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Can › Saw delight
vos commentaires
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé à Aladdin_Sane...
Je viens de me procurer les 3 derniers albums en vinyles à pas cher : "Can", "Out of Reach" et "Rite Time". Vu la réputation de ces albums, j'ai un peu peur mais bon, c'est plus pour la collec' qu'autre chose...
- Seijitsu › Envoyez un message privé à Seijitsu...
Un peu comme le précédent album, ça sent la fin. Saw Delight n'est pas désagréable et s'écoute volontiers malgré quelques moments un peu laborieux (et puis c'est vrai que Animal Wave est sympa), mais il manque un gros quelque chose. Ce quelque chose qui nous faisait vibrer sur leurs premiers albums (même si je place quand même Landed du bon côté de la barrière tant il m'apparait sous estimé). Ce quelque chose ne serait-ce pas la magie ? J'en ai bien l'impression...
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- aur › Envoyez un message privé à aur...
OUT OF REACH, sorti en 1978, montre un groupe qui ne sait plus ou aller : une sorte de Santana Band Kraut ! La moitié de l'album est à jeter pour cause chansons insipides avec voix pitoyable (Roscoe Gee, le bassiste), l'autre est écoutable. CAN, sorti en 1979, rectifie le tir, avec qques bonnes surprises : notamment le très disco ASPECTACLE, et le très sombre SAFE : du DISCO-KRAUT très mélancolique. Et les solos et le son de Michael Karoli sont incroyables : seul Robert Fripp est capable d'avoir un tel son !!!
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- Tango Mago › Envoyez un message privé à Tango Mago...
Radioactivity président.
- Note donnée au disque :
- radioactivity › Envoyez un message privé à radioactivity...
- partie -1 : Une femme sans âge me prend par la main; la légére pression qu'elle y imprime, à la fois rassurante et impérieuse, ne laisse aucun doute sur le déroulement des minutes à venir, il va me falloir la suivre...Le décors autour de nous a cette brillance fantômatique que seuls les rêves peuvent avoir. Une brume vaporeuse nous entoure. Je suis la femme sans âge, ne sachant, de l'excitation ou de l'inquiétude, laquelle allait l'emporter. Peu à peu la brume se dissipe suivant des mouvements géométriques compliqués jusqu'à ce que plus rien ne vienne troubler la scéne qui s'offre désormais à nous...La femme sans âge me regarde calmement avec cette expression que peut avoir une mére pour son enfant lorsque ce dernier ne sait pas qu'elle l'observe...elle m'invite à m'assoir, toujours sans mot dire comme si en ce point du temps et de l'espace, le seul mode de communication tenait au creu de la main...
- radioactivity › Envoyez un message privé à radioactivity...
- partie 0 : Nous sommes au bord d'un talus, embrassant un panorama lunaire semblant se perdre à l'infini. Devant ce soudain et abyssal élargissement de mon champs de vision, mon cerveau anesthésié a du mal à s'adapter, comme lors d'un brusque passage de l'obscurité à la lumiére. A une distance inquantifiable, suffisamment disproportionnée pour balayer les derniers doutes relatifs au caractére onirique de cette curieuse expérience, des hommes sans âges dansent autour d'un feu qui semble vivant tant sa présence est rayonnante. Sa couleur, d'un rouge intense, donne aux ombres spectrales qu'il projete un caractére improbable au milieu de ce décors lunaire,froid et nihilique.
- radioactivity › Envoyez un message privé à radioactivity...
- partie 1 : Des vagues organiques irradient profondément mon corps, on eût dit que la sensation était programmée plutôt que ressentie...Des cendres refroidissantes virevoltent avec grâce et application comme si elles eûtent été muées par quelques systémes autonomes, semblant vouloir participer activement à ce rituel séculaire plus qu'être la résultante passive d'un élément périphérique à ce dernier. Je suis fasciné par ce spectacle, mon corps engourdi par la transe ne m'appartient plus qu'à moitié. La main entourant la mienne se ressére imperceptiblement comme si sa propriétaire sans âge voulait me rappeler sa présence. J'ai l'impression vague d'appartenir à un ensemble plus grand, de pouvoir toucher du doigt, là, tout prés, des choses d'ordinaire inaccessibles mais ce n'est qu'une résultante zélée de cette frénésie organique d'une densité émotionnelle inouïe, qui ne me permettra pas de noter cette petite lampe rouge qui pourtant vient de se mettre à clignoter dans un recoin de mon cerveau...
