Les objets chroniqués
Vous êtes ici › Les groupes / artistes › W › Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) › Don Giovanni › Vos commentaires
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) › Don Giovanni
vos commentaires
- oeil de fée › Envoyez un message privé à oeil de fée...
La plus grande musique ? Mozart, "hélas" ! Frustration personnelle : le personnage de Da Ponte & Mozart est un peu trop noir (guts!) par rapport à celui des romantiques (ou celui de Camus, qui m'a beaucoup ému plus jeune). *troll* Le final est plus l'overdose d'un junky que la damnation fière d'un libre penseur ! */troll*, question d'époque.
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
Par contre Julius si tu ne trouves pas "ça" terrible, du style si au bout de 10 minutes ça te gonfles et passes à autre chose tout en t'apercevant que l'objet matériel, bien dur et encombrant, lui te reste littéralement sur le disque-dur, je suis preneur en seconde main, à un prix correct bien sûr, étant donné son statut de DVD "d'occasion... manquée".
Sinon, concernant cette très belle édition, en tournant le boitier DVD tu pourras t'apercevoir qu'il y a des sous-titrages en français et noter que Dietrich Fischer-Dieskau est un très grand chanteur allemand, tout comme le talentueux compositeur, de langue allemande lui-aussi, qui écrivit cet opéra.
Voilà et au passage ton énorme prise de risque aura eu "l'assurance"... de mes sentiments respectueux.
- madame Founenfeu › Envoyez un message privé à madame Founenfeu...
aïe aïe aïe....si c'est grave ? as-tu bien pris toutes les précautions que les temps modernes exigent ? as-tu souscris à l'assurance de guts, que si c'est pas sombrex, hop, l'on te rembourse sous 48 heures....une version allemande ? si c'est grave ?...arg, meine bauvre tame, za na rien na boire, grosse gadasdrophe ! Tu as acheté un DVD pas gratuit à cause de guts ? si c'est grave ? REMBOURSEZ ! les rebelles de la sombritude ne veulent prendre aucun risque, que cela soit dit !
- julius_manes › Envoyez un message privé à julius_manes...
Je viens d'acheter un DVD fort onéreux à cause de cette chronique. J'espère que ça vaut le coup. Par contre, je crois que j'ai chopé une version en allemand (Deutsche oper Berlin 1961)... c'est grave doktor?
- Arno › Envoyez un message privé à Arno...
Il Tabarro, ça vaut vraiment le coup... (C'est le seul des trois où il faut des glottes... Ca beugle beaucoup quoi...)... (C'est à peu près le seul opéra vraiment vériste de Puccini... C'est celui qu'on peut ranger à côté de Cavalleria Rusticana de Mascagni ou Pagliacci de Leoncavallo)...
(Gianni Schicchi, c'est un chef d'œuvre effectivement... mais faut dire que la qualité du livret y est pour beaucoup...)
- Note donnée au disque :
- dariev stands › Envoyez un message privé à dariev stands...
Oui, exact, coupé en trois et couplé à d'autres oeuvres, qui ont l'air de n'avoir rien en commun musicalement d'ailleurs. Je reviens juste de Suor Angelica, j'ai moins aimé que Gianni Sicchi, effectivement, y'a bcp de nonnes, mais pour le coup l'histoire prend le pas sur la musique je trouve, même si y'a pas mal d'intensité... Du coup j'me tate pour Il Tabarro (je sais meme pas si il passe encore), je suis peut-être moins réceptif au tragique et au drame dans l'opéra qu'aux passages "enjoués" (le Nez étant ni l'un ni l'autre)...
- Arno › Envoyez un message privé à Arno...
Il Tabarro, c'est du gros drame qui tache... C'est mon préféré des trois... Y a du sang et un baryton qui beugle, mais il y a aussi une atmosphère spécifique aux quais de la Seine (et deux des plus beaux duos de Puccini)... L'orchestre est superbe... Suor Angelica est un drame psychologique intimiste... Si tu aimes les nonnes, ça vaut le coup... La aussi l'orchestre est superbe, mais c'est l'exact opposé de Tabarro au niveau intensité... (On est plus dans le plaisir de la souffrance)... Puccini reste un des rares compositeurs dont je peux écouter les opéras sans le livret, rien que pour le plaisir de la musique...
