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Unsane › Visqueen

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Membre Note Date
Aiwass      lundi 26 novembre 2007 - 01:14
Albedo      lundi 12 novembre 2007 - 21:25
lemmytron      samedi 30 juin 2007 - 13:47
Klozer      mercredi 16 décembre 2020 - 16:17
Cera      samedi 19 mars 2016 - 23:11
ericbaisons      dimanche 8 avril 2012 - 02:07
moustache      jeudi 13 mars 2008 - 13:37
heirophant      lundi 3 mars 2008 - 22:33
Saïmone      lundi 26 novembre 2007 - 00:43
empreznor      dimanche 25 novembre 2007 - 18:22
Dun23      samedi 6 octobre 2007 - 15:44
atlas      lundi 16 juillet 2007 - 18:00
tom      samedi 30 juin 2007 - 14:27
cyprine      jeudi 30 juillet 2009 - 09:16
torquemada      samedi 12 janvier 2008 - 13:14
Solvant      vendredi 29 juin 2007 - 23:44
born to gulo      samedi 11 avril 2020 - 15:41
juj      dimanche 25 novembre 2007 - 21:40

cd • 11 titres • 45:00 min

  • 1Against the grain
  • 2Last man standing
  • 3This stops at the river
  • 4Only pain
  • 5No one
  • 6Windshield
  • 7Shooting clay
  • 8Line on the wall
  • 9Disdain
  • 10Eat crow
  • 11East broadway

informations

line up

Dave Curran (basse, voix), Vincent Signorelli (batterie), Chris Spencer (voix, guitare)

chronique

  • noise rock en forme

J'avais boycotté le dernier Unsane, « Blood Run », trop classique, presque boiteux face à son prédécesseur, figure d'un come-back attendu, genre on marque le coup, mais un peu inutile dans le fond. J'étais réticent sur ce « Visqueen », j'ai pas mal attendu... et puis les échos ici et là m'ont décidé. Grand bien m'en a pris, car il s'agit là, ni plus ni moins (tuons le suspense d'entrée) du disque le plus inspiré d'Unsane depuis le justement culte « Occupational Hazard ». Ultra groovy, sec comme une chute dans un champ de blé tout juste coupé, ça débute sévère en dégoulinant le blues comme jamais. Peut être moins démonstrative décibellement parlant que par le passé, la musique gagne en respiration, en clarté, et fait exploser les velléités faussement mélancoliques de ses géniteurs. Le cafard qui guette au coin de la rue, avec son clope au bec, son grand chapeau noir et le cadavre d'une pute à ses côtés. On croit apercevoir un petit bout de Neurosis là (« Only Pain »), du Jesus Lizard ici (« Line on the wall ») tout en restant du pur Unsane, c'est à dire hargneux et harshement métallique. Heureux de constater que Spencer nous dévoile la face cachée de sa voix, pas systématiquement distordue, montrant un timbre chaud et rocailleux, de celui qui a bu du whisky en se faisant tataner à coup de Caterpillar. Résultat, le disque prend quelques couleurs façon urbanisation du bayou. Car malgré l'omniprésence d'arpèges bluesy et de bottleneck, l'odeur reste celle de l'asphalte chaud, de la tâche de sang sur le rasoir rouillé. Un final éblouissant également, lourd et suffocant, quasi industriel, avec un Curran tout simplement magistral et un Signorelli qui semble être revenu chez les Swans : plombé à souhait, pesant comme un cadavre sur les épaules. Alors, autant le dire tout net et en trois mots : achetez ce disque.

note       Publiée le vendredi 29 juin 2007

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    Cera Envoyez un message privé àCera

    bizarrement, c'est vers cet album d'Unsane que je reviens le plus souvent.

    Note donnée au disque :       
    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Tu feras gaffe, tu as écrit "réécoutes" au lieu de "écoutes"...

    Note donnée au disque :       
    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
    avatar

    Je me refais tous les Unsane en ce moment et ce Visqueen passe un peu mal le cap des réécoutes après des premières impressions très bonnes à sa sortie. Trop gros, trop bourrin. A la limite, je préfère encore Wreck malgré une ambition et une inspiration à la baisse.

    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    Gratté pour peau d'balle, tout bon (je deviens rockeur, moi)

    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    tout le monde se paluche sur la copie physique, meme chez naturalia (faut dire, les bonnes sorties de groupes un minimum connus, c'est un peu le trou noir en ce moment). Un peu gay comparé à Visqueue, mais il s'enfile bien.

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