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Hellfest 2023 - par Nicko

Nicko › dimanche 6 août 2023

Le retour à la normale est semble-t-il acté, la pandémie est maintenant derrière nous, les habitudes peuvent reprendre. Le Hellfest fait partie du paysage des festivals estivaux et après une édition double XXL sur 7 jours de concerts, on revient à un rythme plus conventionnel de 4 jours. Bien qu'à la base, on restait sur un festival sur 3 jours avant la pandémie, nous avions eu lors de la dernière édition pré-Covid en 2019 le Knotfest en guise d'apéro du Hellfest ce qui revenait à un gros festival sur 4 jours qui semble devenu dorénavant la norme pour le festival clissonnais. Comme c'est la tradition, il n'y a pas en cette année 2023 d'artistes ayant joué l'année précédente, qui avait quand même accueilli un peu plus de 350 groupes ! Pour citer un ami ayant joué l'année dernière, "si tu joues dans un groupe de metal, c'est que forcément tu as joué au Hellfest en 2022 !". Même si bien évidemment il s'agit d'une boutade, cela montre bien qu'il serait difficile de proposer une affiche aussi exceptionnelle que l'année dernière. Et il faut bien reconnaître qu'à première vue, cette édition 2023 s'annonçait, pour moi, moins forte que les précédentes. Mais d'un autre côté, elle a proposé un nombre très important de groupes récents, de scènes musicales moins old-school dans son ensemble. Et alors que beaucoup critiquaient le Hellfest pour proposer principalement des groupes établis et autres dinosaures du rock avec une cinquante d'années de carrière au compteur. Là, on a une sorte de mélange des générations qui finalement pouvait s'annoncer prometteur. En guise de têtes d'affiche, on a quand même droit à du bankable avec pour les trois quarts plus de quarante ans de carrière au compteur avec Kiss, Mötley Crüe, Iron Maiden auxquels se sont ajoutés les Américains de Slipknot. Pour moi, cette édition allait être celle des découvertes et de l'ouverture d'esprit. Finalement, il s'agit exactement de ce que représente ce festival, l'un des tout premiers à avoir été aussi éclectique musicalement.
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Cryptic Fest 2023

Nicko › dimanche 23 avril 2023

Et voilà un nouveau festival qui a déboulé cette année en région parisienne. Le Cryptic Fest s'est déroulé le 1er avril dernier dans les Yvelines à Saint-Germain en Laye dans la salle de La Clef, qui avait déjà accueilli le Wolf Throne Festival il y a maintenant 10 ans. Voici donc le récit de ce baptème du feu !
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50 ans de Serge Modular au SMEM avec Thomas Ankersmit & Francisco Meirino

Cinabre › lundi 17 avril 2023

50 ans. 50 ans que Serge Modular produit ses machines étranges dont « le design intemporel », nous rappelle Thomas Ankersmit, marquera de son empreinte sonore les deux concerts de cette soirée anniversaire très spéciale au musée du SMEM.
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Hellfest 2022 - Partie 2

Nicko › dimanche 7 août 2022

Cette année, le Hellfest s'est déroulé en deux week-ends consécutifs avec une pause salvatrice de trois jours entre chaque. nous avons décidé de faire un aller-retour chez nous pour vaquer à nos occupations (boulot/école/repos/donner à manger au chat, etc) et deux jours plus tard, hop, retour dans le TGV pour les quatre derniers jours de cette édition XXL. Alors même si on peut considérer que c'est comme enchainer deux festivals sur deux week-ends consécutifs, il faut quand se dire que le Hellfest est particulièrement intense. La plage horaire chaque jour va de 10H30 à 2h du matin avec à chaque fois trois groupes en simultanée, donc autant de chance de voir un groupe susceptible de nous intéresser. Et le poids des ans ne se fait pas ressentir que pour les musiciens, aussi pour nous festivaliers, habitués à aller à ce genre d'événements depuis des années. Et là, cette année, c'est particulièrement sportif ! Ces quelques jours de repos n'auront pas été de trop !
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Interview avec Sylvain Bégot de Monolithe

Ntnmrn › jeudi 21 avril 2022

Nous connaissions Sylvain Bégot comme frontman d'un groupe de doom français de premier plan, Monolithe, mais il est aussi désormais l'auteur d'une exigeante émission sur le metal, "Dans le Secret des Dieux", à découvrir absolument. Cet entretien-fleuve est l'occasion de revenir sur sa musique, son podcast, et sa passion pour le metal.
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Hellfest 2019

