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Interview : Zühn

Dioneo › vendredi 10 octobre 2014

J’ai découvert Zühn par un quasi hasard. En cherchant tout autre chose – en continuant de me balader sur le site du label Los Emes Del Oso après y avoir trouvé ce pourquoi j’y étais d’abord venu. J’explorais leur déstabilisant et réjouissant foutoir de catalogue - avec ses objets singuliers, ses albums parfois enregistrés au dictaphones et ses images relevant souvent du montage sauvage, du collage à l'arrache, du brut d’informatique sommaire. Au milieu de tout ça une pochette m’a chopé l’œil. Simple, presque sobre au milieu de ce déchainement de couleurs primaires ; sensuelle très simplement ; une religieuse nue, le sexe caché par un triangle noir mais le vêtement ouvert en grand dévoilant tout son corps. Un nom : Zühn. Et un titre : Los Sueños, Lucifer. "Los Sueños" signifie : Les Rêves... Mon imagination était lancée. Et l’écoute du disque – au son qui plus est cette fois pas du tout lo-fi, pas du tout surproduit mais très lisible, épais – n’avait rien fait pour la calmer… Quatre albums en quatre ans, tous disponibles uniquement en téléchargements gratuits. Aucune indication quant à qui jouait, depuis où… Une prédilection certaines pour l'alchimie des éléments – le feu, la glace – et les thèmes mystiques… Toujours, seulement : une image simple mais évocatrice ; des titres souvent allusifs, noms communs plutôt que phrases, explications. Une vibration prenante - pleine et aérée - dont la richesse se révélait au fil des écoutes. Un doute me venait sur les influences du groupe, ses possibles motifs… Et d’ailleurs était-ce bien un groupe ? Y avait-il vraiment du Earth ou du Morriconne, dans cette musique ? Ou bien des racines plus lointaines, communes à ceux-là – d'Amérique et d'Europe obsédées par un autre Orient ? D'où venait ce souffle vaste ? Cette hantise, cette aspiration que je croyais bien y sentir : d'une fusion, d’une immersion dans l’univers vivant ; aussi, cette conscience aigüe qui y rôdait : de notre solitude ? Renseignement pris – car notre époque permet aussi de contacter d’un seul clic ceux qui sans se cacher ne cherchent pas à s’étaler – Zühn est bien un seul homme - Simon ; la proposition fut lancée - et acceptée - d'une interview. De la quête d’une communion ; de l’incommunicable par les mots ; des guitares à deux sous qui en valent bien certaines autres ; de la musique non-payante mais jamais gratuite… De la nécessité de faire claquer le volume.
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Interview de VLADIMIR BOZAR'N' ZE SHERAF ORKESTAR

Dariev Stands › vendredi 8 mars 2013

Interview réalisée dans la foulée d'un concert de Vladimir Bozar’n’Ze Sheraf Orkestar & Igorrr à la Java, 11 Mai 2012
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CHROME HOOF + ALAMAAILMAN VASARAT au GLAZART, Paris, le 19 Septembre 2011

Dariev Stands › jeudi 22 décembre 2011

Chrome Hoof + Alamaailman Vasarat. Quelle belle affiche. Et quel concert… Deux formations qui ne se connaissaient pas particulièrement, mais réunies ce soir-là sous la bannière fort commode du « rock in opposition » (tout lui monde lui est passé dessus à cette bannière là, un peu comme une certaine sombre et expérimentale ligne éditoriale, si vous voyez c’que j’veux dire). Réunies, donc, sous les auspices de Noir Production, petite structure indépendante qui aura démarré en trombe par l’organisation de concerts de Secret Chiefs 3, Tim Hecker, Legendary Pink Dots… On ne dira jamais assez du bien d’eux, et de leur courage salutaire en ces temps d’austérité financière et culturelle.
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SUN ARAW + High Wolf & Motherfucking, au Grrrrd Zero, Lyon, Vendredi 29 Octobre

Dariev Stands › lundi 1 novembre 2010

Alors que depuis une dizaine d’années, voire plus, il est devenu très à la mode d’employer le mot « psychédélique » à tout propos, dès qu’un groupe sort de l’orthodoxie la plus ordinairement bas du front, sans se préoccupper du sens originel de ce pauvre mot galvaudé à toutes les sauces ; on dirait bien qu’une nouvelle génération de musiciens est en train de faire son trou, décidée à explorer pour de bon le psychédélisme (qui n’est pas vraiment un genre, et encore moins un gimmick, bon courage à qui voudrait en donner une définition). Avec Sun Araw, on est en plein dedans, au cœur du truc, comme si toutes les musiques ayant un jour tenter de flirter avec ces rives lointaines s’étaient donné rendez-vous dans leur creuset pour y danser la gigue de l’espace. Dub, space rock, shoegazing, drone, ambient, tout y passe, mais mélangé dans un tourbillon de sons invraisemblable… Et en live, ça prend une dimension carrément supérieure, croyez-moi
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SECRET CHIEFS 3 à l'Embobineuse, Marseille, le 28 Mai 2010

Dariev Stands › jeudi 3 juin 2010

Les Secret Chiefs 3 dans la cité phocéenne... pfiouh, laissez moi souffler, déjà, laissez moi m'imprégner du pouvoir ésotérique dégagé par cette simple phrase... Foin de considérations cabbalistiques, auxquelles votre serviteur ne comprend pour l'instant pas grand chose (il est d'ailleurs loin d'être le seul puisque c'est le cas d'à peu près tout le monde) , les SC3 ont prouvé ce soir-là qu'ils étaient aussi capables d'envoyer la sauce harissa, et de faire se déhancher un public marseillais plutôt nombreux (pour l'Embobineuse, s'entend...) et chaud comme il se doit pour accueillir ces orientalistes impénitents... Et moi qui n'osais à peine espérer les voir un jour au festival Rock in Opposition, les voilà qui jouent à Marseille ! Je ne sais pas si, en leur temps, Mr Bungle avait joué dans cette ville si bucolique (big up aux apprentis pickpocket marseillais, dont un qui opère près du métro National, et qui n'a pas réussi à me gauler mon portable), mais les SC3 ont sué sang et eau - costumes de Jedi oblige - pour égaler les prestations légendaires du groupe culte dont fit jadis partie Trey Spruance, seul membre de Bungle à faire encore partie des SC3, puisqu'il en est le leader. D'ailleurs, tant qu'on parle de leur accoutrement si particulier, de ces costumes à capuche similaires à ceux des Jedi, sans doute pour évoquer un genre d'ordre secret et gnostique, il convient de se demander qui de SC3 ou de Sunn0))) les a utilisés en premier sur scène... Perso, j'ai ma petite idée sur la question, pas vous ?
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