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David Sylvian › Dead Bees on a Cake
vos commentaires
- stickgrozeil › Envoyez un message privé à stickgrozeil...
Un bien bel album, une espèce de transe tranquille, peut-être un poil longue. Mais quelques titres-pépites parmi les meilleurs que Sylvian a pu écrire dans sa longue carrière.
- Note donnée au disque :
- (N°6) › Envoyez un message privé à (N°6)...
Onctuosité, voilà un mot approprié. Et en même temps, j'ai l'impression que c'est justement cette prétention affichée qui empêche toujours que ça tombe dans la joliesse. J'imagine que par la suite (vu ses collaborateurs) y avait même plus grand risque de ce côté-là. Ah ouais Café Europa, j'imagine tout à fait des déambulations urbaines dans la vieille Europe de l'Est.
- Rastignac › Envoyez un message privé à Rastignac...
Je l'ai usé jusqu'à la corde celui-ci, avec l'autre en duo avec Fripp. I surrendawwwwwwwwww beaucoup quoi. (allez, café europa aussi en boucle dans la tête pour passer l'après-midi. Chanson liée pour moi à quelques pérégrinations à Wien. Juste pour dire la synesthésie, fortiche dans la suggestion notre Sylvian malgré cette préciosité, et l'onctuosité des arrangements, parfois).
- (N°6) › Envoyez un message privé à (N°6)...
J'en remets une couche après plus profonde exploration. Y a là tout ce qui peut certe agacer chez Sylvian, une préciosité qui confine à la prétention (mais bon, il assume son côté arty, il fait pas semblant sous une fausse humilité), doublé ici d'un côté mystique infusé d'hindouisme (il dédie un morceau à la gourou Amma), mais le résultat c'est qu'il y a un enchainement de morceaux fabuleux les uns après les autres. L'instrumental "All My Mother's Name", celle dédiée au gourou en question, étrange mélange d'ambient indienne et de dark-jazz baladamentien avec les riffs griffus de Marc Ribot et le rhodes planant de Sakamoto, la pop über-élégante de "Wanderlust" (encore un morceau très "Dolores"), le final "Darkest Dreaming" où le mot ambient-pop trouve tout son sens (c'est dans le même esprit que le générique de l'anime Monster, quelques années plus tard). Et puis je me remets pas de "The Shining of Things", sur un unique arrangements de cordes à chialer, la voix de ce type est un diamant. Clairement un album qui demande du temps, mais j'ai l'impression que c'est toujours le cas avec ce bougre de Sylvian.
- Sheer-khan › Envoyez un message privé à Sheer-khan...
Ah mais, il a arrêté. Et plus de deux minutes, même.
- (N°6) › Envoyez un message privé à (N°6)...
David Sylvian est marié avec une ancienne protégée de Prince, a des gamins, une grande maison, fait de la médiation et du yoga et malgré tout ça, ça reste toujours aussi classe et inspiré. Bordel Sylvian, arrête deux minutes d'être aussi bon, ça devient écoeurant à la longue. On pourrait coller Dolores de Murat dans les recommandations, y a une sorte de cousinage sonore.
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé à Aladdin_Sane...
Un vrai plaisir de redécouvrir David Sylvian à travers cet album qui vient de ressortir en édition double vinyles (morceaux bonus, tracklisting et pochette différente).
- torquemada › Envoyez un message privé à torquemada...
- La comparaison avec "Us" est étrange : y a t-il un titre sur cet album du Gab qui atteigne un dixième de la beauté de "I Surrender" ? Un titre pareil justifie à lui seul l'achat du disque.
- Note donnée au disque :