurs, esprits libres d’un genre particulier – héberge des jeunes venus là pour des chantiers, des ateliers, diverses actions culturelles, sociales (j’avoue ne pas connaître tous les détails de cette histoire, de ces programmes)… Pour l’heure – ces deux jours, deux nuits ; plus un dimanche matin le temps que tout le monde émerge – c’est une autre foule, d’autres habitants de passage qui s’y étaient rendus. Pour autre chose. … Autour, il y a la vallée. En face de la pente, une falaise parabolique. Et plantées vis à vis – par ceux-là mêmes qui avaient donc, plus tôt, investi l’endroit – trois trompes, système d’amplification exceptionnel, unique. La plus grande – celle des basses, en béton – éploie ses sept mètres cinquante de diamètre, et douze de long. Celle des aigus, orientable, se tient un peu à l’écart sur sa caisse à roues et à vérins. Les trois – il en a une aussi pour les fréquences médium – reprennent le son de haut-parleurs plantés à leurs bases, les mécaniques enfouies en terre. Et lorsqu’elles sonnent, vibrent, chantent… C’est la falaise, la vallée entière, qui font caisse de résonance, qui renvoient le son, le répercutent, le véhiculent et le démultiplient. Les artistes jouent plus bas, entre une pièce d’eau immobile et l'onde qui passe doucement. C’est tout cela que nous sommes venu chercher. Pour ma part curieux, tâchant de ne rien vouloir de trop précis par avance, me rendant là pour la première fois ; une bonne moitié des musiciens programmés (du moins pour ceux du premier soir) m’étant totalement inconnus. Entrée réservée cinq jours plus tôt. Celui d'après, les gens du Dôme avaient lancé le message : "COMPLET" ; la jauge était pleine. Je me sens heureux de n’avoir pas à rater ça… Samedi dans la journée, nous embarquons, deux camarades et moi. Trois heures – ou un peu plus – de route… En fin d’après-midi, nous y sommes. Ci-dessous, on lira si l’on veut souvenirs et impressions – encore frais – que m’ont laissés ce séjour, ces événements. L’ordre où on les trouvera n’est pas toujours, à coup sûr, celui selon quoi ils sont exactement survenus, tel qu'en attesterait le programme général annoncé, son déroulé objectif… On est prié de croire que j'aurai restitué aussi proche que possible, avec autant de détail qu’il m’aura été loisible, ce que j’ai vécu là-bas le temps de ces quelques dizaines d’heures.
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Hellfest 2015

Rastignac › mardi 23 juin 2015

Hellfest 2015 ! Ce festival est maintenant celui des superlatifs metal : plus de groupes, plus de gros groupes, plus de clients potentiels, plus de flics, plus de bouffe, plus d'urinoirs... mais aussi celui de la quadrature du cercle, si l'on se prend un peu à l'arrache pour aller là-bas : moins de places disponibles, pas beaucoup de trains, des taxis nombreux mais chers... faut dire que je correspond à un profil de festivalier particulier (mais j'étais pas le seul, c'est sûr) : pas du coin, ayant acheté les billets bien tard sur la bourse aux billets de la mort, ne trouvant donc pas à se loger dans Clisson ni à 30 bornes aux alentours car trop à la bourre, trop déglingué pour oser affronter les dures réalités des campings remplis de métalleux chantants, chopant un hôtel sur Nantes en comptant sur l'imaginaire des organisateurs pour donner à chaque heure des navettes entre Clisson et la métropole toute proche... Nantes fut une étape pour plein de festivaliers (la gare, l'aéroport), mais c'est aussi un des lieux de résidence de nombre de festivaliers - il suffisait de voir les rues le jeudi soir dans le centre ville, celui des bars et des restos, ambiance méga-patche ! Je souligne à chaud cet aspect car il est maintenant d'une importance primordiale : vous devez acheter les billets rapidement, et trouver également très rapidement voire louer d'une année sur l'autre votre hébergement si vous êtes trop fatigué pour camper à la dure ou trop pauvre pour aller toper le gite à 1000 euros la nuit dans le Château du Puy du Fou, à vous faire emmener par votre chauffeur particulier devant l'entrée du rond point du fameux Leclerc metal binouze merguez. Les aspects extra-musicaux seront donc nombreux dans ce petit report car ils ont déterminé franchement ma réception du festival et in fine de la musique produite par un line-up encore impressionnant, même si je trouve qu'il efface toujours plus les racines hardcore de ce festival fondé sur les cendres du Furyfest.
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