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Luc Ferrari (1929-2005) › Presque rien
vos commentaires
- Alfred le Pingouin › Envoyez un message privé à Alfred le Pingouin...
j'adore. C'est fragile, mais tellement construit à la fois...
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- Cockrellus Wumbus › Envoyez un message privé à Cockrellus Wumbus...
Ça m'a tellement influençé musicalement, un classique !!! je peut l'écouter le nombre de fois que je veut et je vais toujours l'entendre d'une nouvelle façon, chaque sons es bien travailler avec précision, c'est génial !!!
- Note donnée au disque :
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- Ecouter Luc Ferrari, comme d'autres avant ou après lui (John Cage, Alvin Lucier, Morton Feldman...) est une expérience unique qui remet à plat toutes les questions tournant autour de la définition de l'idiome musical et personnellement il n'y réponds pas de façon définitive, mais son résultat par contre est une réponse claire à ceux qui sortent leur Technologie quand ils entendent le mot musique. Lui, avec son micro, son magnéto, ses ciseaux et son scotch, construisait à l'époque (1969-89) une cathédrale de sons édifiée au bruit dans sa plus belle acceptation.
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- Voilà un intrus qui s'immiscerait dans une réunion sans avoir la moindre invitation à s'y rendre. A des années lumières des affrontements qui secouèrent la musique contemporaine ("Détruisons l'ancien monde tonal", "la tonalité n'est pas une fatalité" et finalement "revenons au langage tonal dans ce qu'il a de plus banal") Luc Ferrari pousse la définition de la musique dans ses derniers retranchements, se demandant, l'air désabusé, si ce n'est pas le magnétophone qui joue plutôt que l'homme ? Mais l'art de Ferrari est tellement immense qu'à l'endroit où en apparence il n'y a presque rien réside les plus fortes manipulations. Comme dans ce "Presque rien n°2" où l'on assiste au déroulement de la journée d'un village de pécheurs yougoslaves et tout ça en... 12 minutes. La reconstitution est telle, les manipulations tellement insidieuses que ce n'est plus ce village qui est mis en scène mais un autre, imaginaire, né de l'esprit d'un homme composant sa symphonie pour un village seul, avec son étagement chromatique, son scherzo, son allégro et autre adagio et quand ébloui par les images sonores on "voit" démarrer et se déplacer un camion, bruit sculpté dans une matière stéréophonique de toute beauté ou quand dans un final majestueux on admire les volutes polyphoniques générées par les boucles cycliques d'un ballet de cigales, on se dit que là on a touché de nos oreilles quelque chose d'unique.
- Arno › Envoyez un message privé à Arno...
- Ca c'est de l'insulte bien frappée...
- heirophant › Envoyez un message privé à heirophant...
- j'ai l'impression que t'as fait des etudes de musicologie trimalcion, me trompe-je?
- Trimalcion › Envoyez un message privé à Trimalcion...
- @TM:...une problématique qui nous rapproche de ceci. Intéresse-toi à ce disque si ce n'est déjà fait.
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- Trimalcion › Envoyez un message privé à Trimalcion...
- Dans la même veine, il faut aussi écouter l'extraordinaire "Solitude transit", si vous réussissez à mettre la main dessus (je n'en possède qu'une copie, éditée à l'occasion... du CAPES de musique ! qui comptait cette oeuvre dans son programme il y a qques années)
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- Slugbait › Envoyez un message privé à Slugbait...
- Non , je ne le trouve pas chiant a écouter, au contraire... c'est des petites histoires, ou chaque son a sa signification, et est au final assez "musicalisé", d'une certaine maniere
- CeluiDuDehors › Envoyez un message privé à CeluiDuDehors...
- Luc FERRARI 1929-2005 R.I.P!
- torquemada › Envoyez un message privé à torquemada...
- ça a l'air aussi passionnant conceptuelement que chiant à écouter. A essayer quand même.