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In der Welt / Nostromo - Chorus Live, Aubière, 11/05/2023

dimegoat et Rastignac › samedi 13 mai 2023

Ce report est exceptionnellement écrit à deux ! Premier report par Dimegoat, le deuxième par Rastignac. Enjoy !
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Interview : Loïc Grobéty (Convulsif) - Les PdZ (Besançon), 20/04/2023

Dioneo › dimanche 23 avril 2023

C'est l'un de ces groupes dont j'ai rencontré la musique en pleine période catastrophiste mondiale – la pandémie COVID19 dans toutes les villes (de tous les pays, tous les continents). Les inconnus croisés, et les connus – tous furtivement pendant longtemps, tous masqués, presque toujours. Les endroits qu'on aimait – fermés jusqu'à nouvel ordre. (Certains ne s'en remettraient pas). Les concerts arrêtés – interdits. Des Suisses au nom qui sentait la crise, l'accès libérateur ou fatal – Convulsif. Le titre du disque sorti à ce moment-là bien dans le ton – accidentellement ou non. Extinct. La Fin de Tout ? La suite logique des événements ? Le mot jeté en alarme ou en exorcisme, pour passer au-delà, essayer autre chose ? ... La musique avait tourné, en tout cas, ici. Dans une ville, grande, d'abord (Lyon), où toujours rien ne pouvait se passer, où rien ne se débloquait franchement – ou alors pas toujours, vraiment pas, pour le mieux. Puis dans une autre ville, moins grande (Besançon), où les choses reprenaient doucement, tout doucement leur cours. J'avais guetté, espéré - qu'ils se remettent à jouer dans les salles qui restaient, rouvraient. Qu'ils passeraient dans le coin, à l'occasion d'une tournée ou de l'autre. 2021 : non, rien par là. 2022 : toujours pas. Et puis voilà : 2023. Les agités placides de 939K15 l'annonçaient enfin : Convulsif allaient passer par là, jouer sous le capot de la DS – aux Passagers du Zinc, à peine au-dessus de Battant. Et le jour dit m'y voilà, zoom en main. Rendez-vous pris avec Loïc Grobéty - bassiste et créateur du groupe - pour échanger quelques paroles, quelques questions, questionnements, avant qu'ils se mettent à lâcher leur boucan fluide et complexe, noir et vivifiant, vivant. Trois mots pour prendre contact, deux tabourets, un rapide test-son. C'est parti.
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Cryptic Fest 2023

Nicko › dimanche 23 avril 2023

Et voilà un nouveau festival qui a déboulé cette année en région parisienne. Le Cryptic Fest s'est déroulé le 1er avril dernier dans les Yvelines à Saint-Germain en Laye dans la salle de La Clef, qui avait déjà accueilli le Wolf Throne Festival il y a maintenant 10 ans. Voici donc le récit de ce baptème du feu !
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Mordorfest, Grange du Déroc, Nasbinals, Lozère, 12-13/08/2022

Rastignac › lundi 15 août 2022

Des années après mon dernier compte-rendu de voyage alias "report de festival", je me fis attraper par ce besoin irrépressible de dansouiller comme un neuneu sous le soleil, vêtu de t-shirts salis par la poussière, le vin et la paille des chiottes sèches ! Vous avez compris, après ma purge pluri-covidienne, je suis retourné à un festival... ESTIVAL. CAR OUI, on peut le dire, cet été fut chaud, dans les maillots, ET ailleurs.
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☉ - L'Effondras aux Passagers du Zinc (Besançon) - Interview et live report

