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Toru Takemitsu (1930-1996) › From Me Flows What You Call Time

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Toru Takemitsu (1930-1996) - From Me Flows What You Call Time
Dioneo Envoyez un message privé à Dioneo...  Dioneo est en ligne !
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Ah oui, j'avais vu passer ça en plus... Je m'étais demandé s'ils avaient ainsi rebaptisée la biennale jusque là simplement connue sous le nom de BAC (pour ne pas trop évoquer les dernières manifs en date et leurs rencontres modérément diplomatiques entre les marcheurs et lesdits bleus) ou si c'était un autre événement (y'a des chances que la première hypothèse soit la bonne - et je suis pas sûr que la raison plaisantée ne soit pas au moins une des...).

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DukeOfPrunes Envoyez un message privé à DukeOfPrunes...
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Les mondes flottants, c'est aussi le nom d'une biennale d'art contemporain à Lyon, qui s'est terminée récemment. Il n'y a donc pas tant matière à rougir !

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Dioneo Envoyez un message privé à Dioneo...  Dioneo est en ligne !
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Eh... Oui ! Le passage où les percus - j'ai regardé une version filmée, ce sont des toms accordés et un djembé qui se questionnent/répondent - est particulièrement beau (et "exact" dans sa mise en place et - oui - ses respirations/silences, je trouve).

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Moonloop Envoyez un message privé à Moonloop...

!!! En effet je faisais maladroitement référence, et sans aucune vérification, au monde flottant en tant que… Monde abstrait, "magique", onirique, éphémère etc… Après réécoute - finalement -, je te rejoins bien volontiers sur la clarté et la précision de l’ensemble. C’est même bien plus épuré et moins « tendu » que dans mes souvenirs. La part belle au silence, l’abstraction naissant peut-être de la fugacité, du « choix » et de la « respiration » de chaque instrument - ainsi que du « paysage global », bien entendu, mouvant... Bref magnifique…

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Rêve et énigme oui... Mais tout est très "clair" pourtant, ici, les contours nets, tout est très, très précis. ("Monde flottant"... Ça désigne les quartiers "réservés", non, il me semble - maisons de geishas et cie., dans un certain contexte historique-géographique ? ... J'imagine que tu ne lui donne pas ce sens là ici, eh eh). C'est vraiment la période de Takemitsu où le plus d'œuvres me "parlent", en tout cas, je crois, son époque "tardive". Où il s'était détaché d'un "mimétisme classique (européen etc.)" sans avoir besoin pour autant de renier ça, sans faire du tout une musique "close dans une tradition locale".

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Moonloop Envoyez un message privé à Moonloop...

Il y a un brin d’enthousiasme dans mon commentaire, à la fin en tout cas, qui n’est pas non plus en « adéquation » avec la musique de Takemitsu qui relève davantage, quand même, du « mystère », de l’énigmatique, des « sons impalpables du rêve » (Ref. Messiaen), du « monde flottant » peut-être … De même, je réécouterai ça « un de ces jours »…

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DukeOfPrunes Envoyez un message privé à DukeOfPrunes...
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Je me souviens avoir écouté ce disque, un soir pluvieux de décembre. Dix ans de ça ? Déjà. C'était une belle promesse, mais je dois bien dire que j'avais été un peu déçu. Il faut dire que mon oreille n'était pas formée pour tout saisir. Je trouvais plus cet "écho du temps" chez d'autres artistes avec plus de "viscéralité". Quand je vous lis, en tout cas, je me demande si je ne ferais pas mieux de réécouter ça...

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Moonloop Envoyez un message privé à Moonloop...

Le temps n’est qu’un « mot » tout autant qu’il y a les « maux » du temps. Ceux, éphémères ou répétés, de l’époque dans laquelle nous vivons. Et puis l’angoisse d’un « temps », comme référence « conditionnée » et quotidienne, qui passe ou qui nous « échappe » d’une manière ou d’une autre - voire qui nous « enferme cycliquement » -. Un temps qui nous emploie ou que nous employons, et vice-versa -, lié à l’organisation de nos « mondes », dans ses diverses colorations et « jeux ». Et puis, les questions qu’« il » nous pose, que l’on se pose, au fur et à mesure que « nous passons » …

Mais, ici, « l’abstraction » du « temps », de ses « mondes » comme tu dis, est telle que l’on « touche » à quelque-chose d’éminemment voire de farouchement « vivant », « d’organique ». Comme une réponse à « l’angoisse », les percussions sont autant de coeurs qui battent. On entendrait presque les « globules rouges s’entrechoquer », fluides, à l’intérieur de soi, ainsi que la sève des arbres, tout réciproquement, qui « s’écoule » - on est proche sinon au dedans même de la « Nature » - … Le Temps ici, c’est la fluidité du vivant, un flux incessant, ivre, « cosmique », « Éternel? » …

Bref, « dissonances et résolutions », 6 boules, dérisoires…

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