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DREAM BABY DREAM - OPA, Paris, 13 janv. 2011

par Nicko › dimanche 23 janvier 2011


Style(s) : pop / rock

Je peux comprendre facilement que vous ne connaissiez pas Dream Baby Dream, groupe français de rock, étant donné qu'ils n'ont encore à l'heure actuelle rien sorti, pas même une démo. Donc, je vais faire une petite présentation. Voici un quatuor créé il y a 2-3 ans par des membres du groupe de folk Ramona In Laponia et d'anciens membres de Bilitis, Kinograd!, Peyotl, Sex Circus (tous chroniqués ici-même). DBD, pour les intimes, joue simplement du rock et en cela, il se rapprocherait plus de ce que faisait Bilitis (le groupe reprenant d'ailleurs dans son répertoire deux titres de cette période). Ce qui me plait chez eux, c'est leur facilité à trouver le titre accrocheur, le riff entêtant et en même temps, faire que les morceaux ne soient pas tous dans la même veine.

Je me retrouve donc en ce jeudi soir dans la petite salle de l'OPA pour voir leur première performance scénique de l'année 2011. Le groupe commence avec quelques morceaux efficaces, percutants et mélodiques. Le suite se veut un peu plus varié, enchainant des titres un peu plus pop aux variations typiques des années 80 comme sur "Dead as disco". Ca donne du rythme au concert. Ils n'oublient pas d'ailleurs d'inclure quelques ballades mélancholiques et planantes comme "End of story" ou "Suicide club" dans un style mélangeant David Bowie et les Godspeed You! Black Emperor. Les influences du groupe se font sentir tout au long du concert et on nage à fond dans la fin des années 70. En vrac, je parlerais du Velvet Underground, Neil Young ou encore de la pop plus froide et plus proche des années 80 comme Talking Heads (dont ils reprennent magistralement leur "Psycho killer") ou encore Taxi Girl. Pour ce qui est d'influences plus récentes, il est évident que Radiohead a tourné un certain temps dans leurs platines, mais je n'oublierai pas Gorillaz (dont ils reprennent "Clint Eastwood") et dans une moindre mesure Muse.

Le groupe est de plus en plus en phase concert après concert et il sait envoyer du lourd avec notamment un batteur au style très explosif et percutant, pêchu comme un batteur de rock se doit d'être (sinon ce n'est pas du rock. Que serait Motörhead sans des batteurs comme Mikkey Dee ou Philthy Animal Taylor ?). Moi qui ne suis pas très réceptif à la pop années 80 qui manque de profondeur, j'apprécie particulièrement en concert car la puissance est bien présente et je pense que le batteur qui est arrivé il y a à peine deux ans n'y est pas pour rien. Je n'oublierai pas non plus Joseph, à la basse, dernier renfort en date de la formation, très discret mais d'une efficacité redoutable. Cette base rythmique permet facilement à Boris et à Adrien, les deux membres fondateurs de se lacher totalement et d'offrir au public un très bon set bien puissant. C'est au bout d'une bonne heure de concert que le groupe nous quitte après un excellent et très hard/heavy metal 70's "Tom tom" à la fois lourd et énergique.

J'attends de pied ferme leur premier enregistrement et espère qu'ils sauront retranscrire sur CD l'énergie qu'ils dégagent en concert.

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Dernière mise à jour du document : dimanche 23 janvier 2011

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