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Gadget / Cavalerie / Mathems and Tricks - Raymond Bar, Clermont-Ferrand, 22/04/2023

Rastignac › mardi 25 avril 2023

Le Raymond Bar déménage. Planté depuis environ vingt ans dans un quartier loin de tout, coincé entre la gare et le Vieux Port, il n'était pas le plus à plaindre ! Mais...
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Interview avec Aclin

Ntnmrn › dimanche 18 septembre 2022

Après avoir sorti l'an dernier ses belles Avant-dernières chansons, Aclin, chansonnier et compositeur, passe cette année du piano à l'orchestre numérique et de l'urbain au rural avec un nouvel EP intitulé Sous les éoliennes. L'occasion d'une rencontre pour discuter de sa musique, à mi-chemin entre Bach, Radiohead et Léo Ferré, que l'artiste définit comme "une humble tentative de réappropriation" visant à "arracher aux griffes des réactionnaires le thème de l’ancrage, arracher à celles d’Hollywood le monopole de l’héroïsme".
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Interview avec Mina Sang

Ntnmrn › vendredi 25 février 2022

Mina Sang est une artiste franco-belge, campée sur le Plateau de Millevaches, qui produit une musique à la fois inquiétante et vive, à mi-chemin entre l’electro et la chanson. « Dans la nuit », son très bon premier disque paru en 2021, est une sorte de méditation cosmique sous les boules à facettes.
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Kwato, The Copycunts, Bleakness, Union Jack - Raymond Bar, Clermont-Ferrand, 09/03/2019

Rastignac › dimanche 10 mars 2019

Il y en a un sur cent, et pourtant ils existent : les samedi soirs en dehors de chez soi à faire autre chose que recommencer un Neme jeu de rôle sur console ! Oui, le chroniqueur sort parfois de chez lui. Et si ce soir, j'avais envie de me casser de chez moi, c'est aussi parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de concert de hardcore punk. Et kiki y a pour satisfaire les besoins de sons entrainants et néanmoins violents ? Le Raymond Bar de Clermont pardi.
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Brutal Assault 2018

Rastignac › mardi 14 août 2018

Au-delà des montagnes, niché au milieu de la grande plaine se dresse la forteresse de Josefov. Construite il y a longtemps, ce reste du royaume d'Autriche devait prendre sévèrement racine au vu de la taille des plantes et arbres coupés bien ras que l'on peut voir sur une partie de ses murs. Vous vous demandez comment je sais ça ? Eh bien c'est simple : j'y étais cette semaine. Et qu'est-ce que je pouvais bien foutre là-bas ? Du tourisme amateur de trucs militaires ou de machins abandonnés à la Fort Boyard ? Mais non, je vous donne ma langue au chat : je me suis tout simplement rincé la gorge et la tête au Brutal Assault !
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Metallica - Halle Tony Garnier, Lyon 7e, 12/09/2017

Rastignac › mercredi 13 septembre 2017

Metallica. Je pense que je ne serais pas ici à écrire des bêtises sur des groupes de funeral depressive black death australian doom sans Metallica. Pourquoi ? Parce que ce fut le premier back patch, le premier hard rock magazine (cette couverture avec notre James Hetfield et sa coupe de cheveux post black album... particulière), parce que, malgré toute la déliquescence de leur production musicale qui à mes yeux fut fatale dès la publication de « Load » et leur relookage en petits minets vaguement goths, Metallica restera un groupe majeur dans la propagation du métal angoissé, angoissant, blasé, sombre, et parfois même, comme l’atteste certaines compositions de feu Cliff, d’une certaine expérimentation sonore dans un genre, le thrash metal, plutôt bien dans les clous dès le début des années 1980. Alors, quand des amis me proposèrent d’aller les voir, je n’ai pas trop réfléchi, malgré le prix exorbitant de la place et un dernier album qui m’a seulement confirmé toute la maladresse mélodique, toute la sécheresse de composition d’un groupe maintenant presque à l’état de coma créatif, mais qui a semble-t-il beaucoup encore à donner à son public in vivo de manière très jouasse comme on va le voir.
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Roadburn 2016