Dioneo › mardi 14 décembre 2021

On se demandait quand ça s'arrêterait... Ce « RIEN » persistant au niveau des concerts, de la vie dans les caves. On appelait ça de nos vœux, pas éteints – attisés plutôt, l'abattement premier passé, la routine commençant à gêner vraiment trop aux entournures, de cet à-l'ouest-rien-de-nouveau. A l'ouest et partout ailleurs, d'ailleurs, à en croire les nouvelles lues, entendues (moins fraîches que ressassées) d'à peu près n'importe où dans le monde. R.A.S., R.A.S., R.A.S. … Comme un non-recevoir – un non-signal brouillé émis en continu. Bon... Puis à vrai dire, l'été venant, on avait commencé à percevoir quelques éclats furtifs, pourtant. Des sorties de résidences à défaut de concerts appelés techniquement, légalement comme ça - les groupes pas morts avaient continué d'enregistrer des choses. Quelques fêtes d'anniversaires un peu grosses, en juillet/août, avec des adhésions associatives en guise de cartes. L'envie de bouger nous avait pris – nous avait rappelée qu'elle ne nous lâchait pas. Quelques dates avaient suivies, les potes et d'autres qui jouaient en plein air – avec ou sans stands de brasseurs en agréments ou en prétextes. Nous – avec la Compagnonne – on avait changé de ville, aussi, filé plus à l'Est (… du nouveau ?) pour nous y installer un moment. Nouvelle ville – Besançon. Autre lumière. Les rues en pierres bleues et jaunes, le ciel parfois chargé mais toujours visible, autrement qu'en couloirs étroits au-dessus des bâtiments. Un ciel moins clos, brume ou pas sur les collines – de l'inédit, pour moi le Lyonnais passé aussi longuement par Paris. On... Respire. Et puis voilà, un jour on voit ça : L'Effondras – de Lyon, justement, en partie, de l'Ain, aussi – qui jouent aux Passagers du Zinc. Un lieu connu par les gens d'ici, à mi-pente dans le quartier Battant, au-dessus du Doubs – par nombre de groupes d'un peu partout en France (et en Suisse ?), aussi, de celles et ceux qui ont eu l'occasion de passer dans le coin au hasard plus ou moins maîtrisé d'une tournée ou d'une autre. Un bar au rez de chaussée. Un capot de DS – la vieille caisse de chez Citroën, oui – qui s'ouvre sur la salle, en bas. L'Effondras... Justement, on voulait se parler – mutuellement. Justement, je m'étais « remis » à leur musique, un nouvel album étant sorti – du « nulle-part » dont on causait plus haut – en mai de cette année. Écouté, vite, ici. Et puis le reste, en remontant le fil des disques et des années. Et puis encore, après, dans le sens usuel du défilement... En deux trois messages, on a pris rendez-vous. On y serait... Le soir dit, la porte passée, Méghane, la tenancière, me dit du bar : « ils sont en terrasse ». Elle m'y guide, on prend pied, on bavarde un instant. Un type s'arrête pour nous parler – de l'observance des interdits, de ce qu'il mange, ce qu'il boit, ce qu'il fume. Il prend congé – une bonne demie-douzaine de fois, en s'éloignant chaque fois d'un ou deux pas. Pas très centré... C'est vivant, Battant. C'est passant, aussi, cette rue, question bagnoles. On se met d'accord pour « faire ça plutôt à l'intérieur »...
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Live report : Distorted Pony + Cani Sciorrí + The Missing Leech - 19/06/2018, Sala BeGood (Barcelona).

Dioneo › vendredi 22 juin 2018

Nous voilà dans la ville. Vingt ans que je n'y avais pas mis les pieds. Davantage de touristes - ça cause français partout, dans le Gotic et le Born, ça a débordé de l'Affre Rambla... Des gens en maillots de foot de toutes les nations - saison oblige - un peu dans tous les coins aussi. On fuit dans les parcs où crécellent les perruches et dans les recoins, les incroyables rues d'ombres étroites quitte à se cogner les remontées d'égouts à deux pas des usines à tapas, pour ne pas trop s'y reconnaître. Le contraste est beau, le tranché fait chocs, surgissements. Aussi : des drapeaux jaunes-rouges à l'étoile unique, une fenêtre sur deux au bas mot. On marche, beaucoup - dans les dix bornes par jours à vue de nez, on s'en tient à ce qu'on avait dit : pas d'autres moyens de transport, si perte-de-vue que puisse être la cité... Trop de monde en bord de mer aussi, on ne s'est pas attardé. On verra plus tard que ça grouille pire autour de la Sagrada - pas finie (à jamais ?), imposant machin, au vrai assez extraordinaire. Pour l'heure on cherche - pas longtemps, la Compagnonne est une vraie boussole humaine ! On trouve. On entre. Passer des portes...
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Napalm Death - La puce à l'oreille, Riom, 22/09/2016

