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Susie Ibarra › Flower After Flower
vos commentaires
- Moonloop › Envoyez un message privé à Moonloop...
Je fais souvent l'impasse sur le premier morceau, "Illumination". Je vais être un peu cruel avec lui mais, je ne trouve pas Wadada très seyant ici, un peu "barbant" même, si j'ose dire... Sinon oui, disque très sensible, très "naturel" dans le sens ou elle ne semble jamais très loin ici, la "mère" nature (EDIT: elle est "membre" à part entière finalement). Elle transparait dans cet écoulement, dans ces quelques "susurrations", dans cette chaleur, ce feu qui enveloppe, qui nimbe, puis dans cet aspect plus terrien et rythmé de "Human Beginnings"... (Par ailleurs, j'avais complètement oublié que Pauline Oliveros figurait sur ce disque...)
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- Dioneo › Envoyez un message privé à Dioneo...
- OK, j'avoue, j'ai piqué la notion à Antoine Volodine (si c'était là le sens de ta question). Je trouve un rapport d'approche et de rendu entre cette musique et ses livres, même si à ma connaissance il n'y a pas de lien factuel (j'ignore si Volodine connaît Susie Ibarra et je serais surpris de l'inverse). Dans la mise en œuvre des vitesses justement, et puis dans cette drôle d'impression d'un Ailleurs Familier/Ici Étranger. Post-exotique aussi parce que la notion d'exotisme a muté depuis pas mal de guerres et de fin d'empires. Et depuis pas mal de marchés...
- gloq › Envoyez un message privé à gloq...
- post-exotique ? post-exotique comment ? post-exotique comme... ? post-exotique ?
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- En effet, on peut même dire (j'espère ne pas me faire taxer de sexiste), qu'elle a réellement amené une sensibilité à fleur de peau, que certains diront typiquement féminine, à la batterie jazz.
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé à Dioneo...
- Ah oui, je vois mieux. Souveraine en effet. Par contre jamais "froide" ou neutre.
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- Ce que j'entends, c'est que même dans l'agitation, dans la tempête, Ibarra est souveraine, pleine de maîtrise, tenue. Son maître Milford est ainsi, même explosif, il semble toujours en plein controle. Pour le contraste, voir des batteurs comme Sunny Murray ou Rashied Ali qui aiment "déferler".
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé à Dioneo...
- Apaisé pas tout le temps, je trouve... Les deux autres sur Tzadik arrivent.
- Coltranophile › Envoyez un message privé à Coltranophile...
- Un bijou que j'avoue écouter trop rarement. La formation est superbe (Cooper Moore est incroyablement sous-estimé comme pianiste). Il y a quelque chose comme d'une quiétude, d'une profondeur apaisée chez Ibarra même dans ses accès les plus exubérants (chez David S.Ware entre autres). Les deux autres disques sur Tzadik sont superbes aussi mais celui-ci a ma préférence.
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