Rastignac › vendredi 22 avril 2016

Petite ville choupinette, Tilburg, coincée entre Eindhoven, Breda et Bois-le-Duc est le genre d’endroit où le touriste moyen ne s’arrêtera pas, sauf s’il est amateur de bière trappiste, de poney fringuant ou de ballades à vélo au milieu des champs, forêts et maisons en briquette ; par contre le métalleux, le curieux, ou l’amateur de psychédélie plus ou moins forte connait bien le nom de Tilburg. Foyer de concerts se passant au 013 « Poppodium », la ville accueille notamment le joli Netherland Deathfest et le Roadburn Festival dont je vais vous parler. Bande d’impies hippies.
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Interview : Mesdames + Live Report : Mesdames/Rozi Plain, Lyon (La Triperie), le 13 octobre 2015

Dioneo › vendredi 13 novembre 2015

Il y a des soirées chaleureuses qui concluent des jours gris, pas très gais. On s’y rend – à l’endroit familier ; ou quelquefois inconnu – et soudain tout change. Sur le chemin, même, on se détend. On prévoit… Mais pas trop. J’avais vu Mesdames, groupe de Chambéry, dans cette même salle – La Triperie, dans les Pentes, le quartier de la Croix Rousse, à Lyon – une première fois, un an à peine plus tôt, en 2014. J'avais été soufflé, tout de suite, par leur énergie ; et l’impression, aussi, d’une délicatesse ; ou plutôt, ou surtout : d’une sensibilité vive, à vif, derrière l’agitation. Compositions remuées et fines… Musique pas cernable. Qu’eux-mêmes ne semblaient pas savoir trop, vouloir vraiment définir, nommer, rattacher… Les morceaux qu’ils avaient joués ce soir là n’étaient pas ceux de l’album qu’ils vendaient, à la fin, au stand. Les versions en studio de ceux-là restaient à venir… J’avais ramené l’objet chez moi, toujours, dans sa pochette-carton un peu rugueuse, avec son titre impossible – Mesdamus Werke Verzeichnis… a-t-on idée. J’avais écouté – et donc découvert, puisque ces chansons en étaient d’autres. J’avais aimé. Beaucoup. On avait idées… J’avais trouvées celles-ci, de pistes, un peu moins rudes, moins vertement balancées que celles entendues en direct. Je vous en avais parlé, en chronique. Et puis… Je m’étais dit qu’ils repasseraient bien par là. On avait discuté un peu – échangé par mails – avec Loup Uberto, chanteur et claviériste, ensuite. Ça leur allait, qu’on cause… Ça leur disait, oui, à la prochaine, qu’on se rencontre. Le deuxième album était arrivé. Pas beige-recyclé, cette fois, mais le fourreau en couleurs qui crient. Et dans les « sillons » – guillemets, puisque que l’objet n’existait alors qu’en CD, que ceux-là n’en on pas vraiment, que ça porte d’autres noms… – ça vibrait plus rudement, aussi ! Fichtre… Ils revenaient, repassaient dans mes parages. Il était dit que j’y serai.
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Interview : Radikal Satan + live Report : Agathe Max/Radikal Satan, Lyon (ou presque), le 5 octobre 2015

