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John Zorn › Six litanies for Heliogabalus

  • 2007 • Tzadik TZ7631 • 1 CD

cd • 6 titres • 44:34 min

  • 1Litany I07:53
  • 2Litany II07:06
  • 3Litany III10:36
  • 4Litany IV08:13
  • 5Litany V04:30
  • 6Litany VI06:16

informations

USA, 2006

line up

Joey Baron (batterie), Martha Cluver (chant), Trevor Dunn (basse), Abigail Fischer (chant), Ikue Mori (électronique), Mike Patton (voix), Jamie Saft (orgue), Kirsten Sollek (chant), John Zorn (saxophone alto)

chronique

Voici donc le troisième volet espéré d'un John Zorn qui s'échine à vouloir nous faire croire qu'il a redécouvert le plaisir du hardcore. "Six Litanies for Heliogabalus" fait donc suite au dark ambient "Astronome", assez moyen, et à l'extrême et réussi "Moonchild" qui ont déjà fait couler beaucoup d'encre ici et ailleurs. Sur papier, la livraison 2007 apparaît d'emblée comme la plus aboutie de cette série d'expérimentation studio car, au trio de choc constitué par Patton, Dunn et Baron, et que l'on retrouve ici avec toujours autant de plaisir, il adjoint les services de Martha Cluver, Abby Fisher et Kirsten Soller aux voix (appréciable pour varier les timbres), Ikue Mori aux bidouillages électroniques (toujours aussi efficace mais curieusement relativement peu mise en valeur ici), Jamie Saft à l'orgue (à l'apport déterminant, conférant à l'ensemble un relief particulièrement angoissant qui sied comme un gant au thème abordé, au risque de paraître redondant) et enfin John Zorn lui-même qui ne se contente plus de diriger mais vient s'égosiller dans nos oreilles avec un abandon non feint. Il ne s'agit pas d'un Painkiller-bis, ni d'un Naked City deuxième du nom. À travers ce concept, le saxophoniste américain est bel et bien parvenu à développer une nouvelle entité qui, en l'état, semble plus répondre, voire correspondre, aux velléités d'un Fantômas tout en jouissant d'une musicalité exceptionnelle que l'on peut savourer à la petite cuillère dans les débordements du groupe dans des formes de jam endiablées qui trouvent leur source d'inspiration autant dans la grammaire du Lifetime de Tony Williams que dans les pérégrinations cinématiques des italiens de Goblin. Un conseil d'ami aux personnes atteintes de Pattonite aïgue chronique : veillez à ne pas écouter "Litany IV", huit minutes treize secondes dédiées exclusivement aux problèmes de laryngite de ce personnage controversé qui fût autrefois - lui-même semble l'avoir oublié - chanteur ; vous obtiendrez un très (très) bon disque qui ne sent pas le réchauffé.

note       Publiée le lundi 28 mai 2007

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DesignToKill Envoyez un message privé àDesignToKill

Très très bon les copains

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Eliphas Envoyez un message privé àEliphas

Sérieux, ça poutre! Même le solo de voix qui aux premiers abords est assez dégueulasse n'est finalement pas si dénué d'intérêt que ça. Pour moi, le meilleur des 4, même si The Crucible avec son côté purement rock me parle énormément.

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Solvant Envoyez un message privé àSolvant

Pento Patton Power !

Note donnée au disque :       
Solvant Envoyez un message privé àSolvant

c'est clair, ce disque vaccine. Inoubliable.

Note donnée au disque :       
punksportif Envoyez un message privé àpunksportif

L'idée d'aérer la formation Moonchild s'avere gagnant. Aprés les choeurs féminins et l'orgue de Saft, quand ça se remet à bastonner, on en prend plein la gueule. Du tout bon ! la performance de Patton est bonne, mais assez lassante sur le long terme. On l'écoute deux fois, puis c bon, on zappe pour qq années ensuite.

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