Nicko › lundi 5 août 2019

Et c'est reparti pour une nouvelle édition ! Le Hellfest est véritablement un rendez-vous immanquable dans l'année. Même si sa popularité ne cesse d'augmenter, que l'ambiance est chaque année de plus en plus différente des débuts, il faut bien reconnaître qu'on est bluffé à chaque fois par l'affiche proposée et les conditions d'accueil. Le Hellfest s'est imposé comme l'un des plus grands festival metal au monde (seul le Wacken Open Air doit encore le concurrencer) et il faut bien reconnaître que leur succès a jusqu'à présent été amplement mérité. Cette année, en plus de l'affiche traditionnelle sur 3 jours avec environ 160 groupes devant jouer sur les 6 scènes, nous avons eu droit à un autre festival la veille du début des hostilités, avec la venue du Knotfest et ses 10 groupes, sur les Mainstages du Hellfest. Concernant le Hellfest cuvée 2019, je dois avouer que pour une fois, l'affiche proposée nous convenait un peu moins, a priori, que les éditions précédentes. Certes, il proposait une triple affiche intéressante à plus d'un titre avec Manowar, Kiss et Tool (même si personnellement seuls les Kings Of Metal m'intéressaient particulièrement), mais sur la globalité des 6 scènes, le choix des groupes nous a moins impressionnés que les éditions précédentes. Reste quand même des moments à ne pas louper, comme les adieux à la scène de Slayer, Lynyrd Skynyrd et Kiss (quoique pour ces derniers temps, on ne sait jamais vraiment si ce n'est pas qu'un au revoir...), les performances attendues d'Emperor, Whitesnake, Tormentor, ZZ Top ou King Diamond par exemple. Bref, même avec une affiche a priori légèrement moins intéressantes vis-à-vis de nos goûts, il y avait de quoi faire...
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John Zorn - The Bagatelles (Jeudi 11 Juillet 2019 - New Morning)

(N°6) › samedi 13 juillet 2019

A quelque chose malheur est bon. On ne connait jamais la portée des évènements qui se produisent. John Zorn et sa bande devaient se produire à la Salle Pleyel à Paris le 11 Juillet dernier pour interpréter les Bagatelles, nouvelles compositions de l'infatigable new-yorkais. Et puis le concert est annulé une semaine avant, pour "raisons techniques". Au-delà du lol magistral, de quoi être dégouté. C'était sans compter l'éthique de Zorn, qui n'est plus à démontrer mais qui quand même faut chaud au coeur. Pas question pour lui de ne pas jouer devant son public à Paris le jour dit, donc voilà qu'il se replie en catastrophe au New Morning, petit club de jazz culte un peu craspect mais délicieusement vintage au coeur du Paris populaire (si, ça existe encore). Avec un prix à l'avenant. L'annulation de Pleyel se transforme ainsi en bénédiction...
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Brendan Perry / Hiver Pool - Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand, 19/02/2019

Rastignac › mercredi 20 février 2019

Pleine lune, temps clair, chaleur montante malgré le calendrier hivernal : météo idéale pour aller se perdre en écoutant les mélodies violettes et brumeuses de Brendan Perry, dans une salle de concert au loin, enfin, au plus près possible...
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Hellfest 2017

Nicko › lundi 31 juillet 2017

Sans vouloir paraphraser mes précédents reportages sur le Hellfest, le festival est, tel le Wacken Open Air, un rendez-vous incontournable et récurrent année après année. Mi-juin, on sait qu'on a le rituel du Hellfest, et ce, pour l'instant, quel que soit l'affiche proposée ! Cette année, tous les pass 3-jours sont partis sans qu'une seule annonce de groupes n'ait été faite ! De toute manière, il faut bien avouer que jusqu'à présent, nous avons été rarement déçus par l'affiche, le festival étant tellement éclectique que forcément, nous allons trouver de quoi nous sustenter ! Cette année, les 3 têtes d'affiche proposées sont les vétérans de Deep Purple, Aerosmith (qui annoncent tous les deux cette tournée comme étant leur dernière sur le vieux continent) ainsi que Linkin Park. A côté de ça, nous avons tout un tas de grosses pointures dans divers style comme Behemoth, Rob Zombie, Airbourne, Apocalyptica, Prophets of Rage, Slayer et tant d'autres dans les autres scènes en black, death, doom, punk, rock, stoner, hardcore.
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Magma - Coopérative de mai, Clermont Ferrand, 17/03/2017

