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Agnivolok › Sculptor
- 2006 • The Eastern Front Front 004 • 1 CD digipack
cd • 6 titres
- 1Heart Of Stone2:49
- 2Close5:50
- 3Sculptor7:46
- 4Far Away6:04
- 5Angels4:11
- 6Penance23:13
informations
New jerusalem Studio, 2000-2001
LP sur Stateart, 2002. Réédition sur The Eastern Front en digipack gaufré à deux volets.
line up
Vera Agnivolok (musique, paroles, voix, guitare), Igor Krutoglov (basse, bowed bass), Vadim Gusis (instruments particuliers, effets, samples), Shurik Waits : Flute
chronique
Comment parler de Sculptor, ce premier album d’Agnivolok ? C’était mon principal souci jusqu’à ce que je trouve cette formule qui me permet déjà de terminer ma seconde phrase ici même. Parce que Sculptor est déroutant et dépaysant, parce qu’il m’empêche d’avoir des assises claires, je n’ai pu trouver d’introduction décentes pour vos yeux attentifs. Il s’agit là d’un mélange de chants folkloriques russes mêlés à des instrumentations hétéroclites, souvent expérimentales dans leur utilisation. Le résultat est donc déroutant à plusieurs égards : la voix surmixée d’abord, ce qui nous donne l’impression que Vera chante directement dans notre salon, l’aspect torturé des instruments qui semblent à chaque fois jouer faux (cette flûte possédée !) et l’aspect ambient très présent qui rajoute au malaise, déjà inhérent aux mélodies folkloriques. L’éponyme et magnifique « Sculptor » en est le parfait exemple : il commence de façon subaquatique (grattements, bruits d’eau, nappes profondes, cordes monotones) pour devenir tapis de velours où viendra se déposer la voix sensuelle de notre amie qui déjà nous a déjà piégé dans son ambigu voyage rempli de tziganes, de fêtes macabres et de grinçante mélancolie. Son chant disparaît, laisse la belle part aux guitares embourbées dans d’obscurs suintements abstraits avant de mieux redécoller pour une montée tonale à la fois tendre et sublime. On reprochera simplement à l’album d’être bien trop court (« Penance » prend la moitié de l’album est n’est composé que d’une seule note jouée à l’archet sur une basse). A réserver à ceux qui n’ont pas peur des voix féminines rocailleuses ainsi qu’à ceux qui souhaitent s’aventurer hors des sentiers battus de la scène neofolk/darkfolk actuelle.
note Publiée le mercredi 11 juillet 2007
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Note moyenne 3 votes
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- kama › Envoyez un message privé àkama
complètement, faut s'acharner sur celui la. Et puis, le cul entre deux chaises, les morceaux folks te réveillent pour mieux t'endormir sur les morceaux ambiant.
- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
sinon apparemment il est sorti la première fois en 2002, ce Sculptor.
- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
tres difficile d'acces j'ai trouvé, notamment à cause de la repartition des longueurs des morceaux.
- gregdu62 › Envoyez un message privé àgregdu62
- Atmosphère pour le moins inquiétante, mais qui ne tombe pas dans la caricature. Une très belle réussite. Ca fait un petit moment que je me tate pour me procurer le suivant (mais faut des tunes ou faire des choix !).
- Note donnée au disque :
- Solvant › Envoyez un message privé àSolvant
- Tout en finesse, on glisse dans les forets d'hêtres frais et de rus vivaces. Tres dépaysant. Loin de l'heavenly de sorcieres à 2 balles, cet album est mystique, décalé et hanté. Pas tres rassurant (des bruits de pierres, des sons non identifiés..) mais magnifique.
- Note donnée au disque :