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Kat Onoma › Cupid

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Kat Onoma - Cupid
Fabb74 Envoyez un message privé à Fabb74...

...et Stock Phrases, et Billy The Kid, bien sur Far From The Pictures et Kat Onoma le dernier album...

Note donnée au disque :       
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Klarinetthor Envoyez un message privé à Klarinetthor...

bon; mais il va falloir faire Far from the pictures.

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Dioneo Envoyez un message privé à Dioneo...
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Oui oui... Je le comprenais plutôt comme ça, façon de parler, eh eh.

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(N°6) Envoyez un message privé à (N°6)...
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Ca cache rien sinon que l'album est bon, avec pas mal de morceaux que j'aime beaucoup (Cupid, The Ditty of Drowned Father, From Pompei, Electric Cant, Full Moon Full Jail, Beggar's Law) mais qu'il faut en garder sous la pédale pour la suite. Et que je saque plus que certains chroniqueurs (mais bien moins que bien d'autres) aussi.

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Dioneo Envoyez un message privé à Dioneo...
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Ouep, c'est la garantie d'une surboum réussie... Et oui, tu as probablement raison sur les raisons (tout ou partie) du Loulou. Clair qu'il était leur maître à tous dans la catégorie "si tu m'aimes je te pourrie (et je dis et fais tout le contraire de ce que tu déblatères)"... Il en a sans doute usé le plus souvent avec moins de "comédie du grand sérieux" que Gira tiens, par exemple, certes, puisque tu en parles - et peut-être avec moins de rouerie douteusement marketing, comme disait à peu près Dariev un coup ou l'autre, proclamation de hugs + t-shirt you fucking people make me sick etc. ... 'Fin bon, il a également réussi à faire croire et encore jusqu'à ce jour qu'un truc comme Rock'n'roll Animal serait un bon disque live, hein, d'un autre côté...). Ah oui, Kat Onoma, hum, recadrons ! Ben pas de note pour l'instant pour ma part, mais après lecture de la chro puis écoute j'espère que ce "seulement 4 boules" du chroniqueur nous cache en effet quelque chose, dites voir.

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Harry Dickson Envoyez un message privé à Harry Dickson...

Il le pensait peut-être mais pouvait pas s'empêcher d'aller à contresens quant à l'émergence du courant noise rock revendiquant - ou plutôt la critique revendiquant pour eux - le Velvet comme source. Donc choisir de dire que ce groupe tendre et doux et surtout jouant en sourdine (un bon groupe d'ailleurs, on est d'accord) était son meilleur héritier en substance, c'était sa façon habituelle de faire sa gueule de con punk. Gira n'a rien inventé par rapport à ça. Quand il peut pas saquer qu'on caractérise sa musique de dark ultime même au début, c'est pareil. L'impossibilité d'être trop cataloguable. D'ailleurs c'est bien connu, chaque fois que c'est la fête à domicile, plusieurs d'entre nous mettons en vitesse le Young God E.P. pour sûr. Très jovial et convivial.

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Dioneo Envoyez un message privé à Dioneo...
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H@rry : Ah mais j'aime beaucoup la Trinity Session, hein ! (Et les Cowboy Junkies en général, d'ailleurs). Donc j'aimerais à croire que Loulou le pensait vraiment, tiens. (Quoiqu'avec lui l'effet "ça va faire chier un max de fan" a pu jouer, oui, eh eh... Enfin, l'un ou l'autre, ça ne m'empêche pas de me repasser toujours leur dite version depuis bien des années dans les moments où c'est le sien). Encore du "qu'est-ce que ça fout pas là" tiens, en passant, je me redis une fois de plus en me pointant le premier du doigt, ces Canadiens là.

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(N°6) Envoyez un message privé à (N°6)...
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C'est drôle car je suis tombé dans Kat Onoma alors qu'ils en finissaient tout juste et c'est en solo (enfin c'est vite dit vu sa propension à la collaboration et au partage) que j'ai été accompagné par Burger (d'où le chroniquage régulier de ce côté là). En fait j'étais tombé sur Poirier d'abord grâce à Zend Avesta et l'incroyable morceau "Qu'est ce qui m'a pris", complètement classique dans ma petite discographie. Par la bande, toujours, mais ça leur correspond bien finalement.

