Les objets chroniqués

Vous êtes ici › Les groupes / artistesSSoft MachineFourth › Vos commentaires

Soft Machine › Fourth

vos commentaires

résultats 21 à 28 sur un total de 28 • page 2 sur 2

Soft Machine - Fourth
Le_Vieux_Con Envoyez un message privé à Le_Vieux_Con...
Il n'y a que moi pour le trouver bien meilleur que Third ?
Note donnée au disque :       
Soft Machine - Fourth
aur Envoyez un message privé à aur...
Sinon, l’énorme « Virtually » est une improvisation dirigée qui laisse la part belle aux soli de basse. Babbington, méditatif, se promène en douceur sur le manche de sa contrebasse (Part One). Puis, un long dialogue soupirant entre sax et orgue, joué en no-tempo, vient introduire un nouveau déchaînement de sax (Part 2). Puis, le maître Hopper, en véritable Ravi Shankar de la basse électrique, développe un long solo de basse fuzz, très posé, bourdonnant, labyrinthique, étrange ,et ensorcelé ; porté par les nappes liquides de l’orgue de Mike. Ce solo se conclut par un chorus longuement répété par le sax et la basse (Part 4). Sur cet opus, c’est bien notre bassiste préféré qui s’impose, tant par se qualité de musicien que par la composition. Et Wyatt nous livre ici son meilleur jeu : épileptique, effervescent, se réinventant sans cesse. C’est à lui que l’on doit le tonus de cette livraison de la machine molle, et qui à lui seul, suffit à maintenir l’énergie et la fougue du rock. Après son départ, le groupe s’enlise dans la démonstration technique, et dans une rigide froideur.
Note donnée au disque :       
Soft Machine - Fourth
aur Envoyez un message privé à aur...
Après le départ de Lyn, le groupe s’accorde pour jouer moins fort et explore des contrées jazzy avec moins de démence, et plus de mesure. Sur Fourth, le groupe concentre ses idées : les compos sont plus intensément fouillées et complexes ; et la part laissée à l’impro est plus importante. Teeth, qui ressuscite le concept « Soft Machine » with brass, voit revenir en guest Nick Evans et Mark Charig, pour assurer des riffs courts dans l’esprit de ceux entendus sur le Volume 2, et d’autres plus développés et mélodiques. Ce morceau est sans doute la composition de Ratledge la plus fouillée. Interprétée dans un tempo très enlevé, elle est soutenue par les 2 basses inventives et puissantes de Roy et Hugh, pendant que Bob mitraille ses fûts avec régularité et allégresse. « Kings and queen », lent et lyrique, monter un Elton Dean au sax émotif et tellement humain !!! Mais celui –ci se déchaîne avec une fougue et une passion vertigineuse, en constant progrès, sur le déferlement de « Fltecher’s Blemish »
Note donnée au disque :       
Soft Machine - Fourth
aur Envoyez un message privé à aur...
Après cet aventureux volume 2 (le plus progressif avec Third), le groupe se retrouve dans les docks de Londres pour enregistrer la bande son d’un happening étrange : d’anciens gymnastes de l’armée et des danseurs de ballet dansent sur une structure à étage construite pour l’occasion !!! C’est dans une ambiance glauque et déprimante (des chats morts flottent à la surface de l’eau), que le groupe enregistre de courts extraits de musique, utilisant l’emploi de « tape loops » (des boucles). Et le résultat est étrange, et radical, comme on peut s’en douter !!! Exhumé par le label Cuneïform, Spaced (oui c’est space !) sera le matériau de base de Facelift et de Eamonn Andrews ; et c’est dans ce contexte que ce groupe complètement barge introduit la section de cuivres !!! « C’était soit conceptuellement trop rigide, soit totalement chaotique », se souvient Ratledge. Nick Evans et Mark Charig quittent le groupe, laissant Elton Dean et Lyn Dobson assurer le rôle de la section de cuivre. C’est ce quintet qui enregistre live « Facelift », sur le Third. Le son des sax se voit infliger un traitement peu banal : disto et la wah au programme : « les membres du quintet devaient porter de boule quies pour supporter l’agression sonore permanente » !!!
Note donnée au disque :       
Soft Machine - Fourth
aur Envoyez un message privé à aur...
Fourth est bien l’album des softs qui s’approche du jazz avec le plus de succès. Moins glauque que son prédécesseur. Mais la transition vers le jazz s’est accomplie avec douceur et intelligence, et le groupe n’y a pas perdu son originalité, son identité et son goût de l’aventure !!! Pour la petite histoire, partageant l’affiche avec les Softs, les cuivres du Keith Tippet Group sont invités, à l’initiative de Wyatt, à rejoindre le groupe en 1969. Chacun des membres du groupe, affichaient en effet un intérêt prononcé pour le jazz, et ce en particulier depuis le volume 2. Les frangins Hopper s’étaient même mis alors à jouer des sax (tenor, alto, et soprano) et Ratledge de la flûte, afin d’ajouter une couleur sonore nouvelle à leur musique. Tandis que Ratledge se fend de soli foudroyants posés sur une rythmique répétitive influencée par la musique sérielle, la section de cuivre d’alors assure des riffs répétitifs et hypnotiques.
Note donnée au disque :       
Soft Machine - Fourth
bubble Envoyez un message privé à bubble...
vu que ca n'a rien a voir tu dois avoir raison !
Soft Machine - Fourth
taliesin Envoyez un message privé à taliesin...
Je le répète pour la enième fois, mais jamais rien n'égalera les volumes 1 & 2... Il faut bien le reconnaître hélas, je m'arrête là en ce qui concerne la discog de la Machine Molle. Pas de Soft Machine sans Bob Wyatt ! ;-)
Note donnée au disque :       
Soft Machine - Fourth
passage Envoyez un message privé à passage...
(Tiens je poste les commentaires en même temps que le progmonter les met en ligne,bizarre)Plus jazzy que ces prédécesseurs,très agréable,digeste.
Note donnée au disque :