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Gary Numan › The pleasure principle

cd • 17 titres

  • 1Airlane
  • 2Metal
  • 3Complex
  • 4Films
  • 5Me
  • 6Tracks
  • 7Observer
  • 8Conversation
  • 9Cars
  • 10Engineers
  • 11Random
  • 12Oceans
  • 13Asylum
  • 14Me I disconnect from you (live)
  • 15Bombers (live)
  • 16Remember I was vapour (live)
  • 17On Broadway (live)

informations

Marcus Music AB, Londres, Angleterre

line up

Billy Currie (violon), Gary Numan (chant, claviers, percussions synthétiques), Paul Gardiner (basse), Christopher Payne (claviers, viola), Cedric Shapley (batterie, percussions)

chronique

  • pop sombre

Le 'principe du plaisir' est-il auditif ? En tous cas, cette galette, la 2ème en solo pour Gary Numan (quoique le précédent opus soit encore estampillé Gary Numan/Tubeway Army, bien que notre homme y mène la baraque de A à Z), est un régal pour les oreilles. Moins hypnotique et étouffant que ne le sera 'Telekon', cet album porte encore en lui l'énergie de Tubeway Army mêlée à des structures synthétiques toujours plus développées (encore que 'Replicas' témoignait déjà d'une belle maturité en ce domaine). Le résultat est des plus plaisants: une musique à la fois sombre et froide emplie de nappes de basse, de rythmes secs, de plages de synthé tantôt inquiétantes tantôt spatiales, menée pourtant par une énergie assez porteuse (nous sommes loins des climats maladifs de 'Telekon'), la parfaite rencontre entre la new wave et des tentations légèrement cold wave. Rien d'organique pourtant là-dedans en dehors du chant, on note même une légère linéarité en matière d'écriture mais on se laisse volontiers entraîner dans cet univers artificiel entre une version pop de Kraftwerk et une noirceur personnelle typique de Gary Numan. Si l'on retrouve le hit 'Cars', il ne s'agit pourtant pas de l'unique belle pièce de cet opus. L'intimiste 'Complex' et son violon malade, 'Engineers' et ses roulements de batterie, 'Tracks' et son piano froid tiennent eux-aussi la route, sans parler de l'inquiétant 'Metal' ou du thème au clavier de 'Conversation'. Les bonus de la version cd sont également de pures merveilles, un brin plus obscurs ('Asylum') et expérimentaux au niveau des synthés; je citerais notamment l'excellente version live de 'Bombers'. 'The Pleasure principle' ? Un manifeste de pop intelligente ?

note       Publiée le jeudi 29 mars 2007

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Note moyenne        6 votes

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TribalCrow Envoyez un message privé àTribalCrow

Ça commence par un instru avec un petit côté planant qui nous emmène dans un sommet toujours plus haut à travers l'usine de "Metal" et les mélancoliques "Complex" et "M.E". Dans la continuité de l'univers robotique de Numan, "The Pleasure Principle" se montre plus romantique que "Replicas" (le violon joue aussi), moins claustrophobe mais toujours ce côté froid, sombre et parfois un peu dérangeant. Pop intelligente ? oui et passionnante ! Les bonus montrent un côté plus expérimental ("Asylum" bande-son horrifique) et des anciennes chansons de Tubeway Army en version synthé incontestablement meilleurs.

Note donnée au disque :       
E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

Bon. "Metal" reste ma préférée, mais alors, MAIS ALORS, que cet album est magnifique ! Un immense classique de la synthpop, qui confronte au néo-romantisme ambiant les délires cyberpunk dans une version moins sombre, plus aseptisée, et un album fondateur de l'electro, avec des synthés soyeux au premier plan et d'autres grondant, presque industriels, dans le fond. Les lignes de basse et la batterie sont géniales, la présence du violon transcende littéralement certains titres en apportant de l'humanité et de la tristesse. Et Numan chante comme un robot de sa voix haut-perchée, nous contant ces histoires du futur aussi exotiques que désincarnées.

(Bon sinon c'est là dèche ici qu'est-ce que vous attendez)

Note donnée au disque :       
E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

"Metal" est vraiment géniale, je trouve le reste de l'album un poil en dessous.

Note donnée au disque :       
mangetout Envoyez un message privé àmangetout

Un des meilleurs Gary Numan, les ambiances toujours aussi, et même encore plus que dans "Replicas", répétitives, tout en étant épurées au maximum, sont d'une efficacité redoutable, assises sur une section rythmique implacable, elles distillent une atmosphère robotique à la froideur assumée. La voix de Gary s'est encore améliorée et, dépassant ses tics "bowiens", ondule véritablement, soufflant le chaud et le froid. Quant aux inédits en bonus, ils sont tous d'une excellente qualité et on se demande par quelle opération extra-musicale ils ne figuraient pas sur l'album original. A noter que Billy Currie en congé d'ULTRAVOX (séparé depuis la défection de John Foxx) participe au disque et assurera les claviers et cordes pendant les concerts de l'énorme tournée qui suivra !

Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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