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Harry Dickson Envoyez un message privé à Harry Dickson...

Ahah, oui Dioneo, les Cowboy Junkies et leur fameuse Trinity session dans le genre doucement le matin, pas trop vite le soir, et joue pas si fort bordel, t'es au moins au volume deux là. Mais le vieux malgracieux considérait que leur reprise de Sweet Jane était la meilleure. Pour faire sa tête de lard ?

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Rastignac Envoyez un message privé à Rastignac...
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J'ai le disque à la maison je crois, encore... ben c'est Velvet version... comme dans l'album qui a le même nom là (héhé) qui me revient en tête à chaque fois, ou les Lou Reed les plus langoureux. Morphine oui, enfin cette musique qui te fait te transformer en canapé.

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Dioneo Envoyez un message privé à Dioneo...
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Bon ben ça y est, "avec vos conneries" - avec ta chro, mister 6, et les com qui donnent envie d'aller voir - je m'y mets finalement voire enfin, à ce groupe, je m'y essaye, en commençant donc par le début. Rock ? Pas rock ? Antirock ? ... Je ne sais pas trop si la question m'intéresse tant, en fait, je dirais facilement "au moins deux des trois" pour l'évacuer. Outre que la voix - et la diction - me rappellent incidemment celles de Red (Olivier Lambin) plus ou autant que celles de Reed (Lou, évidemment) sur certains passages, la musique peut en même temps me faire penser sans que j'arrive à dire vraiment pourquoi à des trucs à la Ulan Bator, aux Cowboy Junkies reprenant (encore, oui) le Velvet mais dans une version où ils seraient rejoints par les Jesus and Mary Chain sur Take a Message to Mary. Surtout, je retrouve une impression bizarrement proche de ce que peuvent me faie certains Golden Palominos de la même époque à peu près - ce côté "musique normale avec un truc qui cloche", travaillée par des trucs chelous dans l'arrière-cour, des flux normalement faits pour dissoudre les canaux à eau tiède de la grosse FM... Étrange Wild Thing tranxenné, aussi, qui pourrait résumer tout ça mais à la place a l'air de surtout se sentir bien ans sa propre étrangeté éther coton (et tiens... un sax Morphine ? ... Sauf que ouais, le jazz a l'air plus, mieux, différemment mal fréquenté, ici, avant de partir comme si c'était Gaby oh Gaby, limite... Ah ouais tiens, encore de l'Alsace cold Suicide blues no & new wave, lui, en ces temps...). Bla. Ça donne envie d'entendre la suite en tout cas. (Et de la lire, eh).

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Harry Dickson Envoyez un message privé à Harry Dickson...

Yep, Burger, avec sa super voix et son look de séducteur ténébreux. Il ne doit pas supporter de s'entendre dire ça. A propos strictement de l'album "Cupid", quand tu parles dans ta chronique, N°6, de secret bien gardé pour encore longtemps ; ça pourrait se jouer à peu de chose : pour l'anecdote, quand ce skeud est sorti, pas d'internet et encore des disquaires. C'est justement dans une de ces échoppes disparues et où "Cupid" passait en fond sonore que j'ai vu plusieurs promeneurs, acheteurs potentiels, demander ce que c'était et l'acheter direct. Même sans demander ce que c'était. C'était à chaque fois des clients lambdas, pas du tout "dans le truc". D'ailleurs c'était un magasin généraliste comme ça se faisait, où le rock indie avait à peine son rayon. Et dans une région du Sud où même on se demande "le rock, késako ?". Et j'ai vu ça cinq ou six fois en quelques jours. L'ambiance feutrée, intimiste, cool, la voix, même si on entrave que dalle à l'anglais, les instrus qui sonnent bien, le côté sombre mais juste ce qu'il faut, touchaient pas mal de monde, à condition qu'ils sachent que ça existe !