Rastignac › samedi 18 mars 2017

Je lisais l’autre jour les propos d’un homme qui comparait l’idiotie avec l'audace, la stupidité avec les satellites géostationnaires, et, enfin, l’inculture avec la pâte à tartiner sans gluten, sans sucre, sans huile de palme, et sans pâte à tartiner. Je me suis dit : « c’est pas faux. Mais en même temps, qui sait ? » ; eh bien, messieurs dames les robots de la DGSI, de la NSA ou du Kremlin, chers espions de Google, Pirelli, Michelin, cher Dare Dare Motus, ma chère Clémentine, mes chers reptiliens illuminato, et, surtout, cher lectorat, je crois bien que je rentrais jusqu'à cette nuit dans toutes les catégories citées : je tournais autour de la terre, j’osais tout, j’en étalais partout. Jusqu’à la révélation d’une beauté fondamentale : celle rencontrée lors de mon tout premier concert de Magma.
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Interview : Shaxul

Ntnmrn › mercredi 22 février 2017

Shaxul est une figure majeure du Metal français : hier co-fondateur de Hirilorn et Deathspell Omega, aujourd'hui propriétaire de l'écurie internationale Legion of Death et fervent défenseur du "Hard Metal" pictavien avec Manzer, sa verve et son franc-parler n'ont pas tari en plus de 20 ans au service des arts noirs. La preuve en interview, qui malgré quelques accrocs est l'occasion d'un retour intéressant sur son parcours, sa vision du Metal, et ses dernières sorties.
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Ekstasis - Chaos de Flore, Chanonat, 15/07/2016

Rastignac › samedi 16 juillet 2016

Il fait si bon se coller les fesses sur des pierres, sous les chênes et les pins, sans savoir vraiment où l’on se trouve, même si un arrière-goût d’éternel retour traine en fond de bouche. Cela m’arrive régulièrement ce genre de sentiment, ça rappelle quelque chose, on est déjà passé par ici. En même temps, c’est normal, les pierres, les arbres, on en voit depuis longtemps, un peu partout.
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Roadburn 2016

Rastignac › vendredi 22 avril 2016

Petite ville choupinette, Tilburg, coincée entre Eindhoven, Breda et Bois-le-Duc est le genre d’endroit où le touriste moyen ne s’arrêtera pas, sauf s’il est amateur de bière trappiste, de poney fringuant ou de ballades à vélo au milieu des champs, forêts et maisons en briquette ; par contre le métalleux, le curieux, ou l’amateur de psychédélie plus ou moins forte connait bien le nom de Tilburg. Foyer de concerts se passant au 013 « Poppodium », la ville accueille notamment le joli Netherland Deathfest et le Roadburn Festival dont je vais vous parler. Bande d’impies hippies.
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Black Christmass 2015

Nicko › dimanche 31 janvier 2016

Comme l'année dernière, le Black Christmass propose une affiche particulièrement alléchante pour ne pas dire exceptionnelle. Visez un peu ces têtes d'affiche, Venom, Mayhem (pour un show exclusif autour de leur album emblématique "De mysteriis dom Sathanas") ainsi que Marduk qui fête ici ses 25 années avec deux shows (un chaque soir, comme l'année passée). Vous en conviendrez facilement, il était impossible que je manque cette deuxième édition du festival.
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Mörkaste Småland 2015

Nicko › lundi 26 octobre 2015

Pour bien débuter l'automne, quoi de mieux qu'un bon petit festival ? Qui plus est, un festival en plein milieu de la campagne suédoise ! Le Mörkaste Småland est un nouveau festival créé en 2014 et situé à Hultsfred, à peu près à mi-chemin entre Stockholm et Copenhague dans la région du Småland (d'où le nom du festival, qui signifie "Le plus sombre Småland"). La ville est connue pour avoir accueilli pendant une vingtaine d'années le Hultsfred Festival, festival le plus important de Suède. Depuis quelques années, ce festival s'est exporté à Stockholm. Le Mörkaste Småland se veut quant à lui plus porté sur le metal extrême avec au programme ici, du bons gros black et death metal !
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Interview : Radikal Satan + live Report : Agathe Max/Radikal Satan, Lyon (ou presque), le 5 octobre 2015

