Charles Mingus › Blues & roots

vos commentaires

Dioneo › il y a 2 ans Envoyez un message privé à Dioneo...  Dioneo est en ligne !

Quelle méchante patate il a, celui-là ! L'impact aussi direct que son titre le gueule, les arrangements sans doute moins fouillés que sur d'autres Mingus (Tijuana Moods ou The Black Saint and the Sinner Lady par exemple), l'approche peut-être moins "free" que sur d'autres encore (Ingus Presents Mingus, avec Dolphy très en avant...) mais qui trouve une sorte de foisonnement, un autre genre de complexité dans le débridé - les cuivres qui vocalisent ensemble, la contrebasse toujours bien "chant du bois dur/échardé" du Charles en personne...

J'ai l'impression là-dessus que le groupe se plonge, sur la base de compos très solides et frontales, dans la fameuse "improvisation collective" dont on cause tant dans les histoires du jazz, à propos de la phase supposée première du truc, New Orleans (ou Dixie comme dit Proggy) etc. - idée qui paraît souvent semi-légendaire à force d'être ressassée, et certains vieux enregistrement (de groupes "séminaux" dans cette histoire) nuançant pas mal ladite idée (je veux dire : avec des prises successives d'un même morceaux montrant parfois des cheminements très proches, des saillies supposées spontanées parfois reprises et retravaillées - ça n'annule pas loin de là l'idée que l'impro serait une part importante du jazz "des débuts" mais ça nuance, encore une fois, et pas qu'un peu, l'idée de toute façon douteuse de base d'une musique "primitiviste" qu'on pu en donner pas mal d'historiens de la chose, de longues années durant). Bref, je m'égare ! Tout ça pour dire que oui, là-dessus ça joue brutal mais travaillé par en dessous par un truc bien personnel - en plus de "moderne" - comme rarement, même chez lui (chez qui c'est il me semble une base, ce côté "ça se passe maintenant/mais c'est ancré dans une histoire connue, respectée, empoignée pour la continuer"...).

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Klarinetthor › il y a 7 ans Envoyez un message privé à Klarinetthor...

Il semble difficile de classer les Mingus "classiques", rien que Moaning, une des plus grands moments de sa carriere; j'aime bien le final bien speed qu'est E's flat... tiens sur ce dernier morceau le riff de saxo me rappelle etrangement la ligne de chant de Neneh Cherry sur le tres funky Rip rig and panic's You're my kind of climate. Hasard? je ne crois pas.

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SEN › il y a 10 ans Envoyez un message privé à SEN...

Intemporel !

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Pat Bateman › il y a 12 ans Envoyez un message privé à Pat Bateman...

Je vais pas remettre un "fantastique" ? Ah bah si. Fantastique.

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NevrOp4th › il y a 14 ans Envoyez un message privé à NevrOp4th...

La rage comme moyen d'expression en voilà une bonne idée. Ce disque est absolument merveilleux. Chef d'œuvre.

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Reflebe › il y a 15 ans Envoyez un message privé à Reflebe...

Je plussoi pour Moanin'. Un grand disque comme beaucoup d'autres dans sa discographie.

Reflection › il y a 15 ans Envoyez un message privé à Reflection...

Trés trés beau celui-ci également, enfin je commence a m'habituer avec Charles mingus... C'est vrai que Moanin' est vraiment géniale! Et puis Mingus toujours fidèle a lui même, il donne toujours tout ce qu'il a, avec la même fougue et le même engagement dans sa musique. Tout simplement beau...

Botherhood › il y a 17 ans Envoyez un message privé à Botherhood...

Le hurlement primitif. Voilà ce que représente le blues pour Mingus. Et c'est très bien comme ça.

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Aiwass › il y a 17 ans Envoyez un message privé à Aiwass...

Extraordinaire. "Moanin'" qui ne m'avait pas marqué outre mesure lors des premières écoutes me donne des frissons. "Blues And Roots" c'est de la musique avec une âme, un coeur et un cerveau tous trois en perpétuelle alternance de domination des instruments. Magnifique !

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Aiwass › il y a 17 ans Envoyez un message privé à Aiwass...

Notons que dans le livret un texte explicatif du maître en personne révèle beaucoup quand à ses origines (il parle entre autres de l'inspiration religieuse et mystique, et de ses souvenirs d'enfance à l'église). Quand à la musique, elle m'est encore impossible à retranscrire avec des mots... sublime ce serait trop peu... bref, pour 50 centimes à la médiathèque du coin ça vaut vraiment la peine. En plus je peux le garder un mois, ça me laissera le temps de poster un commentaire plus intéressant et de modifier ma note quand j'aurais apprivoisé ce truc.

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