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Hellfest 2023 - par Nicko

Nicko › dimanche 6 août 2023

Le retour à la normale est semble-t-il acté, la pandémie est maintenant derrière nous, les habitudes peuvent reprendre. Le Hellfest fait partie du paysage des festivals estivaux et après une édition double XXL sur 7 jours de concerts, on revient à un rythme plus conventionnel de 4 jours. Bien qu'à la base, on restait sur un festival sur 3 jours avant la pandémie, nous avions eu lors de la dernière édition pré-Covid en 2019 le Knotfest en guise d'apéro du Hellfest ce qui revenait à un gros festival sur 4 jours qui semble devenu dorénavant la norme pour le festival clissonnais. Comme c'est la tradition, il n'y a pas en cette année 2023 d'artistes ayant joué l'année précédente, qui avait quand même accueilli un peu plus de 350 groupes ! Pour citer un ami ayant joué l'année dernière, "si tu joues dans un groupe de metal, c'est que forcément tu as joué au Hellfest en 2022 !". Même si bien évidemment il s'agit d'une boutade, cela montre bien qu'il serait difficile de proposer une affiche aussi exceptionnelle que l'année dernière. Et il faut bien reconnaître qu'à première vue, cette édition 2023 s'annonçait, pour moi, moins forte que les précédentes. Mais d'un autre côté, elle a proposé un nombre très important de groupes récents, de scènes musicales moins old-school dans son ensemble. Et alors que beaucoup critiquaient le Hellfest pour proposer principalement des groupes établis et autres dinosaures du rock avec une cinquante d'années de carrière au compteur. Là, on a une sorte de mélange des générations qui finalement pouvait s'annoncer prometteur. En guise de têtes d'affiche, on a quand même droit à du bankable avec pour les trois quarts plus de quarante ans de carrière au compteur avec Kiss, Mötley Crüe, Iron Maiden auxquels se sont ajoutés les Américains de Slipknot. Pour moi, cette édition allait être celle des découvertes et de l'ouverture d'esprit. Finalement, il s'agit exactement de ce que représente ce festival, l'un des tout premiers à avoir été aussi éclectique musicalement.
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Hellfest 2022 - Partie 2

Nicko › dimanche 7 août 2022

Cette année, le Hellfest s'est déroulé en deux week-ends consécutifs avec une pause salvatrice de trois jours entre chaque. nous avons décidé de faire un aller-retour chez nous pour vaquer à nos occupations (boulot/école/repos/donner à manger au chat, etc) et deux jours plus tard, hop, retour dans le TGV pour les quatre derniers jours de cette édition XXL. Alors même si on peut considérer que c'est comme enchainer deux festivals sur deux week-ends consécutifs, il faut quand se dire que le Hellfest est particulièrement intense. La plage horaire chaque jour va de 10H30 à 2h du matin avec à chaque fois trois groupes en simultanée, donc autant de chance de voir un groupe susceptible de nous intéresser. Et le poids des ans ne se fait pas ressentir que pour les musiciens, aussi pour nous festivaliers, habitués à aller à ce genre d'événements depuis des années. Et là, cette année, c'est particulièrement sportif ! Ces quelques jours de repos n'auront pas été de trop !
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Hellfest 2022 - Partie 1