Dioneo › lundi 19 octobre 2015

Radikal Satan : le nom de ce groupe m’avait sonné dans l’oreille, bien avant que j’entende la moindre note, le plus petit fragment de leurs musiques étonnantes. Il s’était insinué. Bizarre mais à mon sens génial. Sautant par dessus le grotesque en en rajoutant encore, avec ce « k »… Je ne l’ai pas, ne l’avais pas, ne l’ai jamais trouvé ridicule. Ça m’intriguait. Un camarade m’avait dit « tango-doom », ou quelque chose d’approchant. J’avais failli les voir, à Paris… Je ne sais plus pourquoi mais : occasion loupée. Bon… Et puis, une, deux, je ne sais plus combien d’années plus tard, alors que j’étais revenu ici, à Lyon, ce drôle de patronyme était réapparu – comme un indice, un signe… « Radikal Satan à La Triperie ». Ça rendait… Noir, et drôle. Encore une fois : trop… Suffisamment trop – juste assez – pour que ça marche. Ça semblait la promesse d’une soirée aux lumières sang – aux vaisseaux chargés de gnôles et de butins. Et une fois dedans, ç’avait été la secousse, le bel emportement. Et le brasier, oui, mais ça, pragmatiquement, aussi : parce que littéralement on fondait, là-dedans, dans ce petit espace bondé où en effet, nous n’étions venus, pour la plupart, guère portés sur l’eau claire… Les frères argentins de Bordeaux – César et Mauricio (alias Momo) Amarante – y étaient seuls ce soir-là. Contrebasse, doigts munis d’ongles sur la caisse de l’instrument, une guitare parfois ; une cymbale défoncée, qu’il frappait du pied : César ; et Momo : au clavier – tropical et gothique, synthétique enfiévré – quand ce n’était pas au soufflet, accordéon, bandonéon. Leurs deux voix en bribes et éclats. César qui marmonnait des choses entre les morceaux, introductions ou continuations indistinctes, liens à moitié bouffés. Belle soirée, oui – dont j’étais ressorti délesté de tout poids mort, de toutes inutiles réserves… Jour plein, soir de rencontre. Flambée nuit où l’œil portait à perte, à travers. Bien évidemment, il ne m’était pas pensable d’en rester là. J’avais cherché, fouillé. J’avais trouvé cette discographie qui – tout de suite – m’avait semblé dédale où se perdre en tous sens… Zone mouvante et habitée, individus, recoins, enceintes, champs ouverts, foules, petits et grands isolés qui trament en secret, ou qui braillent… – et puis peuplée d’absences, aussi : celle des endroits et celle des êtres. Je m’y étais enfoncé… (Je vous en avais causé, ailleurs, plus longuement – en détaillant, en quelque sorte, comme je pouvais, comme il me semblait entendre). César s’était fendu de quelques précisions à propos de l'album Clochette – bout gravé d’une étrange manière de live, justement, en commentaire de sa chronique dédiée. J’avais saisi l’occasion, prolongé l’échange amorcé, proposé qu’on se « parle de visu », la prochaine fois qu’ils croiseraient dans nos parages, Lyon ou périphérie. Qu’on enregistre ça, aussi… De rendre ça public, ici. Ils étaient d’accord… Avec un « mais ». Qui était un On Ne Sait Pas Quand. Il me disait qu’un nouveau disque serait bientôt enregistré. Qu’ils y seraient quatre, cette fois. Que ça prenait du temps. Que tourner avalait les jours, les semaines, les mois. Que tout ça coûtait de l’argent. « OK, oui mais », alors… Et pourtant, finalement…
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Festival Échos #3 - La Ferme du Faï (Hautes Alpes), les 26 et 27 juin 2015

