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Ebia › Star Voyager

  • 2006 • SynGate CD-R 2108 • 1 CD

7 titres - 65:19 min

  • 1 Star Voyager 13:00
  • 2 Gravitation 7:02
  • 3 Supernova (V838 Monocerotis) 7:12
  • 4 Pulsar 9:34
  • 5 Asteroids 6:50
  • 6 Green Planet 13:57
  • 7 Galactic Dream 7:46

informations

Composé et produit en 2006 par Jörg Bialinska au studio E/BIA à Bremen/Allemagne

Pour entendre des échantillons sonores et en savoir plus sur l’artiste, visitez son site web au : http://www.ebia-music.de/

line up

Ebia : Synthétiseur, Électroniques & FX

chronique

  • musique Électronique progressive

Décidément Ebia nous gâte en 2006. Après un 1ier opus très convaincant, Elosophy paru l’été dernier, la nouvelle étoile montante de la MÉ nous présente juste en fin d’année, une œuvre à portée cosmique, Star Voyager . De la splendide MÉ avec un hallucinant climat spatial, entouré de séquenceurs lourds et puissants.
Un vent sidéral pousse un message de détresse dont la transmission est embrouillée par une mauvaise réception des ondes. Les crépitements des voix statiques cessent et de ce silence glacial émerge une séquence aux notes circulaires et froides. Les caresses des voiles synthétisées apaisent l’ambiance placide de Star Voyager, alors qu’une 2ième séquence, plus ronde et chaleureuse, s’infiltre sur des vagues de percussions qui déferlent en roulement séquencé; comme Caesar In Camerun, un classique de Clara Mondshine. Des percussions et des tablas lancent la structure rythmique de Star Voyager. Une structure minimaliste qui déferle en arrière-plan, alors que le synthé, limpide, pousse de longs solos et de belles harmonies interrompues par des refrains accrocheurs. Un synthé qui, à chaque tour, augmente sa cadence et son intensité sur de superbes strates qui se lovent avec tendresse et émotion, étouffant à peine les parasites statiques qui sont les preuves de vie. Gravitation est une ode spatiale. Un titre atmosphérique qui multiplie les effets sonores sur une lenteur enivrante. Tant que lorsqu’une séquence amovible se présente on a l’impression de voler à la vitesse du son. Une séquence ronde émerge d’une ambiance flottante. Elle tournoie sur la réverbération de ses ondes, survolée par un synthé aux voiles denses et saisissant. Supernova explose sur de bonnes percussions et devient un tourbillon multisonore aux solos acuités sur un rythme infernal. Le mouvement ralentit sur de lourds voiles synthétisés qui se moulent avec fermeté. Au travers les solos de synthétiseur l’ambiance devient nerveuse et tranquillement le tourbillon reprend son dû pour exploser… une dernière fois.
Pulsar est une merveilleuse ballade cosmique qui progresse sur des bourdonnements menaçants. Les synthés sont beaux, envoûtants et moulants. Des souffles tribaux émergent de ses méandres galactiques avec de fines percussions et des pulsations lourdes. Une atmosphère très intrigante, apaisée par la somptuosité des modulations synthétisées. De surprises en surprises, nous voguons au travers d’incroyables bijoux musicaux. Une lourde ambiance flottante, aux voiles synthétisés valsants introduit Asteroids. Ce qui semblait être un truc ennuyant se développe en séquence ronde qui ondule sur un axe rotatif. Inondée d’effets sonores éclectiques, d’une étonnante densité, qui modulent un tempo lent qui progresse sur de bonnes percussions et un synthé sculpteur de passage mélodieux. Green Planet démarre avec un mouvement séquentiel nerveux et saccadé. Les notes s’entrecroisent sur leurs réverbérations, formant un écho qui donne un tempo arpégiateur sur un synthé discret. Nue, la séquence gambade de façon saccadée sur de sobres percussions assistées de castagnettes électroniques. Les impulsions sont lourdes et dramatiques, donnant un effet intriguant que des solos de synthé ramènent à des proportions plus mélodieuses. Un beau titre minimaliste à faibles modulations, sur un synthé extrêmement harmonieux. La séquence gagne en crescendo et en intensité et se laisse couler par les mouvements d’un synthé à la pointe de l’art. Un autre excellent titre, comme Galactic Dream et sa séquence malveillante qui encercle une autre séquence basse et agitée. Une finale intrigante, où les beaux solos de synthé n’effacent pas les cris des lycanthropes spatiaux.
Quoi dire de plus? Star Voyager d’Ebia fait partie des beaux albums que j’ai entendu dernièrement. Un petit chef-d’œuvre, plein de rythmes, d’effets sonores étonnants et de revirements stupéfiants sur des synthés saisissants. Jörg Bialinska me rappelle Gert Emmens avec son approche dynamique et explosive, sauf qu’Ebia est encore plus explosif. Coup sur coup, il nous a offert 2 solides opus qui mélangent harmonies aux structures complexes. Un bel album avec un léger ombrage, soit les interférences statiques sur la pièce d’ouverture qui sont un peu excessives et agaçantes. Sans cela, c’était un véritable chef d’œuvre.

note       Publiée le samedi 3 février 2007

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