- radioactivity › Envoyez un message privé à radioactivity...
- partie 2: Les hommes sans âge évoluent consciencieusement autour du feu...les hommes sans âge, le feu, les débris incandescents, ma propre perception m'apparaissent soudain comme les éléments hétéroclytes d'une mécanique de précision au fonctionnement secret. Je sents la main de la femme sans âge se refermer sur la mienne, faisant passer cette expérience du statut de fascinant à celui de troublant, prenant soudainement conscience du fait que je fût probablement le seul à ressentir les choses de cette façon là...comme si, comme si, oui comme si cette main était là pour m'accompagner....
- radioactivity › Envoyez un message privé à radioactivity...
- partie 3 : Les choses se mettaient en place peu à peu, malgré la vive émotion, et je vis enfin la lumiére rouge clignotant désespérément, seule, perdue dans cette jungle de connexions neuronales à l'entrée de laquelle aucun coupe-coupe ne se serait aventuré et alors que les chants incantatoires emplissant l'espace se faisaient plus plaintifs encore, je su qu'il me faudrait payer plein tarif pour ce spectacle sensoriel qui n'en était un que formellement et toutes les loupiottes rouges du monde pouvaient bien se mettre à clignoter, il était maintenant trop tard... Pour la premiére fois l'expérience devenait douloureuse, je me sentais perdu dans des considérations humaines vertigineuses, desespéré, comme un idiot auquel on a essayé de faire comprendre l'évidence par d'habiles métaphores et qui pour toute réponse vous regarde honteux, ayant seulement compris qu'il n'a pas compris, vous suppliant de ne pas lui en vouloir, de ne pas le rejeter.... Puis ce fût le silence et le vide, aussi brutaux qu'incontournables, qui me firent ouvrir les yeux, en sueur. Devant moi et dans l'obscurité un affichage fluorescent venait de passé de 15'26'' à 15'27''...je n'avais pas rêvé non, ça n'était que trop clair, je venais d'écouter "animal waves" et la femme sans âge n'était plus là pour me tenir la main....
- Tango Mago › Envoyez un message privé à Tango Mago...
Ta parole vaut de l'aur.
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- aur › Envoyez un message privé à aur...
- Animal Waves est génial, les bidouillages d'Holger Czukay, surfer d'ondes radio, donnent vraiment une coloration surréaliste à cet instrumental phénoménal. Pour ceux qui voudraient prolonger l'expérience au delà, écouter les excellents exercices solo (accompagnés par Can au grand complet !) de Holger. SPV a réédité les excellents "Radio Wave Surfer" et "Good Morning Story" ! Sinon, "Sunshine Day and Night" est vraiment sympa ! En tout cas, c'est le dernier album de Can à posséder une cohérence et une ambiance homogène, après çà part en couille !
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- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- Cet album n'est pas le meilleur de Can, on est tous d'accord la dessus (Tago Mago le meilleur ? pas sur) mais il y a "Animal Waves" qui en faisant abstraction du Can précédent est un petit bijou. Il y a de la délicatesse, de la sensibilité, de la tristesse, de la mélancolie dans ce morceau, que je rapprocherai de certaines musiques cubaines aussi bien dans la forme que dans le fond, une espèce de fausse joie, de joie bancale, un rire jaune... Trés ambigu ce morceau et qui destabilise !
- Tango Mago › Envoyez un message privé à Tango Mago...
Animal Waves, merde quoi.
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- Progmonster › Envoyez un message privé à Progmonster...
- d'un manque total de discernement :o))
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- Tango Mago › Envoyez un message privé à Tango Mago...
- Et si on aime celui là aussi, on est passible de quoi ?
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- Tango Mago › Envoyez un message privé à Tango Mago...
- Oui mais Animals Wave, c'est pas de la bombe ca peut être ?
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