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Live report : Distorted Pony + Cani Sciorrí + The Missing Leech - 19/06/2018, Sala BeGood (Barcelona).

Dioneo › vendredi 22 juin 2018

Nous voilà dans la ville. Vingt ans que je n'y avais pas mis les pieds. Davantage de touristes - ça cause français partout, dans le Gotic et le Born, ça a débordé de l'Affre Rambla... Des gens en maillots de foot de toutes les nations - saison oblige - un peu dans tous les coins aussi. On fuit dans les parcs où crécellent les perruches et dans les recoins, les incroyables rues d'ombres étroites quitte à se cogner les remontées d'égouts à deux pas des usines à tapas, pour ne pas trop s'y reconnaître. Le contraste est beau, le tranché fait chocs, surgissements. Aussi : des drapeaux jaunes-rouges à l'étoile unique, une fenêtre sur deux au bas mot. On marche, beaucoup - dans les dix bornes par jours à vue de nez, on s'en tient à ce qu'on avait dit : pas d'autres moyens de transport, si perte-de-vue que puisse être la cité... Trop de monde en bord de mer aussi, on ne s'est pas attardé. On verra plus tard que ça grouille pire autour de la Sagrada - pas finie (à jamais ?), imposant machin, au vrai assez extraordinaire. Pour l'heure on cherche - pas longtemps, la Compagnonne est une vraie boussole humaine ! On trouve. On entre. Passer des portes...
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Interview : Radikal Satan + live Report : Agathe Max/Radikal Satan, Lyon (ou presque), le 5 octobre 2015

Dioneo › lundi 19 octobre 2015

Radikal Satan : le nom de ce groupe m’avait sonné dans l’oreille, bien avant que j’entende la moindre note, le plus petit fragment de leurs musiques étonnantes. Il s’était insinué. Bizarre mais à mon sens génial. Sautant par dessus le grotesque en en rajoutant encore, avec ce « k »… Je ne l’ai pas, ne l’avais pas, ne l’ai jamais trouvé ridicule. Ça m’intriguait. Un camarade m’avait dit « tango-doom », ou quelque chose d’approchant. J’avais failli les voir, à Paris… Je ne sais plus pourquoi mais : occasion loupée. Bon… Et puis, une, deux, je ne sais plus combien d’années plus tard, alors que j’étais revenu ici, à Lyon, ce drôle de patronyme était réapparu – comme un indice, un signe… « Radikal Satan à La Triperie ». Ça rendait… Noir, et drôle. Encore une fois : trop… Suffisamment trop – juste assez – pour que ça marche. Ça semblait la promesse d’une soirée aux lumières sang – aux vaisseaux chargés de gnôles et de butins. Et une fois dedans, ç’avait été la secousse, le bel emportement. Et le brasier, oui, mais ça, pragmatiquement, aussi : parce que littéralement on fondait, là-dedans, dans ce petit espace bondé où en effet, nous n’étions venus, pour la plupart, guère portés sur l’eau claire… Les frères argentins de Bordeaux – César et Mauricio (alias Momo) Amarante – y étaient seuls ce soir-là. Contrebasse, doigts munis d’ongles sur la caisse de l’instrument, une guitare parfois ; une cymbale défoncée, qu’il frappait du pied : César ; et Momo : au clavier – tropical et gothique, synthétique enfiévré – quand ce n’était pas au soufflet, accordéon, bandonéon. Leurs deux voix en bribes et éclats. César qui marmonnait des choses entre les morceaux, introductions ou continuations indistinctes, liens à moitié bouffés. Belle soirée, oui – dont j’étais ressorti délesté de tout poids mort, de toutes inutiles réserves… Jour plein, soir de rencontre. Flambée nuit où l’œil portait à perte, à travers. Bien évidemment, il ne m’était pas pensable d’en rester là. J’avais cherché, fouillé. J’avais trouvé cette discographie qui – tout de suite – m’avait semblé dédale où se perdre en tous sens… Zone mouvante et habitée, individus, recoins, enceintes, champs ouverts, foules, petits et grands isolés qui trament en secret, ou qui braillent… – et puis peuplée d’absences, aussi : celle des endroits et celle des êtres. Je m’y étais enfoncé… (Je vous en avais causé, ailleurs, plus longuement – en détaillant, en quelque sorte, comme je pouvais, comme il me semblait entendre). César s’était fendu de quelques précisions à propos de l'album Clochette – bout gravé d’une étrange manière de live, justement, en commentaire de sa chronique dédiée. J’avais saisi l’occasion, prolongé l’échange amorcé, proposé qu’on se « parle de visu », la prochaine fois qu’ils croiseraient dans nos parages, Lyon ou périphérie. Qu’on enregistre ça, aussi… De rendre ça public, ici. Ils étaient d’accord… Avec un « mais ». Qui était un On Ne Sait Pas Quand. Il me disait qu’un nouveau disque serait bientôt enregistré. Qu’ils y seraient quatre, cette fois. Que ça prenait du temps. Que tourner avalait les jours, les semaines, les mois. Que tout ça coûtait de l’argent. « OK, oui mais », alors… Et pourtant, finalement…
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Animal Collective, Pig Out, Caribou, Rusty Santos, Jane, Robin Guthrie, Radio Dept..MIDI FESTIVAL, villa de noailles, Hyères, du 27 au 29 Juillet 2007

Dariev Stands › vendredi 13 juin 2008

Certains parmis vous, nottament les amateurs d’electro (je sais que vous vous cachez, petits canaillous), se rappellent peut-être avec nostalgie du festival AquaPlanning de Hyères, qui s’était éteint de triste manière en 2004 pour cause de "manque de soutien financier et logistique de la municipalité", ce qui n’a rien d’étonnant vu que le maire de la ville n’a pas changé en plus de vingt ans… C’était un festival fièrement orienté electro, se déroulant à la fois sur la plage et sur le site de la Villa de Noailles - lieu enchanteur sur lequel j’aurai l’occasion de revenir – et ayant eu la chance d’acceuillir depuis 99 la crème de la crème. Aphex Twin, Plaid, Mu-Ziq, Herbert, Air, M83 lorsqu’ils étaient encore tout bourgeonnants, Chicks on speed, Rapture, LCD Soundsystem, Fad gadget, Bertrand burgalat, I-F, The Hacker, To Rococo Rot… Excusez du peu.
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AES DANA - interview avec Taliesin (guitares)

Nicko › dimanche 10 avril 2005

Le vient de sortir son 1er album longue durée, "La chasse sauvage". C'est un de leur guitariste, Taliesin, qui nous fait une petite présentation du sextette ainsi que de ses projets futurs.
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