Gjenferdsel › Gjenferdsel

Dans la catégorie des noms de groupes imprononçables, j’accueille avec plaisir un nouveau venu : Gjendfersel. Il s’agit d’un groupe de black metal norvégien formé en 2002 et auteur d’une demo « Det kom et skip til björgvin… ». Le black metal scandinave étant devenu tout à fait inintéressant à mes yeux de manière générale, je n’attendais pas grand chose de ce groupe qui m’était totalement inconnu. Et après quelques écoutes de ce premier album éponyme produit par les allemands de Ketzer Records, j’ai certes passé un moment agréable dans la mesure où l’ensemble est bien réalisé mais l’album me semble bien trop convenu pour être convaincant. Rien de bien neuf sous le soleil nordique, une grosse influence Immortal par exemple sur le deuxième titre, « Svik », un rythme de batterie efficace sur « Deathbound », des riffs bien sentis de manière générale, le groupe a vraiment accès sur l’efficacité, c’est du black metal pas prise de tête. Cependant, Gjenferdsel s’est pas trop emmerdé avec les compositions, alors certes on tape du pied, on active les cervicales mais on ne se rappelle plus de grand-chose après coup. Ce premier album des norvégiens de Gjenferdsel est destiné aux amateurs de black scandinave qui y trouveront probablement leur compte, un morceau comme « Bak skoddelagte fjell » rappelant furieusement du Taake. Rien d’original pour un album axé sur l’immédiateté avant tout.