Sun Ra › Space Is the Place

vos commentaires

nicola › il y a 2 ans Envoyez un message privé à nicola...

Nom de d’là, on dirait Christian Vander noir. Avec une araignée à la place de la boule, on n’y verrait que du feu.

Dioneo › il y a 3 ans Envoyez un message privé à Dioneo...

Le film est plutôt cool... A partir du moment où tu acceptes justement que le mec et son orchestre sont dans un certain "délire" - avec la part de grotesque que ça peut impliquer quand l'imaginaire passe en images "fixées", qui plus est avec des moyens techniques/financiers limités. Et je reste persuadé qu'il y a une grosse part d'humour VOLONTAIRE dedans, aussi - dans côté "blaxploitation poussé jusqu'à l'absurde", même si certains autres trucs sont sans doute pas super maîtrisés. (La scène - qui suit directement celle d'ouverture si je ne me trompe pas - du concert dans le tripot, avec l'affrontement avec le méchant (et quel méchant) et la boîte qui s'écroule sous la puissance cosico-sismique de la musique du Sunny... Je reste à peu près persuadé que c'est ÉCRIT pour être - entre autres - drôle ! (Idem - et avec la même nuance de "mais bon, ils avaient sans doute pas ungros budget" pour la partie "SF avec costumes pétés"... J'aime bien le personnage avec un "visage mirroir" par exemple. Totalement brcolé mais je trouve que ça prend).

Coltranophile › il y a 3 ans Envoyez un message privé à Coltranophile...

Je n'ai jamais vu le film......jamais osé, à vrai dire, sans doute de peur de ne pas être à la hauteur du délire. L'enregistrement de la BO date d'avant l'enregistrement de l'album du même nom mais est de la même époque de l'Arkestra, je crois. La bande originale faisait un peu "vignettes" de mémoire, quasiment un effet de compilation alors que l'album se prend comme une oeuvre à part entière, parmi les plus abordables de cette période de l'ensemble.

Klarinetthor › il y a 3 ans Envoyez un message privé à Klarinetthor...

à ma grande honte je ne sais pas; par contre rassures-toi, il est pas compliqué à choper en CD. C'est même bizarre d'avoir fait la confusion dans ce sens-ci.

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Richter › il y a 3 ans Envoyez un message privé à Richter...

Je voulais chopper cet album, j'ai choppé la bo du film Space is the place. Bo qui se termine par le morceau Space is the space mais en version 4'23 au lieu des 21'14. Bon sinon y a d'autres liens entre les deux ou pas du tout ?

Klarinetthor › il y a 8 ans Envoyez un message privé à Klarinetthor...

Pour les 40 ans du film un coffret bouquin d'illustration + DVD avec les bouts coupés par Sun Ra + BO du film Space is the place; j'ai vu l'objet mais n'ai pas pu le consulter les exemplaires etant tous scellés. Le tout a un prix pas tres aimable.

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(N°6) › il y a 9 ans Envoyez un message privé à (N°6)...

Ah ce morceau titre, donc on pourrait craindre à la première écoute qu'il ne saoûle assez vite. Et puis bien sûr que non. Et au final des écoutes, il se développe une étrange familiarité avec ces vingt minutes qui se révèlent quand même d'abord assez étranges, au point qu'on a envie de l'écouter encore et encore comme on ferait avec une mélodie évidente. Et puis les autres morceaux sont tout aussi bon, le swing de big band classe et lumineux de "Images", le limite chelou "Discipline 33" qui sonne un peu plus comme une mélopée de la Nouvelle-Orléans vaudou, avec des trucs qui partent en vrilles sur les côtés, le clavier du maître qui serpente, un peu fou. Bon, le super bruitiste et bien nommé "Sea of Sounds" faut se l'enfiler, mais en final "Rocket Number 9" fait vraiment l'effet d'un truc alien et pourtant de suite accrocheur. Album formidable et sans doute recommandable pour aborder le grand gourou comme il est dit dans la chro.

