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Miles Davis › Sketches of Spain
vos commentaires
- Cinabre › Envoyez un message privé à Cinabre...
Il est brillant, c’est vrai. Mais c’est plutôt une collab. Miles se pose gentiment sur la direction d’Evans. Sur Kind of Blue par contre, on lui doit beaucoup plus que des solos. Aussi brillants soient-ils.
- Tallis › Envoyez un message privé à Tallis...
Toutafé. M'en vais le réécouter, tiens, pour la peine.
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- Dun23 › Envoyez un message privé à Dun23...
Amen
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- (N°6) › Envoyez un message privé à (N°6)...
Alors qu'on revient toujours à l'Ascenseur pour l'échafaud ou In a Silent Way quand on évoque le Miles atmosphérique (peut-être pour des raisons qui tiennent du pur cinématique, vécu ou évoqué), c'est finalement peut-être celui-là le plus grand. Solea en est sans doute le point d'orgue. Mais tout est immense là-dessus. Et ça n'est pas la peine de connaître le répertoire classique hispanique (pas plus que de connaître ses standards jazz par coeur ailleurs) pour être pris de sidération devant ce Miles-ci.
- darkmagus › Envoyez un message privé à darkmagus...
Etrange, personne ne parle de Saeta, pour moi meilleur thème de ce disque, bien meilleur qu' Aranjuez, surfait, limite ennuyeux . Mais la Saeta est un sommet de musique pure, où, entre deux tranches (intro et coda finale) de pur kitch réjouissant d'une ténébreuse et inquiétante fraîcheur, qui rappelle les processions lors des fêtes religieuses dans le sud de l'espagne où l'on exhibe des vierges noires, Miles, à capella, triture et écorche sa trompette et nous délivre une musique magistrale, magnifique de sobriété, sans aucune concession et qui touche au tréfond du malheur de l'humanité une des plus grandes oeuvres sombres du 20ème siècle musical. Enfin, ce n'est que mon avis.
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- NevrOp4th › Envoyez un message privé à NevrOp4th...
La communion avec Dieu est pas loin , je vous le dis!
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- Thierry Marie › Envoyez un message privé à Thierry Marie...
Si Dieu existe, il est musique. Si Dieu existe, à sa droite, se tiennent Mozart, Zappa (père bien sûr), et Miles. (+ quelques autres bien sûr.) Et cet album est un de mes Miles préférés. Génial.
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- Dun23 › Envoyez un message privé à Dun23...
Ah putain, que cet album est fantastique. Bien sur Aranjuez mais Solea est aussi bon voire meilleur. Et le reste n'est pas en reste. 6 bouboules et j'y retourne.
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- boumbastik › Envoyez un message privé à boumbastik...
Plutôt d'accord Docteur Justice, ça m'a pas accroché des masses. Voire je me suis limite emmerdé. C'est comme ça.
- NevrOp4th › Envoyez un message privé à NevrOp4th...
Funeral Jazz.
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- NevrOp4th › Envoyez un message privé à NevrOp4th...
Je crois qu’avec le recul nécessaire vis-à-vis de la musique de Miles Davis, Sketches of Spain est mon préféré. Celui qui me procure le plus d’émotion et qui à chaque écoute, je découvre comme quelque chose de nouveau dans ce son si beau et pure. Album particulier, donc, pas forcément le plus évident à aborder de Miles Davis d’ailleurs, mais ce que j’aime dans ce disque c’est tout d’abord ce côté atmosphérique totalement envoutant, La trompette de Miles est tantôt douce, mélodieuse, mélancolique tantôt malicieuse et énervé. Gil Evans n’est pas en reste, et c’est sans conteste l’une des plus belles directions que j’ai écouté de lui. Quand deux génie ce rencontrent, cela donne Sketches of Spain. Une alchimie parfaite, un chef d’œuvre du Jazz. Musique intemporelle.
- Note donnée au disque :
- docteur.justice › Envoyez un message privé à docteur.justice...
Bien moi je trouve cet album particulièrement decevant. Si l'idée de départ de reprendre le concerto de Aranjuez, le résultat n'est pas a la hauteur des espérances, dépouillé, manquant de force comme l'original, feeling surfait. Malheuresement
- Aaltra › Envoyez un message privé à Aaltra...
D'ailleurs, si quelqu'un a des albums un peu dans le même genre à me conseiller, je suis preneur. Ceci dit, ça n'a pas l'air facile à trouver, tant cet album est unique et atypique. J'ai juste Itinerary de Steve Lacy + 16, qui est d'ailleurs dédié à la mémoire de Gil Evans, qui pourrait un petit peu s'en rapprocher, mais que j'aime moins.
- Note donnée au disque :
- Aaltra › Envoyez un message privé à Aaltra...
Quelle merveille ! Mon album de Miles Davis et même de jazz préféré (en même temps je suis très loin de tout connaître). Mais est-ce vraiment du jazz ? Avant de l'écouter je m'attendais pas du tout à ça. C'est nocturne, rituel, grave, tendu, martial. Mais toujours magnifique. Un passage a été samplé par Death In June, sur l'album The Wall of Sacrifice.
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- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
Un morceau très intéressant dessus est son arrangement du "Stratosphunk" de George Russell qui était lui-mêmeun arrangeur et compositeur de premier ordre et qui avait fait jouer Dolphy très tôt dans ses formations. A découvrir aussi.
- Potters field › Envoyez un message privé à Potters field...
je connais le individualism, mais out of cool attise ma curiosité là.
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
Ben, tiens,lance toi sur les deux disques que manetout a cité: "Out oF The Cool" (avec le merveilleux "Where Flamingos Fly") et son "Individualism..."). Et surtout son grand "Gil Evans and Ten" avec Steve Lacy. Aussi la sortie récente d'un double Cd "Complete Pacific Jazz recordings" sur Blue Note avec l'excelent "New bottle,Old Wine" avec un Cannonball Adderley en état de grâce.
- Potters field › Envoyez un message privé à Potters field...
a ecouter en lisant hemingway. un disque hallucinant... et, ce gil evans, nom de dieu quel type...
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- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- Encore plus fort, toujours du même Gil Evans "Out to cool" de 1961, là ça frise l'indécence tellement ça transpire la beauté et l'intelligence. Un musique cool construite dans le détail, avec un sens de l'arrangement inouï. Les sonorités sont travaillées à coeur, dans le grain même, un jeu ultime avec le silence qui parait lui aussi presque "arrangé" par Evans.
- mangetout › Envoyez un message privé à mangetout...
- Superbe Miles effectivement et je vous convie à prolonger le charme sur un autre disque, celui de Gil Evans "The individualisme of...", ça date de 1964, Wayne Shorter et Elvin Jones y participent entre autres et ce qui s'y passe tient tout simplement du génie.