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Metallica › Master of Puppets
vos commentaires
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
@Dane Tout à fait mon cas entre 89 et 90, ce que tu décris. J'osais même pas écouter les groupes qui m'avaient fait prendre cette pente (Cream, Led Zep, Kinks,....). Dès que ça sortait de la catégorisation "Metal", je rejetais ça fissa. Et, forcément, l'ironie est que je me suis retrouvé avec des potes en vacances dont un fan de rap qui était aussi obtus que moi à l'époque. On a fini par échanger des cassettes: je lui ai filé du Slayer et lui du NWA. Résultat des courses: j'écoute très largement de la "Great Black Music" pour utiliser le terme pédant de l'AACM et le Metal (dans sa forme Heavy, du moins) est devenu l'antithèse du rock'n roll à mes oreilles. Et lui a fini chanteur dans un groupe à la Discharge des années après et vomissait les baggy. Si ça change, est-ce un signe de guérison?
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- Giboulou › Envoyez un message privé à Giboulou...
Chokebore nécessite une réhabilitation urgente. Ok c'est lent, c'est dépressif, c'est très indie 90's mais le spleen de Troy Von Balthazar, c'est quelque chose.
- dariev stands › Envoyez un message privé à dariev stands...
On a les mêmes chouchous haha. En plus King's X et Tool se posent là dans le Top 10 des groupes de métal pas virils ni très cools (enfin allez sauf à l'époque Lateralus où ils étaient ET connus ET Maynard faisait pas encore trop du Maynard). Bon cela dit King's X j'en ai connu qu'une chanson pendant un moment, donc c'était un peu après. Chokebore, purée, je les ai vus en 2002, c'était le SEUL truc à passer dans mon trou pendant toute ma période lycée. Pas mal du tout, mais bon ça sentait quand même la seconde zone, du moins selon nos yeux de l'époque.
- Giboulou › Envoyez un message privé à Giboulou...
Merci Dariev. Don Quichotte, c'est exactement ça. À la fin des 90's tout du moins. Pour être franc, j'ai quand même réussi à en convertir quelques uns à King's x, Tool et même à des trucs indés comme Chokebore ou June of 44! Mais la période Load/Reload était particulièrement éprouvante puisque c'est seulement après les avoir fait tourner en boucle pendant plusieurs années que mes potes ont accepté que... Ben oui, ces demiurges du métal pouvaient aussi se vautrer de l'Olympe... Le lien entre adolescence et ouverture musicale est très juste, Dane.
- Dane › Envoyez un message privé à Dane...
Tous les fans de metal à l'adolescence sont assez réfractaires à écouter d'autres styles ou alors des groupes différents de ceux qui les font triper... (me souviens d'un pote qui n'en avait rien à foutre des Cure que je lui faisais écouté et qui a fini par devenir fan, groupe de reprise et tout le tintouin). J'étais pas assez true car j'écoutais DM, Simple Minds ou Sade...
@Coltranophile : c'est marrant parce que moi aujourd'hui ce sont les groupes de Death qui m'emmerdent et j'écoute les permanentés en cuir... Ça changera encore :-D- Note donnée au disque :
- dariev stands › Envoyez un message privé à dariev stands...
300 % d'accord avec les 2 comms de Giboulou + bas. Au début des 2000's, y'avait encore la meme monomanie chez les fans de metal ou de rock. J'ai presque envie d'avouer que c'est après des moments de Don Quichottisme de ce genre (remplacez tous les noms de groupe par du moins glorieux période Matrix 1) que je me suis mis à écrire sur des disques. Giboulou, tu sais ce qui te reste à faire, hin hin...
- Giboulou › Envoyez un message privé à Giboulou...
Coroner et la scène allemande. Pardon. Faute de frappe. Par contre, je me suis pissé dessus en lisant ton commentaire Rastignac. T'as le sens de la formule.
- Rastignac › Envoyez un message privé à Rastignac...
Non mais j’crois qu’c’est clair, la question principale c’est pourquoi objectivement Coroner sont tous bruns ou chauves ou suisses et subjectivement blonds et aryen.
- nicola › Envoyez un message privé à nicola...
Bah, tant qu’à enfiler des poncifs, si un jazzman fait un pain, il insiste lourdement dessus et appelle ça une note bleue. Tu la sens, ma grosse fausse note, hein, tu la sens ?
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- zugal21 › Envoyez un message privé à zugal21...
Pfffff....