Je trouve ça bizarre de coupler ça au Zemlinsky... Sinon, tu veux dire qu'ils jouent le triptyque coupé en trois et couplé avec d'autres œuvres ?
- Note donnée au disque :
- dariev stands › Envoyez un message privé à dariev stands...
Vu Gianni Schicchi de Puccini : fabuleux ! ça c'est l'opéra comme j'aime, comme je l'ai gardé dans mon souvenir de l'opéra de Toulon (un lieu incroyable, au passage) : italien, fastueux, éclatant... Le contraste était très dur pour "une tragédie florentine" de Zemlinski en 1ère partie, qui était vraiment pâle à côté. Gianni Schicci c'est immédiat et surtout drôle ! Complètement irrévérencieux et à l'opposé de l'image "précieuse" que beaucoup ont de l'opéra (et qui est justifiée selon les oeuvres...) Faut-il que je me rue pour aller voir le reste du tryptique, Arno ? (si c'est aussi bien que ça, je me laisserai bien tenter!)
- Arno › Envoyez un message privé à Arno...
(Peut-être devrait-on ouvrir un fil opéra... Bon, soit..) Pour Grieg, il y a un opéra inachevé: Olaf Trygvason: c'est absolument génial... Il y a aussi Peer Gynt: à écouter dans la version d'Ole Kristian Ruud... Avec dialogues parlés en Bokmal, c'est renversant...
Pour Tchaikovsky, Eugène Onéguine est à part... Pour moi, c'est une pépite... On est loin du gros drame qui tache comme La Dame de Pique ou Mazeppa (que j'adore aussi)...
Pour Puccini, il faut écouter en priorité: Tosca, Le triptyque, Turandot et la Fanciulla del West...
- Note donnée au disque :
- Trimalcion › Envoyez un message privé à Trimalcion...
Moi non plus je n'aime pas Faust de Gounod (raison pour laquelle je ne m'étais pas senti la force de le chroniquer à l'époque) ; et je suis pas un grand fan de Tchaïkovski. Le nez, cf chronique :) Mais Mozart, pour l'opéra, c'est vraiment unique, et très au-dessus du reste.
- Note donnée au disque :
- dariev stands › Envoyez un message privé à dariev stands...
Juste pour dire que le béotien absolu en matière d'opéra que je suis (c'est la forme de musique classique qui me touche le moins, de très très loin), n'a pas accroché à Faust de Gounod (comment peut-on faire aussi cucul à partir de Faust? big up à la castafiore quand même) ni au Eugène Onégine de Tchaikovsky, à part 2-3 moments beau à pleurer qui surnagent comme ça (choeur des paysans, polonaise, le monologue pré-duel... pas vraiment des trucs chantés en fait), par contre j'ai été voir le Nez de Chostakovitch à l'opéra et ça bute, ça m'a rappelé le concert de Present (bien sûr, c'est un autre style..). Mais sur disque ou même en dvd, je dirai que ça pert 70% de la magie. Bientot Puccini passe, verdict fin du mois héhé...
- Trimalcion › Envoyez un message privé à Trimalcion...
Dans la première moitié du XIXème siècle, les récitatifs vont effectivement disparaître. Mais à l'époque de Mozart, c'est une convention, voilà, il faut l'accepter. Oui, ça permet de faire avancer la pièce (car c'est aussi du théâtre) qui serait bien plus longue encore sans eux. Mais si tu regardes bien les minutages, tu verras qu'ils prennent relativement peu de place par rapport à la "vraie" musique. Et certains "faux" récitatifs sont géniaux (la scène du cimetière dans Don Giovanni, les adieux dans Cosi). Pour l'opéra lui-même, sans répéter la chronique, je te conseille de recommencer (livret en main), encore et toujours...
- Note donnée au disque :
- Int › Envoyez un message privé à Int...
J'ai essayé, en suivant vos conseils, et avec l'excellente chronique et l'autorité de Kierkegaard en tête... mais je n'y arrive pas, très difficile d'accès, mes oreilles sont sans doute trop vierges.