Nicko et Chris › dimanche 7 août 2022

Le Hellfest est de retour ! Après deux années de pandémie, les conditions sanitaires sont devenues suffisamment bonnes pour permettre à nouveau le rassemblement de plusieurs milliers de personnes dans cette petite ville de Clisson en Pays de la Loire. Et en cette année de reprise, l'édition 2022 du Hellfest fut historique. Car ce ne sont pas, comme habituellement, 3 jours de festival sur un week-end auxquels nous avons eu droit, mais rien de moins que... 7 jours étalés sur deux week-ends consécutifs avec une pause de 3 jours entre les deux week-ends. Bref, au lieu des traditionnels 160 groupes qui se succédaient lors des éditions précédentes, cette année, environ 350 artistes ont été conviés pour ce cru XXL du Hellfest. Et pour le coup, niveau line-up et têtes d'affiches, le Hellfest a vraiment tapé très très fort. Visez un peu ces 7 têtes d'affiches pour chacune des journées du festival : Deftones, Ghost, Gojira, Scorpions, Nine Inch Nails, Guns N' Roses et Metallica ! Il y en a pour tous les goûts, des gloires des années 90, des groupes plus récents qui ne cessent d'attirer un public plus large, des anciennes gloires des années 70-80, des mastodontes du hard-rock/heavy-metal des années 80 avec un final explosif le dernier jour avec l'un des groupes les plus fédérateurs du genre. Et c'est sans compter le reste de l'affiche avec d'autres grosses pointures, certains choix se sont avérés compliqués, et nous le savions en arrivant sur le site...
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☉ - L'Effondras aux Passagers du Zinc (Besançon) - Interview et live report

Dioneo › mardi 14 décembre 2021

On se demandait quand ça s'arrêterait... Ce « RIEN » persistant au niveau des concerts, de la vie dans les caves. On appelait ça de nos vœux, pas éteints – attisés plutôt, l'abattement premier passé, la routine commençant à gêner vraiment trop aux entournures, de cet à-l'ouest-rien-de-nouveau. A l'ouest et partout ailleurs, d'ailleurs, à en croire les nouvelles lues, entendues (moins fraîches que ressassées) d'à peu près n'importe où dans le monde. R.A.S., R.A.S., R.A.S. … Comme un non-recevoir – un non-signal brouillé émis en continu. Bon... Puis à vrai dire, l'été venant, on avait commencé à percevoir quelques éclats furtifs, pourtant. Des sorties de résidences à défaut de concerts appelés techniquement, légalement comme ça - les groupes pas morts avaient continué d'enregistrer des choses. Quelques fêtes d'anniversaires un peu grosses, en juillet/août, avec des adhésions associatives en guise de cartes. L'envie de bouger nous avait pris – nous avait rappelée qu'elle ne nous lâchait pas. Quelques dates avaient suivies, les potes et d'autres qui jouaient en plein air – avec ou sans stands de brasseurs en agréments ou en prétextes. Nous – avec la Compagnonne – on avait changé de ville, aussi, filé plus à l'Est (… du nouveau ?) pour nous y installer un moment. Nouvelle ville – Besançon. Autre lumière. Les rues en pierres bleues et jaunes, le ciel parfois chargé mais toujours visible, autrement qu'en couloirs étroits au-dessus des bâtiments. Un ciel moins clos, brume ou pas sur les collines – de l'inédit, pour moi le Lyonnais passé aussi longuement par Paris. On... Respire. Et puis voilà, un jour on voit ça : L'Effondras – de Lyon, justement, en partie, de l'Ain, aussi – qui jouent aux Passagers du Zinc. Un lieu connu par les gens d'ici, à mi-pente dans le quartier Battant, au-dessus du Doubs – par nombre de groupes d'un peu partout en France (et en Suisse ?), aussi, de celles et ceux qui ont eu l'occasion de passer dans le coin au hasard plus ou moins maîtrisé d'une tournée ou d'une autre. Un bar au rez de chaussée. Un capot de DS – la vieille caisse de chez Citroën, oui – qui s'ouvre sur la salle, en bas. L'Effondras... Justement, on voulait se parler – mutuellement. Justement, je m'étais « remis » à leur musique, un nouvel album étant sorti – du « nulle-part » dont on causait plus haut – en mai de cette année. Écouté, vite, ici. Et puis le reste, en remontant le fil des disques et des années. Et puis encore, après, dans le sens usuel du défilement... En deux trois messages, on a pris rendez-vous. On y serait... Le soir dit, la porte passée, Méghane, la tenancière, me dit du bar : « ils sont en terrasse ». Elle m'y guide, on prend pied, on bavarde un instant. Un type s'arrête pour nous parler – de l'observance des interdits, de ce qu'il mange, ce qu'il boit, ce qu'il fume. Il prend congé – une bonne demie-douzaine de fois, en s'éloignant chaque fois d'un ou deux pas. Pas très centré... C'est vivant, Battant. C'est passant, aussi, cette rue, question bagnoles. On se met d'accord pour « faire ça plutôt à l'intérieur »...
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Interview avec Frédo Roman de Nonstop pour Zyklon Bio