Rastignac › vendredi 23 septembre 2016

Allez, on se sort les doigts de la lutte des classes et on va danser sur Napalm Death un jeudi soir à Riom, et non pas Riom-ès-Montagnes comme j’ai pu le lire sur des pages visiblement automatiquement générées par l’intelligence très artificielle d’un agrégateur de contenu cannibale bleu et blanc confondant la Limagne avec le Cantal.
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Unsane - Poco Loco, Clermont-Ferrand, 17/06/2016

Rastignac › samedi 18 juin 2016

Unsane, Poco Loco, deux noms qui m’ont suivi depuis de nombreuses années : d’un côté, un des groupes que j’ai le plus vu en concert, de l’autre un des salles dans laquelle je suis le plus allé pour voir théâtre ou musique depuis les années 1990... et qui est toujours debout aujourd’hui ! Ce fut donc une occasion en or pour venir un peu s’acoquiner dans les restes de viscères nocturnes du Clermont de nuit, expérience toujours intéressante pour celui qui en a le cran. Et la témérité. Nan, j’déconne (un peu). Allez, affiche !
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Interview : Mesdames + Live Report : Mesdames/Rozi Plain, Lyon (La Triperie), le 13 octobre 2015

Dioneo › vendredi 13 novembre 2015

Il y a des soirées chaleureuses qui concluent des jours gris, pas très gais. On s’y rend – à l’endroit familier ; ou quelquefois inconnu – et soudain tout change. Sur le chemin, même, on se détend. On prévoit… Mais pas trop. J’avais vu Mesdames, groupe de Chambéry, dans cette même salle – La Triperie, dans les Pentes, le quartier de la Croix Rousse, à Lyon – une première fois, un an à peine plus tôt, en 2014. J'avais été soufflé, tout de suite, par leur énergie ; et l’impression, aussi, d’une délicatesse ; ou plutôt, ou surtout : d’une sensibilité vive, à vif, derrière l’agitation. Compositions remuées et fines… Musique pas cernable. Qu’eux-mêmes ne semblaient pas savoir trop, vouloir vraiment définir, nommer, rattacher… Les morceaux qu’ils avaient joués ce soir là n’étaient pas ceux de l’album qu’ils vendaient, à la fin, au stand. Les versions en studio de ceux-là restaient à venir… J’avais ramené l’objet chez moi, toujours, dans sa pochette-carton un peu rugueuse, avec son titre impossible – Mesdamus Werke Verzeichnis… a-t-on idée. J’avais écouté – et donc découvert, puisque ces chansons en étaient d’autres. J’avais aimé. Beaucoup. On avait idées… J’avais trouvées celles-ci, de pistes, un peu moins rudes, moins vertement balancées que celles entendues en direct. Je vous en avais parlé, en chronique. Et puis… Je m’étais dit qu’ils repasseraient bien par là. On avait discuté un peu – échangé par mails – avec Loup Uberto, chanteur et claviériste, ensuite. Ça leur allait, qu’on cause… Ça leur disait, oui, à la prochaine, qu’on se rencontre. Le deuxième album était arrivé. Pas beige-recyclé, cette fois, mais le fourreau en couleurs qui crient. Et dans les « sillons » – guillemets, puisque que l’objet n’existait alors qu’en CD, que ceux-là n’en on pas vraiment, que ça porte d’autres noms… – ça vibrait plus rudement, aussi ! Fichtre… Ils revenaient, repassaient dans mes parages. Il était dit que j’y serai.
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Radikal Satan / Krupuk - Hôtel des Vil(e)s, Clermont-Ferrand, 10/10/2015

