Vous êtes ici › Les groupes / artistesSSir Lord Baltimore › Sir Lord Baltimore

Sir Lord Baltimore › Sir Lord Baltimore

  • 1971 • Mercury SRM 1-613 • 1 LP 33 tours

6 titres - 32:02 min

  • 1/ Man From Manhattan (10:34)
  • 2/ Where Are We Going (3:19)
  • 3/ Chicago Lives (3:49)
  • 4/ Loe and Behold (3:46)
  • 5/ Woman Tamer (5:12)
  • 6/ Caesar LXXI (5:22)

informations

Electric Lady Studios, New Jersey, USA, 1971

"Kingdom Come" et "Sir Lord Baltimore" ont été réédité sur un seul cd par Polygram (1995), puis Red Fox (2003), et enfin séparément sur Anthology Recordings (2007), tout ça sans jamais respecter la playlist d'origine...

line up

John Garner (batterie, chant), Louis Dambra (guitare, choeurs), Joey Dambra (guitare, orgue), Gary Justin (basse, choeurs)

chronique

  • hard rock

Une petite année après "Kingdom Come", Sir Lord Baltimore revient à la charge derrière un masque hideux (avouez ; y a des pochettes de disques progressifs italiens qui présentent mieux que celle-là), assez symbolique du reste du changement de direction entamé alors par le groupe et qui ne pourra pas (heureusement) suivre son cours. C'est peut-être pour cette raison que l'on n'a plus jamais entendu parler de Sir Lord Baltimore, la formation n'étant pas parvenue à confirmer tout le bien suscité par leur première offrande. Bien que le guitariste Louis Dambra ait fait alors appel à son frère pour venir leur prêter main forte, la musique de Sir Lord Baltimore s'enlise dans une sophistication inutile ce qu'elle perd en spontanéité. Leur second disque commence d'ailleurs par l'ambitieux "Man From Manhattan", pièce qui se veut épique mais qui ne représente en réalité qu'une série d'idées parfois bonnes (certains riffs), parfois mauvaises (le thème principal, sa progression et sa mélodie étant calqués sur le fameux "Solitude" de Black Sabbath), mises bout à bout sans même essayer de les enchaîner. Le faux live de "Where Are We Going" lui emboîte le pas, et là, on commence tout doucement à se dire que Sir Lord Baltimore file décidement un mauvais coton... Quand le groupe revient à des choses essentielles, à ce qu'il sait faire, ce bon hard blues rock des familles, comme sur "Loe and Behold" ou encore "Woman Tamer", on prend alors toute la mesure des dégâts engendrés par une production plus professionnelle qui arrondit les angles et s'emploie à faire disparaître toutes les aspérités qui pourtant donnaient tout son cachet à "Kingdom Come". La critique est sévère mais n'y allons pas par quatre chemin ; la seconde réalisation de Sir Lord Baltimore ne vaut pas l'investissement, à moins que vous ne puissiez le trouver couplé à "Kingdom Come" dans sa version cd.

note       Publiée le jeudi 8 mars 2007

Dans le même esprit, Progmonster vous recommande...

Black Sabbath - Master of Reality

Black Sabbath
Master of Reality

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Sir Lord Baltimore" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Sir Lord Baltimore".

    notes

    Note moyenne        2 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Sir Lord Baltimore".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Sir Lord Baltimore".

    Macbeth Envoyez un message privé àMacbeth
    Bon maintenant, je trouve quand même que Chicago Lives est terrible.
    Macbeth Envoyez un message privé àMacbeth
    Proggy a raison de souligner que la tracklist est complètement cul par-dessus tête sur le CD. Honteux. A part ça, je me range du côté de la majorité (et donc également de Julian Cope), ce deuxième SLB est décevant, entre prog sans ampleur et heavy rock routinier, à l'instar de tous ces clones de Cream qui semblaient à l'époque sortir indéfiniment les mêmes jams sous des titres différents.
    Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays
    un troisième album serait 'sorti' dernièrement, mais via uniquement Garner, donc ça me parait un peu louche. effectivement décevant, je m'arrête généralement après le premier titre, après m'être enfilé kingdom come, puisque j'ai la version deux pour le prix d'un.
    Note donnée au disque :