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Peter Mergener › Instinctive Traveller

10 titres - 65:52 min

  • Electronic Movements| 9:34
  • In Higher Places| 3:26
  • Touch the Guitar| 8:.00
  • Under the Sun| 1:58
  • Wild Thrills in Jungle| 8:27
  • Two Hands Two Sticks| 2:45
  • Rain in Australia| 6:27
  • Voices of Africa| 9:07
  • Instinctive Traveller Part A| 10:10
  • Instinctive Traveller Part B| 5:28

informations

Enregistré au Festival de KLEM DAG en Hollande en 1996

Pour entendre des échantillons sonores et en savoir plus sur l’artiste, visitez le site web de BSC Music : http://bscmusic.de

line up

Peter Mergener: Keyboards et synthés Carsten Shnell: Keyboards et violin. Ingo von Wenzlawowicz: Batterie et percussions Achim Elsen : E-guitar

chronique

Comme ça, une fois de temps en temps, j’aime sortir de millénaire pour vous faire découvrir des artistes moins contemporains, qui ont bâti les racines de la MÉ. Peter Mergener est un artiste aussi influent que Tangerine Dream et Klaus Schulze, il a juste été plus discret.
Pour Peter Mergener, Instinctive Traveller est un 3ièmedépart. Après l’aventure Software, avec Michael Weisser, il entreprend une carrière solo chez Cue, où il réalise 6 albums, et en 1997 il accepte un contrat de distribution chez Prudence. À chaque nouvelle aventure contractuelle Peter Mergener s’est fait un devoir de transposer l’univers électronique très délicat et froid de Software. Un son unique, si près du cosmos, que c’en est attirant. Son 1ier album chez Prudence est l’album live, Instinctive Traveller son 21ième. Enregistré lors du Festival de MÉ de KLEM DAG à Nijmegen, Pays-Bas en 1996. Un spectacle que Peter Mergener arrose de titres inéditspour le plus grand plaisir des fans.
Electronic Movements débute sur une intro atmosphériques aux effets cosmiques qui sont coutumiers aux fans de Software. Doux, le synthé dépose ses couches cosmiques qui maintiennent une onde de réverbération, moulant ainsi une structure de basse. De ses strates se manifeste une belle guitare acoustique qui équilibre la mélodie du clavier. Le synthé est juteux et jette de beaux segments mélodieux aux richesses d’antan, accompagné d’une guitare imperturbable qui ajoute une dimension à l’approche dramatique des claviers. Deux petites séquences dansent en arrière plan avant de harponner le rythme qui s’anime sur une pulsation accélérante. Fort de son expérience, Peter Mergener tapisse une vraie structure de Berlin School riche et harmonieuse qui s’introduit furtivement dans les atmosphères de High Places. Touch the Guitar introduit la guitare électronique d’Achim Elsen. Dans une ambiance lancinante, la guitare incruste ses solos sur un synthé passif. Une belle union qui verse sur une guitare furieuse aux thématiques mélodieuses qui accrochent, comme les refrains qui traînent dans nos mémoires. Histoire de faire le pont entre 2 ambiances Peter Mergener aime bien utilisé de courtes pièces ambiantes comme Under the Sun.
Wild Thrills in Jungle est une superbe pièce à faire rêver les vieux fans de Software. Des notes suspendues dans les brumes d’un synthé mellotronné qui étend ses charmes avec un beau passage mélodieux qu’une flûte souffle, au gré d’une spirale ascendante, un vent virtuel. Le titre s’anime sur un bon séquenceur, des notes de claviers fermes et une guitare agressive qui hurle comme une bête. Toujours comme un carrousel à vitesse variable, Wild Thrills in Jungle ramasse toutes les accords pour insuffler une jungle à la paranoïa légère sur un doux rythme circulaire. Two Hands Two Sticks nous présente un furieux solo de percussions électroniques, un fait rare lors d’un concert. Pourtant, l’effet est spectaculaire sur de bons hauts parleurs. Rain in Australia reprend la spirale mélodieuse de Wild Thrills. Une superbe mélodie rotative avec de tendres accords spiralés sur un déchirant violon virtuel. Tout le contraire de Voices of Africa avec son rythme imposé par des séquences percussives échotiques et un solide jeu de percussions. La guitare transperce les ambres d’un synthé discret, avec des solos perçants démontrant la maturité de Mergener qui n’a pas peur de laisser le plancher à ses musiciens. Ainsi, le duel guitare/synthé est des plus créatifs et moulants. En guise de rappel, Peter Mergener nous livre la pièce titre en 2 fragments, totalisant 15 minutes d’une musique torrentielle où guitare et synthé s’arrache l’espace sur des séquences lourdes et sautillantes. Un gros Berlin School cimenté, structuré sur des séquences qui frappent avec dureté et qui se moulent à des percussions solides. Un titre aux solos juteux qui tente de régulariser un rythme que des séquences multiplient avec une indiscipline savoureuse. L’union entre les 2 parties se fait dans une atmosphère flottante pour revenir à un tempo séquencé en forme de cascade. Un rythme souple qui monte et descend, arquant une superbe mélodie que l’on attendait plus.
Peter Mergener est un incontournable dans le monde de la MÉ. Artiste discret, il réussi à tout coup à créer des œuvres puissantes. Des œuvres sorties de nulle part, que personne n’attendait, qui nous ensorcellent, qui nous enchantent. Instinctive Traveller est ce genre d’œuvre; une fusion des séquenceurs avec de vrais percussions, une fusion guitare/synthé sur des mouvements mélodieux en constantes modulations et permutations rythmiques. Il faut découvrir Peter Mergener, c’est une nécessité pour tout amateur de MÉ. Et ça devrait débuter avec Instinctive Traveller qui est tout à fait excellent.

note       Publiée le lundi 2 avril 2007

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