Ntnmrn › dimanche 5 décembre 2021

Nonstop est apparu comme une fulgurance en 2005 avec Road movie en béquilles, puis il est reparti aussi sec après avoir largué J’ai rien compris mais je suis d’accord en 2009. Deux classiques remplis de traits d’esprit, de visions hallucinatoires et de slogans absurdes, qui rappellent le meilleur de ce qu’on a pu voir écrit sur les murs ces dernières années dans les temps de révolte. Seul à bord de cette machine musicale délirante, Frédo Roman est sans doute l’un des meilleurs portraitistes de l’époque, qu’il décrit avec l’agressivité et la folie requises, sans oublier ce qu’il faut d’humour et de poésie pour ajouter un peu d’agrément au cauchemar.

Ses textes et sa musique manquaient à beaucoup de monde, et c’est donc avec une joie non dissimulée que nous accueillons la nouvelle surprenante d’un troisième disque, Zyklon Bio, concocté pendant le confinement, sorti en novembre 2021. Interview également publiée sur le site lundi matin.

Sortie CD/vinyle par 2000 records. Sortie cassette par La langue pendue.
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Hellfest 2019

Nicko › lundi 5 août 2019

Et c'est reparti pour une nouvelle édition ! Le Hellfest est véritablement un rendez-vous immanquable dans l'année. Même si sa popularité ne cesse d'augmenter, que l'ambiance est chaque année de plus en plus différente des débuts, il faut bien reconnaître qu'on est bluffé à chaque fois par l'affiche proposée et les conditions d'accueil. Le Hellfest s'est imposé comme l'un des plus grands festival metal au monde (seul le Wacken Open Air doit encore le concurrencer) et il faut bien reconnaître que leur succès a jusqu'à présent été amplement mérité. Cette année, en plus de l'affiche traditionnelle sur 3 jours avec environ 160 groupes devant jouer sur les 6 scènes, nous avons eu droit à un autre festival la veille du début des hostilités, avec la venue du Knotfest et ses 10 groupes, sur les Mainstages du Hellfest. Concernant le Hellfest cuvée 2019, je dois avouer que pour une fois, l'affiche proposée nous convenait un peu moins, a priori, que les éditions précédentes. Certes, il proposait une triple affiche intéressante à plus d'un titre avec Manowar, Kiss et Tool (même si personnellement seuls les Kings Of Metal m'intéressaient particulièrement), mais sur la globalité des 6 scènes, le choix des groupes nous a moins impressionnés que les éditions précédentes. Reste quand même des moments à ne pas louper, comme les adieux à la scène de Slayer, Lynyrd Skynyrd et Kiss (quoique pour ces derniers temps, on ne sait jamais vraiment si ce n'est pas qu'un au revoir...), les performances attendues d'Emperor, Whitesnake, Tormentor, ZZ Top ou King Diamond par exemple. Bref, même avec une affiche a priori légèrement moins intéressantes vis-à-vis de nos goûts, il y avait de quoi faire...
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Der Weg Einer Freiheit, Paris, Petit Bain, 28 mars 2019

Nicko › vendredi 29 mars 2019

Mine de rien, les Allemands de Der Weg Einer Freiheit roulent leur bosse depuis maintenant 10 ans sur la scène black metal. Quoi de plus naturel alors, pour fêter l'événement, que de faire une tournée anniversaire en interprétant l'intégralité de leur premier album, éponyme et sorti en 2009, ainsi qu'une petite sélection de titres plus récents ? Vous savez déjà par l'intermédiaire de mes chroniques que j'adore leurs albums. Je ne pouvais décemment pas louper une telle soirée. En plus, pour les accompagner, les talentueux Lituaniens d'Au-Dessus sont aussi de la partie. Bref, cette date était entourée par un très gros trait de marqueur rouge sur mon agenda et j'attendais avec impatience ce 28 mars 2019.
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Gaahl's Wyrd / Tribulation, Paris, Petit Bain, 26 fev. 2019