Rastignac › mardi 13 octobre 2015

Clermont-Ferrand, ville de ténèbres, cheminées d’usines, casernes, pierres volcaniques, ruelles glauques, bars perdus, snacks vides, quel autre quartier que celui de la gare pourrait être mieux disposé pour accueillir un concert de musique satanique radicale ?
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DEERHOOF + REVEILLE au Marché Gare, Lyon, le 29 Novembre 2012

Dariev Stands › mardi 4 décembre 2012

J’avais déjà pris ma baffe en Avril dernier, lorsque je les avais vus pour la première fois sur scène, à l’Epicerie Moderne, avec le kaleidoscopique Dustin Wong en première partie. J’avais failli en faire un live-report d’une ligne, qui aurait en gros consisté en « Chroniqueur officiellement en état de choc suite à deux claquasses consécutives, demande congé sabbatique pour se remettre. ».
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NUMBERS NOT NAMES + DEATH GRIPS + THE BUG au Transbordeur, Lyon, le 10 Novembre 2012

Dariev Stands › jeudi 15 novembre 2012

C’était un peu la grosse soirée du festival Riddim Collision, organisé par le label Lyonnais Jarring Effects. Celle que tout le monde guettait. Les deux salles du Transbo qui enchaînent les concerts jusqu’à 5h du matin. Les groupes tournent, la bière coule à flot, et les fumigènes s’accumulent sous les énormes crochets suspendus à la structure métallique façon chantier naval qui surplombe la petite salle. Bon, ça fait un peu facile de ne parler que de LA grosse soirée d’un festival, mais il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent pour moi dans le reste de la prog… Et qui plus est, il était prévu que je vous parle de Jack & The Bearded Fishermen, groupe de stoner du coin dont l’EP m’avait bien enthousiasmé ; seulement voilà, les aléas de l’organisation d’un gros festival en auront décidé autrement. J’ai bien failli ne pas vous parler de Death Grips et les autres non plus, car les videurs du transbo se sont mis en tête que si j’avais des marqueurs sur moi, c’était forcément pour tagguer les chiottes de la salle… Ah les grosses affiches et les grandes salles, quel bonheur. Pourtant, avec tout le désintérêt que je porte sur ce genre de gros concerts – que j’essaie d’éviter – vous allez voir que le jeu en valait la peine. Voilà des groupes qui, jusqu’ici, n’ont que peu eu l’occasion de jouer dans de grandes salles, et ils y prennent une dimension supplémentaire.
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COFFINS - Interview avec Uchino

Yog Sothoth › vendredi 17 août 2012

Pour la sortie récente de l'EP "March of despair", voici une petite interview avec le leader de Coffins, Uchino, histoire de faire le point sur les projets du groupe et de discuter un peu... Death old school !
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THE LEGENDARY PINK DOTS – Interview with Edward Ka-Spel at Sonic, Lyon,21/04/2011 (english version)

Dariev Stands › mardi 7 juin 2011

On Thursday, 21rst of April, the Legendary Pink Dots played a gig in Lyon, on the Sonic barge. You couldn’t escape that gig if you were visiting our website : the flyer was on the homepage for over a month. The band was on a small but welcome french tour, supported by the promising [bleu]. For those of you that couldn’t make it (it seems the gig was sold-out, or very nearly), here’s an interview of Edward Ka-Spel, singer, storyteller and frontman of the band since their beginnings now more than 30 years ago. An interview that I tried to shape as different, knowing Ka-Spel’s reluctance to deliver the secrets of his chiaroscuro poetry. That’s why I opted for a “music buff” theme, since the singer regularly displays his long-lasting passion for all kinds of weird and challenging music, from Gabriel-era Genesis to Spiritualized, going through italians prog-rockers PFM (which we also love here). Take a look at his “beautiful things that came our way” section on the band’s mailorder website (terminalkaleidoscope.com), a section that turns out to be a real shedding of light on totally unknown albums gleaned through years of gifts given by record sellers or fans. Just for the sake of not departing from custom (and because I may be one of those fans myself, who knows), I thus gave 3 cd’s to the band. But first of all, let’s talk about the concert...
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THE LEGENDARY PINK DOTS – Interview avec Edward Ka-Spel au Sonic, Lyon, le 21/04/2011