Dioneo › lundi 19 octobre 2015

Radikal Satan : le nom de ce groupe m’avait sonné dans l’oreille, bien avant que j’entende la moindre note, le plus petit fragment de leurs musiques étonnantes. Il s’était insinué. Bizarre mais à mon sens génial. Sautant par dessus le grotesque en en rajoutant encore, avec ce « k »… Je ne l’ai pas, ne l’avais pas, ne l’ai jamais trouvé ridicule. Ça m’intriguait. Un camarade m’avait dit « tango-doom », ou quelque chose d’approchant. J’avais failli les voir, à Paris… Je ne sais plus pourquoi mais : occasion loupée. Bon… Et puis, une, deux, je ne sais plus combien d’années plus tard, alors que j’étais revenu ici, à Lyon, ce drôle de patronyme était réapparu – comme un indice, un signe… « Radikal Satan à La Triperie ». Ça rendait… Noir, et drôle. Encore une fois : trop… Suffisamment trop – juste assez – pour que ça marche. Ça semblait la promesse d’une soirée aux lumières sang – aux vaisseaux chargés de gnôles et de butins. Et une fois dedans, ç’avait été la secousse, le bel emportement. Et le brasier, oui, mais ça, pragmatiquement, aussi : parce que littéralement on fondait, là-dedans, dans ce petit espace bondé où en effet, nous n’étions venus, pour la plupart, guère portés sur l’eau claire… Les frères argentins de Bordeaux – César et Mauricio (alias Momo) Amarante – y étaient seuls ce soir-là. Contrebasse, doigts munis d’ongles sur la caisse de l’instrument, une guitare parfois ; une cymbale défoncée, qu’il frappait du pied : César ; et Momo : au clavier – tropical et gothique, synthétique enfiévré – quand ce n’était pas au soufflet, accordéon, bandonéon. Leurs deux voix en bribes et éclats. César qui marmonnait des choses entre les morceaux, introductions ou continuations indistinctes, liens à moitié bouffés. Belle soirée, oui – dont j’étais ressorti délesté de tout poids mort, de toutes inutiles réserves… Jour plein, soir de rencontre. Flambée nuit où l’œil portait à perte, à travers. Bien évidemment, il ne m’était pas pensable d’en rester là. J’avais cherché, fouillé. J’avais trouvé cette discographie qui – tout de suite – m’avait semblé dédale où se perdre en tous sens… Zone mouvante et habitée, individus, recoins, enceintes, champs ouverts, foules, petits et grands isolés qui trament en secret, ou qui braillent… – et puis peuplée d’absences, aussi : celle des endroits et celle des êtres. Je m’y étais enfoncé… (Je vous en avais causé, ailleurs, plus longuement – en détaillant, en quelque sorte, comme je pouvais, comme il me semblait entendre). César s’était fendu de quelques précisions à propos de l'album Clochette – bout gravé d’une étrange manière de live, justement, en commentaire de sa chronique dédiée. J’avais saisi l’occasion, prolongé l’échange amorcé, proposé qu’on se « parle de visu », la prochaine fois qu’ils croiseraient dans nos parages, Lyon ou périphérie. Qu’on enregistre ça, aussi… De rendre ça public, ici. Ils étaient d’accord… Avec un « mais ». Qui était un On Ne Sait Pas Quand. Il me disait qu’un nouveau disque serait bientôt enregistré. Qu’ils y seraient quatre, cette fois. Que ça prenait du temps. Que tourner avalait les jours, les semaines, les mois. Que tout ça coûtait de l’argent. « OK, oui mais », alors… Et pourtant, finalement…
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Hellfest 2015

Rastignac › mardi 23 juin 2015

Hellfest 2015 ! Ce festival est maintenant celui des superlatifs metal : plus de groupes, plus de gros groupes, plus de clients potentiels, plus de flics, plus de bouffe, plus d'urinoirs... mais aussi celui de la quadrature du cercle, si l'on se prend un peu à l'arrache pour aller là-bas : moins de places disponibles, pas beaucoup de trains, des taxis nombreux mais chers... faut dire que je correspond à un profil de festivalier particulier (mais j'étais pas le seul, c'est sûr) : pas du coin, ayant acheté les billets bien tard sur la bourse aux billets de la mort, ne trouvant donc pas à se loger dans Clisson ni à 30 bornes aux alentours car trop à la bourre, trop déglingué pour oser affronter les dures réalités des campings remplis de métalleux chantants, chopant un hôtel sur Nantes en comptant sur l'imaginaire des organisateurs pour donner à chaque heure des navettes entre Clisson et la métropole toute proche... Nantes fut une étape pour plein de festivaliers (la gare, l'aéroport), mais c'est aussi un des lieux de résidence de nombre de festivaliers - il suffisait de voir les rues le jeudi soir dans le centre ville, celui des bars et des restos, ambiance méga-patche ! Je souligne à chaud cet aspect car il est maintenant d'une importance primordiale : vous devez acheter les billets rapidement, et trouver également très rapidement voire louer d'une année sur l'autre votre hébergement si vous êtes trop fatigué pour camper à la dure ou trop pauvre pour aller toper le gite à 1000 euros la nuit dans le Château du Puy du Fou, à vous faire emmener par votre chauffeur particulier devant l'entrée du rond point du fameux Leclerc metal binouze merguez. Les aspects extra-musicaux seront donc nombreux dans ce petit report car ils ont déterminé franchement ma réception du festival et in fine de la musique produite par un line-up encore impressionnant, même si je trouve qu'il efface toujours plus les racines hardcore de ce festival fondé sur les cendres du Furyfest.
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Trilogie Rifters, de Peter Watts