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(N°6) Envoyez un message privé à (N°6)...
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C'est un intello Burger, c'est sûr. Mais perso j'aime aussi l'entendre parler et pas qu'à cause du timbre de sa voix. Pas sûr qu'il soit le type le plus abordable du monde vu les quelques fois où je l'ai vu de près (timidité aussi peut-être bien), mais enfin il a quand même un parcours hyper singulier et passionnant (bien plus que bien des références "cultes" de la pop française). Ceci dit, souvenir d'une inauguration de l'expo sur Dernière Bande à la Maison de la Poésie à Paris où l'atmosphère était très familiale. C'est pas une façon de parler, c'était Maman Burger qui faisait cuire des saucisses alsaciennes et servait le pinard (gratuitement je précise, en plus, pour ceux qui venaient faire un tour). Y avait un peu tout le monde pour qui connaissait les têtes (Cadiot dans un coin, Alféri dans l'autre). Encore plus discret le Poirier, dont je ne dirais jamais assez de bien des albums solo, le trésor le plus méconnu de la "chanson" française.

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Harry Dickson Envoyez un message privé à Harry Dickson...

Rodolphe Burger disait qu'il défendait ou "prétendait" au rock seulement quand ses ennemis s'exprimaient : ceux qui reprochent son essence même à cette "anti-musique" basée sur une hérésie sonore et musicale pour le "vrai" musicien de formation académique ; "le simple feedback de la guitare électrique avec son ampli". Dans ce cas là, il clamait son amour du rock, sincère. Mais qu'autrement il en avait un peu trop rien à foutre quand il jouait et composait. J'avais assisté à une pseudo-conférence du mec où il racontait les débuts vraiment avec des bouts de ficelles et une grande innocence de Kat Onoma en Alsace. Mais c'était pas le sujet du truc, il était en "artiste-associé" dans le cadre du festival d'Avignon, et dans ce cadre puant, ça m'avait vite gavé. L'ensemble du discours et de l'ambiance était vite devenu étouffant et pas seulement à cause du climat de juillet provençal.

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(N°6) Envoyez un message privé à (N°6)...
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Toutaf, Poirier et Bickel ils faisaient du free-jazz avant, avec Yves Dormoy. Burger son idole c'est James Blood Ulmer comme on le sait (enfin les familiers du bonhomme). D'ailleurs finalement je les rapprocherais plus de Television que du Velvet dans le fond, si ce n'est la voix de Burger.

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Klarinetthor Envoyez un message privé à Klarinetthor...

oui je suis d'accord, Kat onoma fait de l'antirock, bien plus inspiré par le jazz par exemple.

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(N°6) Envoyez un message privé à (N°6)...
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@Dick-son : Merci (dixit Lino).

@Klari-net : La batterie sonne un peu 80's, mais bon faut dire qu'ils avaient pas non plus de gros moyens pour l'enregistrer cet album, ça s'entend dans la prod. Et puis bon, ils essaient pas de faire du Velvet non plus heureusement, c'est plus une atmosphère. Quant à Noir Désir, no comment, sinon que justement pour moi Kat Onoma c'est l'absolu opposé.

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Klarinetthor Envoyez un message privé à Klarinetthor...

Il y a deux petites choses qui me dérangent sur celui-ci, le son bizarre avec la voix et la batterie un peu trop presentes (on est loin du velvet) et une personalité qui n'est pas encore affirmé; on reconnait certes assez vite le groupe si on connait leurs albums ultérieurs. Et concernant le désert de guitares de la fin des années 80, Noir désir était tout de meme deja bien actifs en 1988.

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Harry Dickson Envoyez un message privé à Harry Dickson...

Un morceau obsédant qui ouvre l'album suivant, "The Animals". Et elle est bien foutue ta chronique cher 6.

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Fabb74 Envoyez un message privé à Fabb74...

Yes !!! Kat Onoma sur Guts ! Cet album je l'ai découvert au moment de sa sortie, un 33 tour bleu, j'étais jeune ado, je comprenais rien à ce que racontait Burger mais déjà séduit par ce nom de groupe, cet ambiance chaude/froide... Cupid m'a tout de suite plu, suivi de près par Full moon... J'attends avec impatience les chroniques des albums suivants...please

Note donnée au disque :