Nicko › samedi 2 mars 2019

Ce soir à Petit Bain, on nous propose une affiche originale avec deux visions bien distinctes et intéressantes du metal extrême scandinave, à savoir les Norvégiens de Gaahl's Wyrd et les Suédois de Tribulation. En effet, la tournée qui nous intéresse ici rassemble non pas une, mais deux têtes d'affiche qui s'échangent l'ordre de passage soir après soir. Pour Paris, ce sont les Norvégiens qui auront l'honneur de finir la soirée. Les deux formations sont accompagnés par les premières parties composées d'Uada et d'Idle Hands que je n'ai pas pu voir pour cause de contraintes professionnelles.
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Watain, Paris, Le Trabendo, 17.nov.2018

Nicko › dimanche 25 novembre 2018

"Trident wolf eclipse", le sixième album de Watain, est clairement l'une des grandes réussites de l'année 2018. Les suédois nous ont fait l'honneur en début d'année d'un passage dans la capitale pour le compte d'une mini tournée européenne de sortie d'album que nous n'avions pas loupé et qui reste mémorable. Cet automne, le trio d'Uppsala a entrepris une véritable tournée européenne qui passe à nouveau à Paris. Vu la mandale prise en janvier, il était impossible de louper ça...
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Accept, Paris, Elysée Montmartre, 1er fév. 2018

Nicko › samedi 10 février 2018

Après avoir sorti un nouvel album pour le moins efficace l'été dernier, les vétérans allemands du heavy metal (plus de 40 ans au compteur tout de même !) sont en tournée européenne cet hiver pour défendre leur "Rise of chaos". C'est à l'Elysée-Montmartre que leur concert parisien de la tournée fait étape. J'avais hâte de voir à nouveau la bande à Wolf Hoffmann et Peter Baltes en découdre sur scène.
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Watain, Paris, Maroquinerie, 13 janv. 2018

Nicko › dimanche 21 janvier 2018

L'événement black metal de ce début d'année 2018 est sans contestation possible la sortie du 5ème album des suédois de Watain, nommé "Trident wolf eclipse". A cette occasion, le trio a décidé de faire une mini-tournée européenne de 5 dates qui s'est terminée à Paris le 13 janvier. En guise de premier concert de l'année, on ne pouvait guère trouver mieux. Cerise sur le gâteau, ce sont les frenchies d'Hell Militia qui ont eu l'honneur de lancer les hostilités. Bref, une soirée immanquable qui a d'ailleurs affiché complet !
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Guns N' Roses, Saint-Denis, Stade de France, 7 juil. 2017

Nicko › samedi 19 août 2017

Guns N' Roses à Paris, au Stade de France, en 2017 avec Axl Rose, Slash et Duff McKagan réunis ! Qui l'eut cru ! Voici le récit d'une soirée qu'on n'aurait jamais pu imaginer, même dans nos rêves les plus fous il y a quelques années...
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Hellfest 2017

Nicko › lundi 31 juillet 2017

Sans vouloir paraphraser mes précédents reportages sur le Hellfest, le festival est, tel le Wacken Open Air, un rendez-vous incontournable et récurrent année après année. Mi-juin, on sait qu'on a le rituel du Hellfest, et ce, pour l'instant, quel que soit l'affiche proposée ! Cette année, tous les pass 3-jours sont partis sans qu'une seule annonce de groupes n'ait été faite ! De toute manière, il faut bien avouer que jusqu'à présent, nous avons été rarement déçus par l'affiche, le festival étant tellement éclectique que forcément, nous allons trouver de quoi nous sustenter ! Cette année, les 3 têtes d'affiche proposées sont les vétérans de Deep Purple, Aerosmith (qui annoncent tous les deux cette tournée comme étant leur dernière sur le vieux continent) ainsi que Linkin Park. A côté de ça, nous avons tout un tas de grosses pointures dans divers style comme Behemoth, Rob Zombie, Airbourne, Apocalyptica, Prophets of Rage, Slayer et tant d'autres dans les autres scènes en black, death, doom, punk, rock, stoner, hardcore.
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Hellfest 2016

