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Interview avec Mina Sang
Ntnmrn › vendredi 25 février 2022
Mina Sang est une artiste franco-belge, campée sur le Plateau de Millevaches, qui produit une musique à la fois inquiétante et vive, à mi-chemin entre l’electro et la chanson. « Dans la nuit », son très bon premier disque paru en 2021, est une sorte de méditation cosmique sous les boules à facettes.
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☉ - L'Effondras aux Passagers du Zinc (Besançon) - Interview et live report
Dioneo › mardi 14 décembre 2021
On se demandait quand ça s'arrêterait... Ce « RIEN » persistant au niveau des concerts, de la vie dans les caves. On appelait ça de nos vœux, pas éteints – attisés plutôt, l'abattement premier passé, la routine commençant à gêner vraiment trop aux entournures, de cet à-l'ouest-rien-de-nouveau. A l'ouest et partout ailleurs, d'ailleurs, à en croire les nouvelles lues, entendues (moins fraîches que ressassées) d'à peu près n'importe où dans le monde. R.A.S., R.A.S., R.A.S. … Comme un non-recevoir – un non-signal brouillé émis en continu.
Bon... Puis à vrai dire, l'été venant, on avait commencé à percevoir quelques éclats furtifs, pourtant. Des sorties de résidences à défaut de concerts appelés techniquement, légalement comme ça - les groupes pas morts avaient continué d'enregistrer des choses. Quelques fêtes d'anniversaires un peu grosses, en juillet/août, avec des adhésions associatives en guise de cartes. L'envie de bouger nous avait pris – nous avait rappelée qu'elle ne nous lâchait pas. Quelques dates avaient suivies, les potes et d'autres qui jouaient en plein air – avec ou sans stands de brasseurs en agréments ou en prétextes. Nous – avec la Compagnonne – on avait changé de ville, aussi, filé plus à l'Est (… du nouveau ?) pour nous y installer un moment. Nouvelle ville – Besançon. Autre lumière. Les rues en pierres bleues et jaunes, le ciel parfois chargé mais toujours visible, autrement qu'en couloirs étroits au-dessus des bâtiments. Un ciel moins clos, brume ou pas sur les collines – de l'inédit, pour moi le Lyonnais passé aussi longuement par Paris. On... Respire.
Et puis voilà, un jour on voit ça : L'Effondras – de Lyon, justement, en partie, de l'Ain, aussi – qui jouent aux Passagers du Zinc. Un lieu connu par les gens d'ici, à mi-pente dans le quartier Battant, au-dessus du Doubs – par nombre de groupes d'un peu partout en France (et en Suisse ?), aussi, de celles et ceux qui ont eu l'occasion de passer dans le coin au hasard plus ou moins maîtrisé d'une tournée ou d'une autre. Un bar au rez de chaussée. Un capot de DS – la vieille caisse de chez Citroën, oui – qui s'ouvre sur la salle, en bas. L'Effondras... Justement, on voulait se parler – mutuellement. Justement, je m'étais « remis » à leur musique, un nouvel album étant sorti – du « nulle-part » dont on causait plus haut – en mai de cette année. Écouté, vite, ici. Et puis le reste, en remontant le fil des disques et des années. Et puis encore, après, dans le sens usuel du défilement... En deux trois messages, on a pris rendez-vous. On y serait... Le soir dit, la porte passée, Méghane, la tenancière, me dit du bar : « ils sont en terrasse ». Elle m'y guide, on prend pied, on bavarde un instant. Un type s'arrête pour nous parler – de l'observance des interdits, de ce qu'il mange, ce qu'il boit, ce qu'il fume. Il prend congé – une bonne demie-douzaine de fois, en s'éloignant chaque fois d'un ou deux pas. Pas très centré... C'est vivant, Battant. C'est passant, aussi, cette rue, question bagnoles. On se met d'accord pour « faire ça plutôt à l'intérieur »...
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Live report : Distorted Pony + Cani Sciorrí + The Missing Leech - 19/06/2018, Sala BeGood (Barcelona).
Dioneo › vendredi 22 juin 2018
Nous voilà dans la ville. Vingt ans que je n'y avais pas mis les pieds. Davantage de touristes - ça cause français partout, dans le Gotic et le Born, ça a débordé de l'Affre Rambla... Des gens en maillots de foot de toutes les nations - saison oblige - un peu dans tous les coins aussi. On fuit dans les parcs où crécellent les perruches et dans les recoins, les incroyables rues d'ombres étroites quitte à se cogner les remontées d'égouts à deux pas des usines à tapas, pour ne pas trop s'y reconnaître. Le contraste est beau, le tranché fait chocs, surgissements. Aussi : des drapeaux jaunes-rouges à l'étoile unique, une fenêtre sur deux au bas mot. On marche, beaucoup - dans les dix bornes par jours à vue de nez, on s'en tient à ce qu'on avait dit : pas d'autres moyens de transport, si perte-de-vue que puisse être la cité... Trop de monde en bord de mer aussi, on ne s'est pas attardé. On verra plus tard que ça grouille pire autour de la Sagrada - pas finie (à jamais ?), imposant machin, au vrai assez extraordinaire. Pour l'heure on cherche - pas longtemps, la Compagnonne est une vraie boussole humaine ! On trouve. On entre. Passer des portes...
