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Anton Bruckner (1824-1896) › Symphonie n°9 en ré mineur

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Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Arno Envoyez un message privé à Arno...

Je viens de découvrir le scherzo par Oswald Kabasta... Jamais rien entendu d'aussi fou dans ce mouvement, dans une optique opposée à celle de Celibidache: http://www.youtube.com/watch?v=8ieL5bnQKPU

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Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Moonloop Envoyez un message privé à Moonloop...

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Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
ellington Envoyez un message privé à ellington...

oui , avant d'être du Debussy , du Ravel ou du Bruckner , c'est du Celibidache . On peut hurler ou s'extasier , je fais les deux , selon le disque , selon l'humeur ... Pour Bruckner , il faur rendre les armes , c'est magnifique . Un grand chef , oui , et recordman du monde incontesté de l'ego qui explose . Un jour , je vous ferais le répertoire de quelques unes de ses auto-célébrations : à pleurer de rire .

Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Kronh Envoyez un message privé à Kronh...

Bravo, tu as gagné le droit de pecho son intégrale des symphonies de Bruckner parue chez EMI l'année dernière. Go to amazon, et que ça saute!

Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Moonloop Envoyez un message privé à Moonloop...

Étonnant chef que ce Celibidache... Je viens d'écouter "sa" mer (Debussy), c'est vraiment très beau, ample, contemplatif et détaillé, mais extrêmement déroutant au départ... C'est presque une autre musique oui...

Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
devin Envoyez un message privé à devin...

La meilleure découverte "classique" que j'ai faite sur Guts mais je suis loin d'avoir écouté ne serait-ce que la moitié de ce qui est chroniqué. C'est vrai qu'entre Celibidache et Wand par exemple ça change du tout au tout. J'aime les deux mais Celibidache est très particulier en effet. C'est le premier mouvement qui m'a claqué, juste extraordinaire ; je rêve de voir ça en "live". Par contre, impossible de mettre la main sur ces enregistrements à un prix décent et ça, ça fait chier...

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Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Coltranophile Envoyez un message privé à Coltranophile...

Le "problème"si on peut dire avec Celibidache, c'est les tempi. C'est d'une lenteur hallucinante et délibérée qui donne une expression très particulière à cette musique. Et comme la musique de Bruckner est une des pierres angulaires ce grand art symphonique allemand qui tend à l'hypertrophie (qu'on pense au parcours assez proches d'un Richard Strauss, d'un Wagner ou d'un Mahler), cela donne des interpréations assez difficiles d'approche, terrifiantes même je dirais, où l'auditeur se sent écrasé par la musique. Quand on écoute Celibidache, il n'est pas étonnant de savoir qu'il plaçait Furtwangler au-dessus de tous les autres chefs d'orchestre. Même vision maximaliste: l'orchestre est l'instrument préféré de Dieu, le chef d'orchestre est son prophète. On peut trouver cela contestable mais c'est sur que ça ne manque ni d'émotions ni de souffle.

Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Deckard Envoyez un message privé à Deckard...

Je possède une version datée 1966 de Von Karajan en compagnie du philharmonique de Berlin, et je peine à déceler les émotions écrasantes énoncées par Sheer Khan, ce qui est tout à fait anormal! :) Je vois que la durée des mouvements ne correspond pas, donc question! Est-ce-que cette version ci-présente me procurerait une réelle redécouverte? L'objet n'est vraiment pas facile à trouver, si vous avez des tuyaux... Concernant l'oeuvre en elle-même, elle est fantastique, mais encore trop légère sur ma version, un peu de lourdeur lui ferait grand bien.

Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Arno Envoyez un message privé à Arno...

Je viens de recevoir l'intégrale Jochum-Dresde, et la première chose que j'ai écoutée, c'est le fameux scherzo de la neuvième... C'est absolument dingue... J'ai fait le comparatif avec Celibidache... J'ai l'impression d'écouter deux musiques différentes...

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Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
mangetout Envoyez un message privé à mangetout...

Quelle puissance et en même temps quelle maestria que cette 9ème de Bruckner, cette symphonie s'affirme dans ces successions de plans, dans cette juxtaposition de sentiments et d'émotions qui pourtant se contredisent mais dont la parfaite intégration dans une forme majestueuse surpasse la somme des parties et annule les différences de potentiels, une cathédrale ou "une véritable tempête d'océans d'émotions déchainées" comme le dit si bien Sheer-Khan dans sa superbe chronique. J'ai la version d'Eugen Jochum avec la Staatskapelle de Dresde et je trouve qu'elle sait parfaitement faire ressortir tout ça, aussi bien dans les moments violents (les cuivres sortent un son presque "saturé") que dans ceux à l'apaisement tout relatif où la délicatesse des cordes est prépondérante, parties importantes s'il en est dans une pièce romantique.

Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
melmoth Envoyez un message privé à melmoth...
Heu dans vos commentaires je crois que vous oubliez peut etre le plus grand chef qui a interpreté Bruckner... Furtwangler, mais certes Celibidache est plus ecouté maintenant.
Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Arno Envoyez un message privé à Arno...
Je viens enfin de me choper cette version... (à 5 euros SVP)... Cette lenteur dans ce scherzo, ça fait peur... Du coup, j'aimerais bien voir ce que ça donne, une telle lenteur dans les symphonies du destin de Tchaikovski... Déjà que Giulini n'est pas un adepte de la vitesse... Avec Celibidache, ça dépasse tout entendement...
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Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
matstriker Envoyez un message privé à matstriker...
Et du coup ca me donne envie d'écouter ce disque
Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
matstriker Envoyez un message privé à matstriker...
pour en rajouter une couche : "it's not businness, it's a religion"... http://www.youtube.com/watch?v=6b-RHUWG_ac
Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
heirophant Envoyez un message privé à heirophant...
ce soir sur arte à 22h30, celibidache répète la 9ème de bruckner.
Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
heirophant Envoyez un message privé à heirophant...
et pour moi, des disques comme enemy of the sun, times of grace ou through silver in blood valent le requiem de mozart, la mer de debussy, ou meme bitches brew. faut arreter avec cette attitude snobinarde visant à denigrer les autres musiques au profit de "la grande musique classique", c'est d'une betise affligeante...
Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
heirophant Envoyez un message privé à heirophant...
neurosis etant un des meilleurs groupes du 20eme siecle, ce disque me donne l'eau à la bouche!!! mais l'interpretation de celibidache a l'air assez difficle à trouver, sans doute faudra-til que je me rabatte sur les versions de jochum ou wand...
Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Arno Envoyez un message privé à Arno...
Est-ce que vous avez remarqué une citation (une phrase) de la 9ème (nouveau monde) de Dvorak dans le scherzo ?... Ca m'a fait marré quand j'ai entendu ça, d'autant plus que ces deux symphonies ont été composées presqu'à la même époque...
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Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Arno Envoyez un message privé à Arno...
Moi ça m'a un peu évoqué les passages burlesques de Chostakovitch... (Je ne parle pas du thème principal qui martèle, mais bien du passage complètement emporté...)
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Anton Bruckner (1824-1896) - Symphonie n°9 en ré mineur
Trimalcion Envoyez un message privé à Trimalcion...
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Le scherzo de cette symphonie, c'est du Stravinsky avant la lettre.
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