Nicko › dimanche 31 juillet 2016

C'est maintenant devenu une habitude que pour rien au monde on ne souhaiterait arrêter. A la mi-juin, le Hellfest s'est imposé comme LE rendez-vous à ne surtout pas rater pour tout metalleux qui se respecte ! En 2016, il s'agit de la 11ème édition pour le festival et l'espace d'un week-end, toute la sphère des musiques extrêmes a les yeux rivés sur Clisson. Encore une fois cette année, nous avons été bluffés et émerveillés pendant ces 4 jours (en comptant l'arrivée sur les lieux la veille) passés au Hellfest. L'affiche proposait comme chaque année son lot de groupes légendaires, de retours au premier plan, de nouveaux venus dans des styles parfois étonnants. Cette année, les têtes d'affiche sont Rammstein, pour leur première visite clissonnaise, Twisted Sister et Black Sabbath qui feront tous les deux leurs adieux scéniques en terre française. Les 160 et quelques autres groupes ne sont pas en reste avec des pointures comme Megadeth, The Offspring, Napalm Death, Ghost, Jane's Addiction, Refused et tant d'autres... Bien évidemment, un hommage, à la démesure du personnage, Lemmy Kilmister, disparu l'hiver dernier, est prévu. Encore une fois, ce cru 2016 s'annonce particulièrement intéressant.
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Throne Fest 2016

Nicko › jeudi 30 juin 2016

Aaaah la Belgique, ses frites, ses bières et... son festival de black metal ! La position stratégique du ce pays, entre les Pays-Bas, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne a tout pour organiser d'excellents concerts. Cela faisait quelques années que le Throne Fest était un passage obligé des amateurs de festivals metal extrême dans le courant du mois de mai. Sauf l'année dernière ! Heureusement, il est de retour en 2016, et pour se faire pardonner de son absence en 2015, le festival passe sur deux jours. L'affiche était absolument monstrueuse avec au programme Gorgoroth, Taake, Archgoat, Black Witchery, la nouvelle sensation Batushka, Mgła, Inquisition, Valkyrja et j'en passe... Il était impossible que je ne fasse pas le voyage vers Kuurne, en banlieue de Courtrai, à quelques encablures de la frontière française du côté de Roubaix.
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Elysian Fields / Swallow - Le Tremplin, Beaumont, 26/05/2016

Rastignac › vendredi 27 mai 2016

C’est le printemps, c’est l’été, c’est l’hiver mais un jour sur trois. Alors pourquoi ne pas sortir enfin de chez soi et aller se balader dans les salles locales pour écouter de la musique d’outre-mer ? Ce fut le pari osé, et j’ai envie de dire, complètement fou, de mettre le nez hors de ma grotte pour aller faire un tour dans la banlieue rurbaine de Clermont-Ferrand pour voir si Jennifer Charles y était. Voici le récit de cette soirée.
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Interview : Radikal Satan + live Report : Agathe Max/Radikal Satan, Lyon (ou presque), le 5 octobre 2015