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Interview : Mesdames + Live Report : Mesdames/Rozi Plain, Lyon (La Triperie), le 13 octobre 2015
Dioneo › vendredi 13 novembre 2015
Il y a des soirées chaleureuses qui concluent des jours gris, pas très gais. On s’y rend – à l’endroit familier ; ou quelquefois inconnu – et soudain tout change. Sur le chemin, même, on se détend. On prévoit… Mais pas trop. J’avais vu Mesdames, groupe de Chambéry, dans cette même salle – La Triperie, dans les Pentes, le quartier de la Croix Rousse, à Lyon – une première fois, un an à peine plus tôt, en 2014. J'avais été soufflé, tout de suite, par leur énergie ; et l’impression, aussi, d’une délicatesse ; ou plutôt, ou surtout : d’une sensibilité vive, à vif, derrière l’agitation. Compositions remuées et fines… Musique pas cernable. Qu’eux-mêmes ne semblaient pas savoir trop, vouloir vraiment définir, nommer, rattacher… Les morceaux qu’ils avaient joués ce soir là n’étaient pas ceux de l’album qu’ils vendaient, à la fin, au stand. Les versions en studio de ceux-là restaient à venir… J’avais ramené l’objet chez moi, toujours, dans sa pochette-carton un peu rugueuse, avec son titre impossible – Mesdamus Werke Verzeichnis… a-t-on idée. J’avais écouté – et donc découvert, puisque ces chansons en étaient d’autres. J’avais aimé. Beaucoup. On avait idées… J’avais trouvées celles-ci, de pistes, un peu moins rudes, moins vertement balancées que celles entendues en direct. Je vous en avais parlé, en chronique. Et puis… Je m’étais dit qu’ils repasseraient bien par là. On avait discuté un peu – échangé par mails – avec Loup Uberto, chanteur et claviériste, ensuite. Ça leur allait, qu’on cause… Ça leur disait, oui, à la prochaine, qu’on se rencontre. Le deuxième album était arrivé. Pas beige-recyclé, cette fois, mais le fourreau en couleurs qui crient. Et dans les « sillons » – guillemets, puisque que l’objet n’existait alors qu’en CD, que ceux-là n’en on pas vraiment, que ça porte d’autres noms… – ça vibrait plus rudement, aussi ! Fichtre… Ils revenaient, repassaient dans mes parages. Il était dit que j’y serai.
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SECRET CHIEFS 3 à l'Embobineuse, Marseille, le 28 Mai 2010
Dariev Stands › jeudi 3 juin 2010
Les Secret Chiefs 3 dans la cité phocéenne... pfiouh, laissez moi souffler, déjà, laissez moi m'imprégner du pouvoir ésotérique dégagé par cette simple phrase... Foin de considérations cabbalistiques, auxquelles votre serviteur ne comprend pour l'instant pas grand chose (il est d'ailleurs loin d'être le seul puisque c'est le cas d'à peu près tout le monde) , les SC3 ont prouvé ce soir-là qu'ils étaient aussi capables d'envoyer la sauce harissa, et de faire se déhancher un public marseillais plutôt nombreux (pour l'Embobineuse, s'entend...) et chaud comme il se doit pour accueillir ces orientalistes impénitents... Et moi qui n'osais à peine espérer les voir un jour au festival Rock in Opposition, les voilà qui jouent à Marseille ! Je ne sais pas si, en leur temps, Mr Bungle avait joué dans cette ville si bucolique (big up aux apprentis pickpocket marseillais, dont un qui opère près du métro National, et qui n'a pas réussi à me gauler mon portable), mais les SC3 ont sué sang et eau - costumes de Jedi oblige - pour égaler les prestations légendaires du groupe culte dont fit jadis partie Trey Spruance, seul membre de Bungle à faire encore partie des SC3, puisqu'il en est le leader. D'ailleurs, tant qu'on parle de leur accoutrement si particulier, de ces costumes à capuche similaires à ceux des Jedi, sans doute pour évoquer un genre d'ordre secret et gnostique, il convient de se demander qui de SC3 ou de Sunn0))) les a utilisés en premier sur scène... Perso, j'ai ma petite idée sur la question, pas vous ?
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SAVAGE REPUBLIC à l'Embobineuse, Marseille, le 29 Janvier 2010
Dariev Stands › lundi 1 février 2010
INTERVIEW DE L'EQUIPE DE GUTS OF DARKNESS - part 3
Dariev Stands › lundi 17 décembre 2007
suite ... et fin !
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MARILYN MANSON + PMT au Zenith Omega à Toulon, le 31 Mai 2007
Dariev Stands › mardi 5 juin 2007
Depuis la légendaire annulation de dernière minute du concert du Dôme de Marseille - une demie heure avant le début, il va sans dire que le Révérend (qu'on est loin de cette époque à présent) était attendu de pied ferme dans le sud... Rappelez-vous, la salle avait été inondée par des pluies diluviennes qui n'avaient pourtant pas refroidi les ardeurs des dizaines de fans qui ont commencé à s'acharner sur les grille et à rentrer de force ! Rien n'y a fait, l'homme qui il y a maintenant dix ans avait livré une performance digne des grandes heures d'Iggy pop (voir chronique de Nicko ici même) était resté bien au chaud...
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Fury Fest 2004, Le Mans, les 25, 26 et 27 juin 2004
Saïmone › lundi 5 septembre 2005