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Mohammad Reza Shajarian › Morghe Khosh Khan
vos commentaires
- kranakov › Envoyez un message privé à kranakov...
Inusable !
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- kranakov › Envoyez un message privé à kranakov...
Trouvé en CD hier ! Tellement heureux de redéguster ce chef d'oeuvre. Quelle merveille.
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- karl ingus › Envoyez un message privé à karl ingus...
Ca se chope où, comment et combien, légalement et physiquement, ce petit joyau?
- necromoonutopia666 › Envoyez un message privé à necromoonutopia666...
J'y connais que dalle en musique d'Iran, mais je dois infiniment remercier Saïmone pour la découverte. ça me transporte,ça crée en moi une sorte d'extase paisible que je ne ressent que rarement en écoutant de la musique, peu importe le style. Très très bon.
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- Sirius › Envoyez un message privé à Sirius...
Prix + pas possible de choper le dernier train = sans moi, mais c'est bien dommage, je serais curieux de voir ce que ça donne en concert. Sur ce disque, seule Chahar Mezrab me transporte vraiment ; difficile de ne pas se laisser emporter par ce tourbillon de notes. Mais j'arrive pas à trouver le reste plus que sympa :(
- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
Jeudi à Paris les amiches
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- Alptraum › Envoyez un message privé à Alptraum...
Je reviens de trois semaines en Iran, ça fait du bien de tomber sur de la bonne musique Iranienne, ici !
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- Son Of Sulphur › Envoyez un message privé à Son Of Sulphur...
Je commence l'année de bonne humeur. Magique cet album.
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- cyprine › Envoyez un message privé à cyprine...
Saïmone (edit de lui même:on ne met pas le nom et le prénom merci), grand spécialiste de la nouvelle scène iranienne, entre autres bien sûr, aïe tes abdos.
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- VL › Envoyez un message privé à VL...
J'aimerais bien réussir à répondre comme ça moi aussi
- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
On y joue en général des Tasnifs, qui sont les plus anciennes "mélodies" de la tradition Perse ou des montagnes Kurdes reculées ; et qui se confondent assez souvent avec les radifs. Qu'il faut également séparer des jam des sufis... Les notions de folklore et de tradition, ici, avec Shajarian, ça devient compliqué...
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- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
Bon, j'ai réfléchis dans le train, quelques précisions sont necessaire, histoire d'être sûr qu'on parle de la même chose : le târ et santur sont des instruments omniprésents dans la musique traditionnelle, qui sont utilisés en général pour jouer les radifs, qui sont des interprétations récentes des vieux modes des Anciens - quand je dis récentes, les premières traces se situent au 19e siècle, car la transmission est de tradition orale. Précisons également qu'un radif ne dépend pas du folklore (comme une chanson de mariage, par exemple) mais de son interprète : il y a autant de radifs que de Maîtres, certains durent quelques secondes et sont incroyablement complexe et rythmiques (excessivement dissonants pour l'occidental que je suis), d'autres sont lents et romantiques. Mirza Abdollah, un très grand radifeur, est plutôt dans la première catégorie, par ex. L'instrument folklorique, quant à lui, c'est par définition le tanbur, dont on retrouve des peintures dès l'antiquité. Ali Akbar Moradi ou Ostad Elahi, par exemple, dont le dernier a révolutionné le jeu... il y a moins d'un siècle, alors que l'instrument est plusieurs fois millénaire. (Elahi est-il folk ou trad ?...)
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- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
Folklore : tradition qui ne survit que par l'imitation des traditions anciennes. Il a pour but de représenter la tradition pour un spectacle ; Tradition : pratique actuelle basée sur les traditions anciennes, mais toujours vivante, transmissible et en évolution constante. Quand je parle de la tradition musicale tu crois que je parle de quoi ? La musique traditionnelle en Iran est islamique ; mais la tradition musicale (le folklore même si je déteste ce mot), non. Des types qui ont crée des instruments pour jouer de la folklorique (puisque par imitation, comme le tasnif Payame Nasim) mais également de la traditionnelle (puisque certains modes sont interprétés de manière très actuelle, comme le Shur). Par défaut j'appelle ça de la "nouvelle musique traditionnelle", il faut bien entendre que c'est une expression volontairement contradictoire, un effet de style un peu bateau comme dire "soleil noir", parce que j'ai pas d'autres mots pour en parler, m'enfin ! Tu cherches vraiment la petite bête pour... pour quoi au fait ? lui coller un pauvre 3 alors qu'il annule à lui seul tout les disques dits "shamaniques", "voyage" ou "transe mystique" de ta discothèque ?
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- cyprine › Envoyez un message privé à cyprine...
Mais la musique traditionnelle n'est pas un genre figé !!! Toutes les musiques dites traditionnelles sont dépoussiérées, réinterprétées, remises au goût du jour, c'est la tradition de la modernité qui prime ! C'est la définition même de musique traditionnelle que tu ne piges pas quand tu écris "nouvelle musique trad" ou "musique trad contemporaine". Je crois que tu confonds avec le folklore.
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- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
Jouer des vieux tasnifs oubliés depuis plusieurs siècles sur des instruments qui n'existent pas ? Non t'as raison, c'est juste la rencontre de Ken Butler et de 7 000 de tradition... aïe mes abdos
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- cyprine › Envoyez un message privé à cyprine...
je vois pas trop ce qu'il y a de nouveau, c'est de la musique traditionnelle, point à la ligne.
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- saïmone › Envoyez un message privé à saïmone...
hahaha, la vieille fixette. Golshifteh Farahani c'est... la vie comme elle devrait être. Dans ton lit.
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- absinthe_frelatée › Envoyez un message privé à absinthe_frelatée...
Je soupçonne cette chro d'être un prétexte pour évoquer Golshifteh Farahani, élément des plus vendeurs certes, mais également des plus en accord avec le contenu, ce qui semble encore plus évident pour qui a vu le film Santoor. Quant à Shajarian, ne possédant que l'album Bidad (et en format digital de surcroît), je ne pourrai pas m'épancher des heures durant, mais l'association du santour (oui, j'aime beaucoup cet instrument) avec les inflexions de la voix si particulières du style iranien laisse le corps sec et l'esprit en béatitude totale, un peu ce que provoque la vision de la divine jeune femme citée plus haut.