Dioneo › lundi 19 octobre 2015

Radikal Satan : le nom de ce groupe m’avait sonné dans l’oreille, bien avant que j’entende la moindre note, le plus petit fragment de leurs musiques étonnantes. Il s’était insinué. Bizarre mais à mon sens génial. Sautant par dessus le grotesque en en rajoutant encore, avec ce « k »… Je ne l’ai pas, ne l’avais pas, ne l’ai jamais trouvé ridicule. Ça m’intriguait. Un camarade m’avait dit « tango-doom », ou quelque chose d’approchant. J’avais failli les voir, à Paris… Je ne sais plus pourquoi mais : occasion loupée. Bon… Et puis, une, deux, je ne sais plus combien d’années plus tard, alors que j’étais revenu ici, à Lyon, ce drôle de patronyme était réapparu – comme un indice, un signe… « Radikal Satan à La Triperie ». Ça rendait… Noir, et drôle. Encore une fois : trop… Suffisamment trop – juste assez – pour que ça marche. Ça semblait la promesse d’une soirée aux lumières sang – aux vaisseaux chargés de gnôles et de butins. Et une fois dedans, ç’avait été la secousse, le bel emportement. Et le brasier, oui, mais ça, pragmatiquement, aussi : parce que littéralement on fondait, là-dedans, dans ce petit espace bondé où en effet, nous n’étions venus, pour la plupart, guère portés sur l’eau claire… Les frères argentins de Bordeaux – César et Mauricio (alias Momo) Amarante – y étaient seuls ce soir-là. Contrebasse, doigts munis d’ongles sur la caisse de l’instrument, une guitare parfois ; une cymbale défoncée, qu’il frappait du pied : César ; et Momo : au clavier – tropical et gothique, synthétique enfiévré – quand ce n’était pas au soufflet, accordéon, bandonéon. Leurs deux voix en bribes et éclats. César qui marmonnait des choses entre les morceaux, introductions ou continuations indistinctes, liens à moitié bouffés. Belle soirée, oui – dont j’étais ressorti délesté de tout poids mort, de toutes inutiles réserves… Jour plein, soir de rencontre. Flambée nuit où l’œil portait à perte, à travers. Bien évidemment, il ne m’était pas pensable d’en rester là. J’avais cherché, fouillé. J’avais trouvé cette discographie qui – tout de suite – m’avait semblé dédale où se perdre en tous sens… Zone mouvante et habitée, individus, recoins, enceintes, champs ouverts, foules, petits et grands isolés qui trament en secret, ou qui braillent… – et puis peuplée d’absences, aussi : celle des endroits et celle des êtres. Je m’y étais enfoncé… (Je vous en avais causé, ailleurs, plus longuement – en détaillant, en quelque sorte, comme je pouvais, comme il me semblait entendre). César s’était fendu de quelques précisions à propos de l'album Clochette – bout gravé d’une étrange manière de live, justement, en commentaire de sa chronique dédiée. J’avais saisi l’occasion, prolongé l’échange amorcé, proposé qu’on se « parle de visu », la prochaine fois qu’ils croiseraient dans nos parages, Lyon ou périphérie. Qu’on enregistre ça, aussi… De rendre ça public, ici. Ils étaient d’accord… Avec un « mais ». Qui était un On Ne Sait Pas Quand. Il me disait qu’un nouveau disque serait bientôt enregistré. Qu’ils y seraient quatre, cette fois. Que ça prenait du temps. Que tourner avalait les jours, les semaines, les mois. Que tout ça coûtait de l’argent. « OK, oui mais », alors… Et pourtant, finalement…
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Festival Échos #3 - La Ferme du Faï (Hautes Alpes), les 26 et 27 juin 2015