Dariev Stands › mercredi 1 juin 2011

Ce concert du Jeudi 21 Avril 2011, vous n’avez pas pu y échapper : le flyer en était placardé sur la page d’acceuil du site longtemps à l’avance. Les Legendary Pink Dots faisaient une petite tournée française, accompagnés des prometteurs [bleu], et guts of darkness était partenaire de l’évènement pour l’occasion… Pour ceux n’ayant pas pu s’y rendre (il semble que la péniche du Sonic était pleine, ou quasi-pleine), voici donc une interview d’Edward Ka-Spel, chanteur, conteur, et leader du groupe depuis ses tout débuts voici maintenant plus de 30 ans. Une interview que votre serviteur a voulu différente, bien conscient de la réticence de Ka-Spel à livrer les secrets de sa poésie mystique en clair-obscur. J’ai donc opté pour une thématique « mélomane », vu que Ka-Spel fait régulièrement montre de sa passion indefectible pour toutes les musiques bizarres et interlopes possibles, des premiers Genesis à Spiritualized, en passant par PFM ! Pour preuve, la rubrique “choses magnifiques qui ont croisé notre chemin” sur la mailorder du groupe (terminal kaleidoscope), véritable mise en lumière d’illustres inconnus glanés au fil des cadeaux donnés par les fans du groupes, notoirement dévoués et barges. Histoire de ne pas déroger, j’offris donc 3 cd au groupe. Mais avant cela parlons un peu du concert…
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ANATHEMA au Ninkasi Kao, Lyon, le 21 Février 2011

Dariev Stands › jeudi 3 mars 2011

D’Anathema, je ne savais pas grand-chose, avant de venir à ce concert. Sinon qu’ils étaient Liverpudliens, donc foncièrement sympathiques à mes yeux, qu’ils utilisaient les longues et désertes plages de la région sur leurs pochettes (A fine day to exit, et le dernier album), et que leur nom me faisaient penser à Francis Lalanne (« tu briseuhra, l’anathhaiiiiiihhhmeuhhh … », grand disque de harsh noise). Autant dire que je suis à peu près la dernière personne susceptible de comparer ce concert à l’intensité de leurs disques ou concerts passés…
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Interview de JON SPENCER, mercredi 8 décembre 2010, Ninkasi Kao, Lyon

Dariev Stands › jeudi 6 janvier 2011

J'en parlais récemment dans la chronique de Controversial Negro, abrasif album live au son crade digne de Pussy Galore : la seule chose qui pourrait être plus jouissive que ce disque serait un vrai concert du Blues Explosion. Eh bien, j'eut le privilège d'y assister, au Ninkasi Kao de Lyon, salle pour le moins impersonnelle et inconfortable (en forme de couloir étroit et haut de plafond). Comme quoi, parfois, il suffit d'évoquer les choses agréables pour qu'elles arrivent. Le Blues Explosion a donc donné un concert fidèle à sa réputation : une bonne trentaine de morceaux enchaînés sans temps mort, un groove permanent, quelques breaks hip-hop à la batterie toujours aussi jouissifs et procurant un bon rush d'adrénaline... Et un leader qui monopolise toute l'attention sur scène, tout de cuir noir vêtu et foudroyant toujours autant le public de son regard bleu azur... Inutile de vous dire que quand ces yeux-là vous regardent entre 4 murs durant l'interview, vous comprenez aisément d'où vient la ferveur du Blues Explosion. Jon Spencer, dans une autre vie, a sûrement été un de ces pasteurs possédés du sud des USA, au charisme magnétique capable de soulever les foules. Enfin, c'est bien connu, Lyon n'est pas le sud des états-unis, et le public n'était pas ce qu'on pouvait appeler chaud bouillant ce soir-là. Tant pis, le concert était remarquable.
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