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- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
Subjectif, c'est une notion......subjective, non? La "contextualisation" est un pathos comme un autre. Le nombre de groupes que j'idolâtrais quand j'étais adolescent et qui, maintenant, me font rire dans le meilleur des cas.....Dont Metallica dans une certaine mesure (je sauve Kill'Em All et And Justice puis quelques titres ici et là sur les deux du milieu). Quelque part, ce groupe était, à l'époque, un hybride relativement fédérateur pour les métalleux en bout de course qui en avait marre d'entendre s'égosiller des ersatz de Farinelli en calbutes en cuir et des permanentés qui portaient plus de maquillage que leur grande soeur. C'était une solution de confort tout en gardant cette identité "métal".
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- Giboulou › Envoyez un message privé à Giboulou...
Sinon les premiers Slayer, Voivod sont vraiment bons. Plus tard, Coroner, les thrashers blonds aryens c'est bien aussi.
- Giboulou › Envoyez un message privé à Giboulou...
Je crois au caractère strictement subjectif de la musique. Le rapport qu'on entretient avec tel ou tel groupe est lié à 90% au contexte de réception. C'est pourquoi je ne dis pas que dans l'absolu ce groupe est moyen plus (je suis comme un gamin qui n'aime pas les coquillettes jambon = incompréhension à tous les étages), c'est juste que rétrospectivement je comprends pourquoi je n'ai pas réussi à aimer ce groupe. Le contexte donc: mis à part les moments refoulés des boums de mon adolescence, les fans de Metallica avaient cette fâcheuse tendance à être monomaniaques dece groupe. Du coup, quand je me ramenais avec du Killing Joke et du Misfits (je me disais, c'est gagné, ils les reprennent), les mecs me repondaient: "ouais, pas mal mais ca manque de gratte". Ou même "bizarre la voix du chanteur" (Danzig, Coleman, Caputo, Steele...). Ah, et summum du traumatisme musical avec les fans de Métallica: un sourire narquois accompagné d'un "c'est pulp fiction?" franchement méprisant alors que je passais 19 Witches de Monster Magnet (Raven, si tu lis ce commentaire...). Bref, je vous dois combien monsieur le psy ?
- Dane › Envoyez un message privé à Dane...
Si Metallica est un groupe moyen plus, c'est quoi les bons groupes de l'époque ?
Arrivé avec la musique qu'il faut au bon moment, ba oui c'est certain que c'est la clé de la réussite. Maitenant, quand j'écoute les 3 premiers Metallica, je me dis qu'ils étaient au-dessus du lot.- Note donnée au disque :
- Giboulou › Envoyez un message privé à Giboulou...
Pour avoir connu metallica à l'époque de Justice for all (j'avais un grand frère "hardos" comme on disait à l'époque), je me rappelle surtout que le merchandising du groupe était au top : des patchs, des T shirt "fuck off" fleurissaient un peu partout. Dans la même veine le visuel "fuck you" d'overkill avait aussi la côte (alors qu'aujourd'hui ce groupe squatte les oubliettes du trash!).
- zugal21 › Envoyez un message privé à zugal21...
Oui Rikkit. Perso j'ai connu l'époque. Nous attendions fort les sorties de Metallica. Et on était pas déçus. Sinon pour ma part me suis arrêté au black album. Ai chopé aussi le Death Magnetic, sur lequel je coince un peu.
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- Rikkit › Envoyez un message privé à Rikkit...
Pareil. Par contre Kill Em All me fout toujours une petite fessée. Mais ouais, je comprend vraiment pas l’engouement autour de ces mecs, j’me demande si il fallait pas être al a l’époque pour pouvoir juger.
- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé à Demonaz Vikernes...
Ouais c'est franchement pas terrible Metallica.
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- stickgrozeil › Envoyez un message privé à stickgrozeil...
Bon, je suis pas seul à n'avoir jamais accroché à Metallica, ça me rassure un peu!
- Giboulou › Envoyez un message privé à Giboulou...
Comme tous les 5 ans environ, je me fais la discographie (enfin jusqu'au Black Album, faut pas pousser) de Metallica pour enfin comprendre pourquoi tout le monde aime, adule alors que moi ça ne me fait rien. Je crois que je préférerais détester. Mais non, rien du tout. Quand je ne comprends pas, ben je cherche jusqu'à que je trouve un moyen de rationaliser le truc. Et je crois avoir trouvé. En fait, Metallica souffre du syndrome Scorpion = un groupe moyen plus qui arrive avec la musique qu'il faut au bon moment. Avec en plus, un musicien exceptionnel (Burton / Roth). Or, c'est seulement une fois le génie parti que le groupe peut réellement affronter sa destinée = écrire des slows de 7 minutes pour pourrir les garçons ados dans les boums du début des années 90 qui se retrouvent avec une petite grosse à boutons dans les bras. Et là, le côté interminable des slows de ces groupes prend une tournure vraiment tragique.