Saïmone › mercredi 10 avril 2013

Alors comme ça tu pensais que la SF c'était pour les geeks ? Raté, la SF c'est aussi du sombre et de l’expérimental. Peter Watts est arrivé en France avec son dernier ouvrage, Vision Aveugle, qui a fissuré la gueule du fandom les deux pieds joints en plein sur le côté de la mâchoire. Fleuve Noir s'occupe du reste.
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À nos pères, de Tarik Noui

Saïmone › vendredi 11 janvier 2013

Lucius est un vieux dont la retraite ne suffit pas à le faire vivre. Heureusement, Lucius est un type hargneux.
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GONG + JACK DUPON aux Abattoirs, Bourgoin-Jailleu, le 27 Octobre 2012

Dariev Stands › lundi 29 octobre 2012

C’est en ce samedi soir de blizzard furieux soufflant sur notre engin motorisé à couleur Pot-Head Pixie que nous avons bravé la déferlante (digne d’un album de Bathory, ce vent, sans rire), pour atteindre la salle de concert, bucoliquement nommée les Abattoirs, où Gong se produisait ce soir-là. Groupe issu d’un accident (Daevid Allen, australien expatrié à Londres, reste coincé au Havre faute de papiers en règle, au retour d’une descente sur la riviera avec son groupe Soft Machine), Gong aura par la force des choses développé des connexions privilégiées avec notre riant pays, intégrant même une majorité de musiciens français dans ses rangs à ses débuts. On les a longtemps associé (à tort), à Magma, et aujourd’hui encore, la pauvreté accablante des lieux de concerts en France les force à utiliser les mêmes réseaux pour se produire (dans les 70’s, c’était le fameux réseau des MJC, tissé entre autres par la tête chercheuse Giorgio Gomeslky). Du coup, c’est sans surprise que Gong, ne pouvant pas se produire à Lyon, passe dans la même salle que Magma quelques mois plus tôt, qui a d’ailleurs déjà accueilli quelques grands noms du Canterbury par le passé…
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THE LEGENDARY PINK DOTS – Interview avec Edward Ka-Spel au Sonic, Lyon, le 21/04/2011

Dariev Stands › mercredi 1 juin 2011

Ce concert du Jeudi 21 Avril 2011, vous n’avez pas pu y échapper : le flyer en était placardé sur la page d’acceuil du site longtemps à l’avance. Les Legendary Pink Dots faisaient une petite tournée française, accompagnés des prometteurs [bleu], et guts of darkness était partenaire de l’évènement pour l’occasion… Pour ceux n’ayant pas pu s’y rendre (il semble que la péniche du Sonic était pleine, ou quasi-pleine), voici donc une interview d’Edward Ka-Spel, chanteur, conteur, et leader du groupe depuis ses tout débuts voici maintenant plus de 30 ans. Une interview que votre serviteur a voulu différente, bien conscient de la réticence de Ka-Spel à livrer les secrets de sa poésie mystique en clair-obscur. J’ai donc opté pour une thématique « mélomane », vu que Ka-Spel fait régulièrement montre de sa passion indefectible pour toutes les musiques bizarres et interlopes possibles, des premiers Genesis à Spiritualized, en passant par PFM ! Pour preuve, la rubrique “choses magnifiques qui ont croisé notre chemin” sur la mailorder du groupe (terminal kaleidoscope), véritable mise en lumière d’illustres inconnus glanés au fil des cadeaux donnés par les fans du groupes, notoirement dévoués et barges. Histoire de ne pas déroger, j’offris donc 3 cd au groupe. Mais avant cela parlons un peu du concert…
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