Dioneo › vendredi 3 juillet 2015

Événement rare, lieu peu commun… La ferme du Faï – corps de bâtisses sis au dessus d’un village nommé Le Saix, dans les Hautes Alpes, à plus de mille mètres d’altitude – accueillait, les 26 et 27 juin derniers, la troisième édition du festival Échos, organisé par l’association Dôme (de Villeurbanne, en région lyonnaise). Le reste du temps la ferme – réaménagée il y a certaines années par des volontaires aux idées non-alignées, non-attentistes, travailleurs, esprits libres d’un genre particulier – héberge des jeunes venus là pour des chantiers, des ateliers, diverses actions culturelles, sociales (j’avoue ne pas connaître tous les détails de cette histoire, de ces programmes)… Pour l’heure – ces deux jours, deux nuits ; plus un dimanche matin le temps que tout le monde émerge – c’est une autre foule, d’autres habitants de passage qui s’y étaient rendus. Pour autre chose. … Autour, il y a la vallée. En face de la pente, une falaise parabolique. Et plantées vis à vis – par ceux-là mêmes qui avaient donc, plus tôt, investi l’endroit – trois trompes, système d’amplification exceptionnel, unique. La plus grande – celle des basses, en béton – éploie ses sept mètres cinquante de diamètre, et douze de long. Celle des aigus, orientable, se tient un peu à l’écart sur sa caisse à roues et à vérins. Les trois – il en a une aussi pour les fréquences médium – reprennent le son de haut-parleurs plantés à leurs bases, les mécaniques enfouies en terre. Et lorsqu’elles sonnent, vibrent, chantent… C’est la falaise, la vallée entière, qui font caisse de résonance, qui renvoient le son, le répercutent, le véhiculent et le démultiplient. Les artistes jouent plus bas, entre une pièce d’eau immobile et l'onde qui passe doucement. C’est tout cela que nous sommes venu chercher. Pour ma part curieux, tâchant de ne rien vouloir de trop précis par avance, me rendant là pour la première fois ; une bonne moitié des musiciens programmés (du moins pour ceux du premier soir) m’étant totalement inconnus. Entrée réservée cinq jours plus tôt. Celui d'après, les gens du Dôme avaient lancé le message : "COMPLET" ; la jauge était pleine. Je me sens heureux de n’avoir pas à rater ça… Samedi dans la journée, nous embarquons, deux camarades et moi. Trois heures – ou un peu plus – de route… En fin d’après-midi, nous y sommes. Ci-dessous, on lira si l’on veut souvenirs et impressions – encore frais – que m’ont laissés ce séjour, ces événements. L’ordre où on les trouvera n’est pas toujours, à coup sûr, celui selon quoi ils sont exactement survenus, tel qu'en attesterait le programme général annoncé, son déroulé objectif… On est prié de croire que j'aurai restitué aussi proche que possible, avec autant de détail qu’il m’aura été loisible, ce que j’ai vécu là-bas le temps de ces quelques dizaines d’heures.
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Hellfest 2015

Rastignac › mardi 23 juin 2015

Hellfest 2015 ! Ce festival est maintenant celui des superlatifs metal : plus de groupes, plus de gros groupes, plus de clients potentiels, plus de flics, plus de bouffe, plus d'urinoirs... mais aussi celui de la quadrature du cercle, si l'on se prend un peu à l'arrache pour aller là-bas : moins de places disponibles, pas beaucoup de trains, des taxis nombreux mais chers... faut dire que je correspond à un profil de festivalier particulier (mais j'étais pas le seul, c'est sûr) : pas du coin, ayant acheté les billets bien tard sur la bourse aux billets de la mort, ne trouvant donc pas à se loger dans Clisson ni à 30 bornes aux alentours car trop à la bourre, trop déglingué pour oser affronter les dures réalités des campings remplis de métalleux chantants, chopant un hôtel sur Nantes en comptant sur l'imaginaire des organisateurs pour donner à chaque heure des navettes entre Clisson et la métropole toute proche... Nantes fut une étape pour plein de festivaliers (la gare, l'aéroport), mais c'est aussi un des lieux de résidence de nombre de festivaliers - il suffisait de voir les rues le jeudi soir dans le centre ville, celui des bars et des restos, ambiance méga-patche ! Je souligne à chaud cet aspect car il est maintenant d'une importance primordiale : vous devez acheter les billets rapidement, et trouver également très rapidement voire louer d'une année sur l'autre votre hébergement si vous êtes trop fatigué pour camper à la dure ou trop pauvre pour aller toper le gite à 1000 euros la nuit dans le Château du Puy du Fou, à vous faire emmener par votre chauffeur particulier devant l'entrée du rond point du fameux Leclerc metal binouze merguez. Les aspects extra-musicaux seront donc nombreux dans ce petit report car ils ont déterminé franchement ma réception du festival et in fine de la musique produite par un line-up encore impressionnant, même si je trouve qu'il efface toujours plus les racines hardcore de ce festival fondé sur les cendres du Furyfest.
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