Les objets chroniqués
Vous êtes ici › Les groupes / artistes › P › Peter Brötzmann › Organized chaos › Vos commentaires
Peter Brötzmann › Organized chaos
vos commentaires
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- @ Coltranophile : Et les rencontres entre Mingus et Varèse, Parmegiani et Portal ou d'autres musiciens de free-jazz pour sa pièce "Jazzex" de 1966, Penderecki et Don Cherry... Sans parler des grandes formations d'Ellington qui sont très proches du fauvisme russe des années 30 ou plus proche de nous des ferveurs de Martial Solal qui sur certains disques aborde le piano comme objet de percussion et qui n'est pas sans rappeler certains compositeurs contemporains...
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- Exact, Taylor a souvent été rapproché de la musique contemporaine. Braxton également d'une manière différente mais déjà Charlie Parker disait adorer Stravinski. Un Assif Tsahar va chercher du coté de son héritage juif comme un Cooper-Moore va fabriquer ses propres instruments qui sonnent assez bluegrass pour trouver de nouveaux modes d'expression.
- Note donnée au disque :
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- Tout à fait Coltranophile il suffit d'écouter un disque de piano solo de Cecil Taylor et dans le même temps une pièce pour piano solo de Boulez ou Stockhausen et de s'apercevoir médusé que les frontières sont bien minces, les étiquettes arbitraires et les démarches quasi-identiques !
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- Le free-jazz est soumis exactement au même risque que toute autre musique, il y a une certaine forme d'académisme à l'oeuvre, des conventions, des clichés et recours à des formules toutes faîtes. Sachant que c'est une musique qui par "essence " posséde un potentiel polémique, la critique peut s'en donner à coeur-joie et trouber formidable une Stacey Kent, une Diana Krall ou un Wynton Marsalis pour les plus "aventureux". C'est pour cela que les expériences les plus intéressantes sont celles qui ouvrent sur d'autres perspectives que les sempiternelles ressassements de l'histoire même du free. Le free n'est pas une musique, c'est une démarche qui fut celle du jazz lui-même quand il passa du swing au bop, du new-orleans au swing, du blues au jazz lui-même. Et cette démarche se retrouve dans d'autres musiques que l'on appelle pas jazz pourtant.
- Note donnée au disque :
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- @ Saimone : j'ai 39 ans donc je ne suis pas de première jeunesse ! Concernant le free-jazz j'ai lu il y a quelques années un article de Georges Perec qui, si j'ai bien lu entre les lignes, résumait le sujet en disant que le mouvement impulsé par ce genre musical aboutirait à une autolimitation et fatalement à un cul de sac, je ne sais pas quoi en penser sérieusement n'ayant personnellement écouté que quelques disques free (Ayler, les derniers Coltrane, Dolphy, Coleman...) mais il y a là une piste à creuser. Le texte est ici : http://www.desordre.net/textes/bibliotheque/auteurs/perec/la_chose.htm
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- @Saimone: j'espère bien qu'une personne qui émet un jugement sur un style de musique ait au moins écouté quelques enregistrements historiques qui ont ouvert la route à un mouvement complexe. Je peux bien être fan de Coltrane, de Ayler et adorer le Globe Unity, ils sont une toute petite part de cette musique. Si je devais citer juste lesmusiciens de la scène new-yorkaise actuelle dont les disques présentent un interêt, on y serait encore demain.
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- Je pens, cher Saimone, que tu penses détenir la vérité bien plus que moi je ne le pense. En tou cas, les phrases totalisantes ne sont pas de mon fait. Sinon, sur la technique, c'est un sujet complexe. Le free n'a pas vraiment privilégier la technique au sens académique du terme, même si de nombreux de musiciens "free" sont des virtuoses ( Borah Bergman, Rob Brown aujourd'hui, Dolphy ou Coltrane hier). D'autres comme Ayler effectivement ou un Sanders ne sont pas à proprement parler de grands techniciens mais ils se sont forgés un style, un son donc "une" technique propre. Mais on peut dire la même chose d'un Miles, d'un Chet Baker, d'un Monk. Il faut surtout avoir des oreilles pour interagir avec les autres musiciens. La musique d'Ornette en est un des meilleurs exemples.
- Note donnée au disque :
- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
- genre comment il parle comme un adulte lui
- Note donnée au disque :
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- @ Saimone : personne ne détient LA vérité, on discute c'est tout, mais est-ce encore possible si au bout de deux posts on se voit envoyer à la gueule des insultes, déjà qu'on navigue entre pseudos anonymes autorisant tous les dérapages. Enfin bon tout ça pour dire qu'au bout du compte à faire remontrances sur remontrances, violences langagières gratuites et remises en ordre dans les règles de l'art, on en arrive à s'autosurveiller pour ne pas réveiller les affres des tenants et gardiens d'une doxa puisqu'il faut appeler un chat, un chat et au final l'idée que le net et ce site qui se veut "underground, sombre et expérimental" soit des lieux de Liberté avec un grand L en prend un sérieux coup dans l'aile (pour ceux qui avaient encore un espoir ou des illusions) !
- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
- Ayler, une merde O_o ??? sinon pour mangetout, je dirais que oui, c'est une condition dans la mesure où c'est une musique vraiment complexe; après, ça doit pas être un pretexte pour aligner 400 notes à la secondes pendant 3 heures sans rien derrière... mais coltranophile qui détient la vérité saura mieux t'éclairer que moi
- Note donnée au disque :
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- 'tain tout ça m'a donné envie d'écouter Peter Brotzmann ! Mais petite question quand même la technique dans le jazz c'est pas un peu une condition sine qua non ? Je dis ça moi mais je ne suis pas spécialiste de jazz donc pas taper sur la tête !
- heirophant › Envoyez un message privé à heirophant...
- le free jazz de la démo technique? mouhahah!! le free a justement été souvent un prétexte pour des mecs qui jouaient comme des pieds. ayler etait une merde niveau technique, pareil pour plein d'autres...
- Powaviolenza › Envoyez un message privé à Powaviolenza...
- zorn est juif toutes façons
- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
- C'est bien pour ça que j'ai mis des 6/6 à Ayler, Globe Unity ou Coltrane; c'est justement parce que je méprise totalement ce style que je lui octroie de bonnes notes, pour mieux me foutre de sa gueule.
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- En grande partie, cela semble vouloir dire "en majorité". Maintenant on peut faire de la sémantique mais pour sortir quelque chose de pareil, il faut avoir écouter un bon paquet de disques dits "free", terme qui ne veut rien dire. D'ailleurs l'idée qu'il y a une scène free, tel un monolithe, parfaitement définissable est absurde. Il y a des poseurs dans toutes les musiques. On peut penser que c'est souvent de la masturbation intellectuelle au même titre que ce que certains disent de l'art abstrait. Mais ta phrase est si réductrice que cela ne peut qu'indiquait un méprise profond fondé par une connaissance lacunaire de la chose. Quand on a pas d'oreilles pour une musique, on évite d'émettre des jugements à l'emporte-pièces. Sinon, je vais donner mon avis sur la polka.
- Note donnée au disque :
- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
- Voilà le genre de remarque que j'adore: il est de bon ton de cracher sur Zorn parce que c'est un businessman et qu'il pond de la merde en grosse quantité. Mais c'est oublier Masada... aheum. Et puis, tu verrais que la moitié de mes notes attribuées à Zorn se situent en dessous de 3. Bref. Un mec qui a coltranophile comme pseudos ne peut pas entendre raison, c'est comme dire à un fana de prog' que la grande quantité des groupes de prog' font des concours de bite ou que le grind n'est que du bourrinage débile. Faut accepter les défauts de son style de prédilection mon cher; j'ai un ami qui est ultime fan de Jazz, je peux donc en parler en connaissance de cause, et ce genre de "débat" n'en finit jamais... et comme je sais que tu vas essayer de travestir mes propos, j'ai dis "en grande partie", ce qui ne signifie pas qu'il faille mettre tout les free jazzmans dans le même panier hein...
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- "Refuser d'admettre que le free jazz est en grande partie un concours de démonstration technique c'est avoir de la crotte dans les oreilles.." Libre à toi de sortir des conneries pareilles, du genre que rien n'étaye. En grande partie? Je ne sais pas combien de disques du genre tu as écouté mais permet moi de penser que ça doit pas dépasser la centaine, surtout venant d'un gars qui a l'air de tenir Zorn en haute estime. Dans le genre poseur, celui-là est effectivement au top. J'échangerais pas mes oreilles contre les tiennes, voilà une chose dont je suis certain.
- Note donnée au disque :
- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
- Refuser d'admettre que le free jazz est en grande partie un concours de démonstration technique c'est avoir de la crotte dans les oreilles... tu voulais des albums ? Solo ? Low Life ? Funny Rat ? Je suis loin de connaitre toute son oeuvre, mais ces 3 là sont tout de même horriblement branlatoire... libre à toi de les aimer
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- Le but est pas de s'attaquer à qui que ce soit: j'ai le droit d'être curieux quand je lis une affirmation pareille, non? Je crois connaître assez bien l'oeuvre de Brotzmann pour me poser la question surtout quand je lis des chroniques ultra-élogieuses sur des groupes que l'on gratifient de prendre des risques dès qu'il arrivent à sortir une mesure composée ou une touche "exotique" à leur musique.
- Note donnée au disque :
- Wotzenknecht › Envoyez un message privé à Wotzenknecht...
- Après Prog, Coltranophine s'attaque à Saïmone ; moi je dis, arrêtez-le