DesignToKill › il y a 9 ans Envoyez un message privé à DesignToKill...

La plage titre avec le chant est super intéressante, et j'ai adoré le reste; après je reste novice en matière de Sun Ra, je vais peut être baisser ma note pour d'autres albums plus tard

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Dioneo › il y a 12 ans Envoyez un message privé à Dioneo...

(Ça ne le fait pas pareil, surtout, je dirais, dans l'intention - pour ce qu'il m'en semble - et dans les techniques induites ou adoptées, sûrement...).

Sunny, je pense qu'on est beaaaaaucoup à n'en avoir pas, mais pas du tout fait encore le tour ! Et... C'est pas forcément plus simple ni moins vaste, non-plus, si tu commences à tirer le fil de leur(s) optique(s) et perspective(s) aux autres, là, Chicagoans. Bonnes raisons de ne pas s'en priver.

(Allez, j'y vais pour de bon, ce coup).

ericbaisons › il y a 12 ans Envoyez un message privé à ericbaisons...

oui, c'est sur que ça ne traite pas de la meme chose; je parlais plutot des connections question langage. Le sens, c'est encore une autre paire de manche où il est bien trop tot pour que je m'avance (surtout pour Sunny, il me parait encore très loin à cerner, meme et surtout avec un telescope)

Dioneo › il y a 12 ans Envoyez un message privé à Dioneo...

(Ceci dit, hors-digression, j'aime tout autant Mister Blount et Madame Coin Coin, perso, en effet. Rien n'empêche. Mais... Certes. Bon. Enfin. Au lit, pour l'heure).

Dioneo › il y a 12 ans Envoyez un message privé à Dioneo...

Oh ! June est plus écartelée entre les deux extrêmes : loin au Fin Fond de ce Foutu Bon Dieu de Terroir ET toute aux Orbites à Vitesse-Lumière !

Même si je peux voir où tu fais le joint - enfin, je pense - la Roberte me semble bien plus dans une lignée AACM, Art Ensemble, Great Black Music mais toujours terrienne, dans la source comme dans la visée. L'église - celle du village, qui escamote la majuscule parce que pour ces paroissiens-là le divin est toujours à distance tactile - est bien là, le gospel, clairement - et on se rappellera qu'au départ, ça veut dire "évangile". Mais justement : il n'y est pas question de trouver l'Eden outre-galaxies. Disons... Que la métaphore n'est pas la même. Sun Ra cherche un autre âge, il œuvre seul à l'instaurer (enfin, en vaste compagnie, vues la multitude de tous les Arkestras-et-variantes - mais seul, je veux dire, en tant que lignée, que phase, que machine à transformer l'histoire, à s'en nourrir pour suer du vivant).

Matana nous parle du Code Noir, des bateaux, de tous les créolismes ; des viols et des attaches ; de leurs confusions horribles et fertiles. Sunny nous parle d'une époque où tout ce bataclan serait passé du côté de l'Antique. Il la décrète, nous la montre du doigt, en présent avéré. Et puis soudain - passe passe - il nous rappelle dans un grand rire ou sans tiquer, les yeux en face ou révulsés : "Eh, les gars, eh les sœurs ! Rien n'est fini, voyez l'embrouille".

Et le doigt pointe vers Saturne.

ericbaisons › il y a 12 ans Envoyez un message privé à ericbaisons...

mouahah c'est plat, répétitif, meme pas tribal comme Bitches brew, et en plus les ingé ont oublié de couper la sirène camion NYFD du petit cousin qui joue dans le couloir du studio- mode heirophant off. non sans dec, ceux qui aiment matana roberts doivent kiffer la plage titre; et vice-versa, aux adeptes du roi soleil de gouter aux prouesses rauquement chantées de Matana.

NevrOp4th › il y a 13 ans Envoyez un message privé à NevrOp4th...

Voyage intergalactique dans le vaisseau spatiale Sun Ra.

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