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Andrew Hill › Smokestack

7 titres - 39:40 min

  • 1/ Smoke Stack (5:00)
  • 2/ The Day After (5:07)
  • 3/ Wailing Wall (5:46)
  • 4/ Ode to Von (4:29)
  • 5/ Not So (6:24)
  • 6/ Verne (5:48)
  • 7/ 30 Pier Avenue (7:06)

informations

Van Gelder Studio, Englewood Cliffs, New Jersey, USA, 13 décembre 1963

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité, comprenant quatre prises alternatives de "Smoke Stack" (4:20), "The Day After" (4:49), "Ode to Von" (5:28) et "Not So" (6:28) portant la durée totale du disque à 60:45

line up

Richard Davis (contrebasse), Roy Haynes (batterie), Andrew Hill (piano), Eddie Khan (contrebasse)

chronique

Enregistré dans la foulée de "Black Fire" mais pourtant publié bien après celui-ci (en fait, précédant de quelques mois à peine le fameux "Point of Departure"), "Smokestack" peut difficilement cacher la quasi gémellité qui le lie à son prédécesseur, Andrew Hill reconduisant la même formule de groupe à une variable près : en l'absence de Joe Henderson, étonnamment, le pianiste choisit de ne pas combler l'espace laissé par le soliste au profit d'un autre instrument à vent mais, bien au contraire, conviera Eddie Khan à jouer les trouble-fête en s'imposant comme alter ego de Richard Davis. Deux contrebassistes, voilà qui est intéressant. Reste à voir quelles combinaisons peuvent en découler... En l'état, "Smokestack" apparaît vite comme un prolongement suranné de "Black Fire" ; on y retrouve le même attrait intuitif et naturel de l'artiste pour des compositions aux grilles de lecture multiple (modale, chromatique, etc.) mais l'album ne parvient à susciter un intérêt véritable que quand Hill décide effectivement d'utiliser à bon escient cette combinaison inédite, nous livrant des pièces de toutes beautés telles que "Wailing Wall", d'une modernité exemplaire, où l'une des deux contrebasses est jouée à l'archet, pour un rendu à la fois poignant et introspectif. Cet instant de magie restera malheureusement pour ainsi dire un cas isolé si bien que le constat, dur mais inévitable, scellera vite fait le sort de ce "Smokestack" comme étant difficilement autre chose que le parent pauvre et/ou second couteau d'un "Black Fire" porteur de promesses qui tardent à se concrétiser. Bientôt, en élargissant sensiblement le nombre de ses intervenants, Andrew Hill entamera un nouveau départ vers un ailleurs bien plus tumultueux dont j'ai délibérément fait le choix de vous reparler plus tard.

note       Publiée le mardi 3 juillet 2007

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    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile
    Un de ces cas où la fameuse prod' Blue Note estampillé Van Gelder Studio n'aide vraiment pas. C'est sec à crever. Le son est vraiment comme la pochette. Noir et Blanc. Comme la musique n'était pas à proprement parler partie pour être autre chose qu'austère, ça en devient véritablement claustrophobique. Le moins bon de Hill première période.
    Note donnée au disque :