Dioneo › vendredi 3 juillet 2015

Événement rare, lieu peu commun… La ferme du Faï – corps de bâtisses sis au dessus d’un village nommé Le Saix, dans les Hautes Alpes, à plus de mille mètres d’altitude – accueillait, les 26 et 27 juin derniers, la troisième édition du festival Échos, organisé par l’association Dôme (de Villeurbanne, en région lyonnaise). Le reste du temps la ferme – réaménagée il y a certaines années par des volontaires aux idées non-alignées, non-attentistes, travailleurs, esprits libres d’un genre particulier – héberge des jeunes venus là pour des chantiers, des ateliers, diverses actions culturelles, sociales (j’avoue ne pas connaître tous les détails de cette histoire, de ces programmes)… Pour l’heure – ces deux jours, deux nuits ; plus un dimanche matin le temps que tout le monde émerge – c’est une autre foule, d’autres habitants de passage qui s’y étaient rendus. Pour autre chose. … Autour, il y a la vallée. En face de la pente, une falaise parabolique. Et plantées vis à vis – par ceux-là mêmes qui avaient donc, plus tôt, investi l’endroit – trois trompes, système d’amplification exceptionnel, unique. La plus grande – celle des basses, en béton – éploie ses sept mètres cinquante de diamètre, et douze de long. Celle des aigus, orientable, se tient un peu à l’écart sur sa caisse à roues et à vérins. Les trois – il en a une aussi pour les fréquences médium – reprennent le son de haut-parleurs plantés à leurs bases, les mécaniques enfouies en terre. Et lorsqu’elles sonnent, vibrent, chantent… C’est la falaise, la vallée entière, qui font caisse de résonance, qui renvoient le son, le répercutent, le véhiculent et le démultiplient. Les artistes jouent plus bas, entre une pièce d’eau immobile et l'onde qui passe doucement. C’est tout cela que nous sommes venu chercher. Pour ma part curieux, tâchant de ne rien vouloir de trop précis par avance, me rendant là pour la première fois ; une bonne moitié des musiciens programmés (du moins pour ceux du premier soir) m’étant totalement inconnus. Entrée réservée cinq jours plus tôt. Celui d'après, les gens du Dôme avaient lancé le message : "COMPLET" ; la jauge était pleine. Je me sens heureux de n’avoir pas à rater ça… Samedi dans la journée, nous embarquons, deux camarades et moi. Trois heures – ou un peu plus – de route… En fin d’après-midi, nous y sommes. Ci-dessous, on lira si l’on veut souvenirs et impressions – encore frais – que m’ont laissés ce séjour, ces événements. L’ordre où on les trouvera n’est pas toujours, à coup sûr, celui selon quoi ils sont exactement survenus, tel qu'en attesterait le programme général annoncé, son déroulé objectif… On est prié de croire que j'aurai restitué aussi proche que possible, avec autant de détail qu’il m’aura été loisible, ce que j’ai vécu là-bas le temps de ces quelques dizaines d’heures.
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Hellfest 2014 par Nicko

Nicko › lundi 30 juin 2014

Comme chaque année, le 3ème week-end de juin est synonyme de Pays de la Loire, Clisson et Hellfest ! En effet, le petit monde du metal s'y retrouve pour 3 jours de pure folie intense. "Petit monde", enfin, c'est façon de parler parce que cette année, le festival a fait très très fort... Revenons en cette fin d'année 2013 quand les 4/5ème de l'affiche ont été dévoilés avec des pointures impressionnantes dans quasiment tous les genres metal. Généralement, le festival arrivait à rassembler 2-3 gros poissons et quelques autres groupes majeurs. Là, pour le coup, l'affiche était faramineuse dès le début. Visez un peu : Iron Maiden, Aerosmith, Black Sabbath, Deep Purple, Slayer, Emperor, Soundgarden, Sepultura ou Status Quo, et là, je ne parle que des Mainstages... Je pense n'avoir jamais vu une affiche aussi impressionnante que celle-là ! Le sentiment est d'ailleurs particulier chaque jour de se dire qu'en fin de journée, on assistera au concert d'une (voire deux) véritable légende du genre. Mon inquiétude à ce moment-là se situait surtout au niveau des capacités d'accueil sachant qu'avec une telle affiche (et cela n'a pas loupé), le festival allait être ultra-complet. D'ailleurs, il l'était 5 mois à l'avance ! Eh oui, le festival aura fait un carton total avec plus de 50.000 personnes en moyenne chaque jour !!
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Speyer Grey Mass 2014

Nicko › lundi 7 avril 2014

Les festivals s'enchainent à vitesse grand V ces temps-ci. En 3 mois, je me serais quand même baladé aux Pays-Bas, en Norvège et là en Allemagne pour des festivals metal extrême. Le Speyer Grey Mass est peut-être celui qui a fait le moins parler de lui, mais je pense sincèrement qu'il s'agit du festival à avoir proposé l'affiche la plus homogène en terme de qualité, même si elle reste cantonnée à un cadre purement underground. Et c'est pas plus mal !!
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