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Compilations - Divers › Hampshire Jam 'Jam' 2006

12 titres - 148:54 min

  • CD 1 (76:58)
  • 1 Part I 27:10
  • 2 Part II 7:48
  • 3 Part III 9:09
  • 4 Part IV 12:46
  • 5 Part V 9:53
  • 6 Part VI 10:15
  • CD 2 (71 :56)
  • 1 Part I 10:42
  • 2 Part II 15:16
  • 3 Part III 12:02
  • 4 Part IV 5:59]
  • 5 Part V 18:28
  • 6 Part VI 9:34

informations

En concert improvise au Liphook Village Hall 20 Octobre 2006, Angleterre

Pour entendre des échantillons sonores et en savoir plus sur les artiste, visitez le site web au : www.ambientlive.com

line up

Create, Brendan Pollard (Mellotron x2, Fender Rhodes, Micromoog, Microkorg, SRS Aurora, Beast Modular), Quadra, John Sherwood: MicroKorg, Arturia MiniMoog, Arturia MMV, LazySnake Jez Creek: Prophet VS, Prophet 600, Sequentix P3, Doepfer Drehbank, Cheetah MS6, Roland SP404 Steve Humphries:Access Virus Indigo, DSI Mono Evolver, Doepfer Schaltwerk, Nord Rack 3, M-Tron Dave Gurr: Waldorf Microwave XTK, Moog Voyager Rack, Yamaha CS-01 Xan Alexander: G4 ibook (ESE, EXSP24, EFM1, Garage Band Virtual Instruments), Yamaha DX21 Stephan Whitlan: ARP Odyssey, Kurzweil K2000, Korg DW8000, Roland MC202

chronique

  • musique Électronique berlin school

Depuis le 27 Octobre 2001, a lieu à Liphook Angleterre, un festival de MÉ intitulé Hampshire Jam. Très prisé par les fans, ce festival attire des milliers d’amateurs des quatre coins du globe pour assister à festival unique de Berlin School rétro. Les amateurs du dernier Hampshire Jam, le 5ième, eurent toute une surprise en pouvant assister à une soirée d’improvisation la veille du festival. John Sherwood (4m33s), Jez Creek (Modulator ESP et Astrogator), Steve Humphries (Astrogator et Create), Dave Gurr et Xan Alexander (The Omega Syndicate), Brendan Pollard (Rogue Element) et Stephan Whitlan (Narcosis) étaient les artistes invités à cette session improvisée de musique électronique.
Une jolie brochette d’invités. Des gros noms, des artistes alléchants qui offrent un spectacle de plus de 21/2 hres d’une musique étourdissante aux modulations minimalismes, rythmées et complexes, dans les difficiles conditions d’improvisations. De belles lignes serpentines, qui glissent dans l’intensité abstraite, ouvrent le concert avec une dense intro atmosphérique. Tout semble en place pour une soirée magique. De lourdes pulsations, sur des tintements métalliques, bourdonnent dans une ambiance sombre. Une belle mélodie s’échappe de cet environnement éclectique pour croiser un segment plus animé, qui bat sur une bonne pulsation méthodique, des accords de guitare et un synthé aux notes discrètes. Cette soirée d’improvisation décolle en harmonie, chacun des musiciens semblant connaître la suite des évènements tant la complicité semble tissée serré. Vers la 8ième minute, le tempo modifie son axe musical pour initier un mouvement plus ambiant avec des pulsations rapides et des ondes synthétiseuses qui scrutent l’horizon de son voile verticale. Un superbe jeu de percussion s’installe, donnant un tempo suave et lent arrosé de belles strates synthétiseuses. Un séquenceur nerveux, aux battements saccadés dessine une ligne rythmique où les accords et les solos de synthés sont moulants et mélodieux, dans une ambiance truffée d’effets sonores. À cet endroit, ont perçoit les hésitations improvisées, ajoutant un cachet d’authenticité à un titre assez bien structuré, un petit bijou musical qui se joue sur l’étendue de la cette première partie. Les percussions minimalistes structurent une aire d’improvisation assez vague et chacun des musiciens apportent sa touche personnelle, avec de beaux solos qui gravitent dans une ambiance striée d’effets synthétisés, grossissant encore plus les impulsions mélodieuses qui foisonnent de partout. Statique, l’intro de la 2ième partie vrombie sourdement avant d’embraser une séquence lourde aux chœurs et flûtes mellotronnés. Intense, la migration musicale s’étend jusqu’aux ombres ténébreuses des synthés symphoniques et spectraux, à la TD, sur un mouvement moulant qui atténue sa course dans une ambiance atmosphérique sombre. C’est la 1ière portion atmosphérique de ce concert improvisé. Imprégnée d’une belle flûte, de beaux et délicats solos et un mellotron dense, une fine ligne pianotée circule en spirale ascendante. Le synthé et le mellotron sont lourds et forment une ambiance aux chœurs et aux ombres lugubres. La 4ième partie revient sur les rythmes séquencés aux structures lourdes et moulantes. Sans dynamisme, ni prédominance cette partie s’écoule sans grands intérêts, un peu comme si tout le monde se cherchait. Un long prélude à une 5ième partie nettement plus allumée, avec ses synthés aux stries fantomatiques et une séquence ondulante qui serpente une atmosphère psychédélique dans une jungle aux sonorités syncrétiques, où tout se fond pour reformer des segments ambiguës sur des séquences époustouflantes. Un excellent titre qui ralentit le tempo en pénétrant dans le territoire de la 6ième partie. Un titre aux mouvances incertaines qui jouit d’un superbe mouvement séquentiel de courte durée, avant d’explorer des territoires incertains aux errances aléatoires. Une fin un peu amer, qui finit en queue de poisson.
La 2ième partie de ce concert improvisée débute merveilleusement bien. Une séquence minimaliste, aux notes valseuses et rotatives, sillonne une atmosphère éclectique, aux solos tortueux et atoniques. Des chœurs se moulent à une séquence en mutation sur de longs et intenses solos de synthétiseurs alertes. La 2ième partie connaît un départ mélodieux avec une belle voix, virtuelle, qui chantonne sur un beau mouvement de carrousel harmonieux. Une intro douce et soyeuse qu’une séquence bien structurée nous amène en territoire harmonieux. Un superbe titre, sauf que la sonorité est déficiente par endroit, surtout lorsque le rythme s’intensifie sur de beaux solos de synthé. La 3ième partie est un genre de ballade avec des strates traînantes et lascives sur un suave mellotron. Après les longs fleuves tranquilles et atmosphériques de la partie 4 et l’intro de la partie 5, un lourd séquenceur spirale la 2ième moitié de la partie 5 sur un rythme sinueux et lent, comme un carrousel vrillant sur de lourdes strates aux mouvements symétriques.
Tout un spectacle et tout un cd. Malgré quelques longueurs, Hampshire Jam 'Jam' 2006 demeure un cd attrayant. Un album live qui souffre des défauts de l’improvisation, par moments on à l’impression que le monde se cherche, et qui a des carences au niveau du mixage final. En contrepartie, c’est un opus qui réunit tous les ingrédients pour plaire aux fans de MÉ. Dans un contexte où l’inspiration est nuancée par l’improvisation, nous retrouvons d’excellents moments, où nous voyageons au travers différentes époques de la Berlin School, qui méritent l’écoute et qui seront isolés dans ce double cd, à moins que ce groupe improvisé songe à prendre la route des studios. Une décision justifiée, parce que le talent et la chimie crève nos tympans, malgré un long concert improvisé.

Disponible au www.ambientlive.com

note       Publiée le mardi 30 janvier 2007

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