Par contre, même si j'ai quand même pu entre-apercevoir un certain talent (aucune provocation ici, je sais que c'est à moi d'insister) et si j'ai bon espoir d'aimer un jour, j'ai vraiment particulièrement du mal à comprendre l'intérêt des récitatifs, qui sont nombreux mine de rien. J'ai eu l'impression qu'il y avait très peu de "musique" en fait ; l'intro est superbe, quelques airs sont mémorables, je me rappelle de quelques moments excellents (le duel entre Don Juan et le père de je ne sais plus qui) et le reste, beaucoup de dialogues et de "parlé" qui ne servent, me semble t-il, qu'à faire avancer l'histoire, sans spécialement élaborer la psychologie des personnages comme il est dit dans la chronique (ou alors il faut vraiment être ultra-sensible au moindre changement de ton). Cette remarque est peut-être candide mais j'en suis là - avec l'intention toutefois de comprendre cette musique un jour.
Je vais écouter du Grieg moi tiens. Ça fonctionne avec des images, des odeurs, et ça suggère un spectacle perceptif complet à travers chaque note : c'est plus facile.
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
Don Giovanni à l'Opéra National de Bordeaux
Tarifs des places : de 8 à 85 euros.
La même semaine, au même endroit et aux même tarifs "Les noces de Figaro".
- ericbaisons › Envoyez un message privé à ericbaisons...
pas à paris en tout cas!
- Trimalcion › Envoyez un message privé à Trimalcion...
Entièrement d'accord avec Arno : musique sur une bonne chaîne et livret pour suivre le texte au début (bon avec Mozart je n'en ai plus besoin car je le connais par coeur.) D'abord, il y a comme qui dirait une "surcharge", et après on comprend comment Mozart se joue du texte, le fait résonner, le dramatise, lui ajoute du sens, etc (cf chro) donc c'est essentiel, même si ultimement la musique se suffit à elle-même. DVD : jamais aimé dans un premier temps, ça coupe court à l'imagination et surtout on ne se concentre pas vraiment sur la musique. Ça peut être intéressant quand on connaît déjà bien l'oeuvre, mais à la limite mieux vaut carrément aller à l'opéra, c'est autre chose (pas si cher que ça si on sait se débrouiller.)
- Note donnée au disque :
- ericbaisons › Envoyez un message privé à ericbaisons...
pour Wagner notamment c'est très dur sans livret parce que les operas sont longs et il y a plein de tunnels où les perso ne font que parler. Pour Mozart, c'est tout à fait envisageable d'écouter la musique seule. D'ailleurs c'est pour ça que gamin tu peux aimer Don giovanni sans rien comprendre du fond (à part le perso de Leporello). De nos jours le mieux pour découvrir un opéra, c'est de le regarder en DVD, avec les sous-titres donc. Ensuite tu achetes la version CD qui te botte.
- Arno › Envoyez un message privé à Arno...
Moi je réponds oui... Il faut absolument lire le livret pendant qu'on écoute l'opéra... (C'est plus important pour certains compositeurs que pour d'autres... Je n'imagine pas écouter un opéra de Richard Strauss sans livret... Alors que je peux prendre un certain plaisir à juste écouter Puccini... mais le plaisir est décuplé avec le livret... (même quand il est un peu bizarre... comme pour La Forza del Destion ou Il Trovatore de Verdi)...)...
- Note donnée au disque :
- Kronh › Envoyez un message privé à Kronh...
Je n'y connait pas grand chose en opéra, mais je considère que la qualité littéraire d'un texte musical est indépendante de sa qualité proprement musicale. Ainsi pour moi un texte, aussi idiot ou génial qu'il puisse être, ne change rien à la qualité musicale, et vice-versa. Il rajoute cependant une dimension littéraire et éclaircie la signification.
A ta question je répondrai donc non. Mais un non mitigé car le texte pourrait t’imprégner plus facilement dans l'atmosphère du disque. Je te conseille de lire une traduction à côté, ça t'aidera à comprendre.
Cependant l’opéra se distingue de la simple musique car il est théâtre musical, et destiné à être chanté sur scène, donc ça dépend des opéra.
- Int › Envoyez un message privé à Int...
Par contre, bon, je vais faire une remarque naïve de profane total en opéra et elle amusera sans doute les initiés qui éclateront de rires moqueurs et s'échangeront des regards complices, mais... c'est pas pénalisant de ne pas pouvoir suivre l'histoire et de s'en tenir à la "seule" musique dans un opéra dans lequel on ne comprend pas la langue ?
(rires dans l'auditoire)