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Steve Roach › Core

12 titres - 73:59 min

  • 1 Way of Now 3:50
  • 2 Wings of Icarus 7:40
  • 3 Train of Thought 3:34
  • 4 Train of Thought 2:18
  • 5 Resonation Revelation 6:55
  • 6 Core Meditation 11:56
  • 7 Core Meditation 2:28
  • 8 So It Goes 4:48
  • 9 So It Goes 5:18
  • 10 Endorphin Dreamtime 8:50
  • 11 Hyper Portal 11:57
  • 12 Indigo Yearning 4:25

informations

Pour entendre des échantillons sonores et en savoir plus sur l’artiste, visitez son site web au : http://steveroach.com/store/

line up

Steve Roach : Keyboards, synthétiseurs, électroniques & FX

chronique

  • musique Électronique ambiant tribal

Des accords de guitares résonnent sur un coussin synthétique à la tonalité basse. Atmosphère intimiste, où les notes serpentent en écho sur une rotation exigu, Way of Now est une douce spirale striée d’ondes synthétiques planantes. C’est aussi le titre d’introduction de Core, un des bons albums pour s’initier à la culture tribale de l’univers très cosmopolite de Steve Roach.
Core est un fabuleux opus où Steve Roach démontre sa maîtrise des rythmes, des tempos variés sur des percussions et ou effets sonores à apparences trompeuses. Car, dans cet univers, Roach manipule les sons comme un chirurgien le scalpel. Way of Now n’était qu’une douce intro, sans provocation. Une entrée en matière pour mieux vous saisir, vous envoûtez.
Avec Wings of Icarus, Steve Roach étend ses ondes synthétiques sur un rythme nerveux, aux percussions chambranlantes. Mouvement minimaliste, aux ondulations discrètes, elle se fond dans les rythmes sombres aux souffles spectraux de Train of Thought. Un crescendo sombre accentue la cadence sur des effets sonores et percussions qui se jumellent aisément à la vision que l’on peut avoir d’un train en progression. Une impressionnante trouvaille.
Resonation Revelation se glisse doucement dans notre mémoire auditive. De belles pulsations hypnotiques et minimalismes qui augmentent en cadence sur des effets sonores gutturaux. Comme si on humerait l’air près d’un marais qui sert de dépotoir à une substance chimique. Tranquillement, le synthésiste américain s’introduit par envoûtement, car cette lascivité hypnotique se poursuit sur Core Reflection. Ambiante et intrigante, cette procession éolienne se métamorphose en déluge de percussions qui tournoie sur des impulsions variées. Très tribal, on peut certes l’associer à des peuples souterrains (Matrix) communiant sur des danses, comme des êtres possédés, avec des lignes synthétiques qui fouettent l’ambiance. Un titre fort qui module son rythme sur l’intensité, et non le mouvement, donnant l’effet d’une vague sonore qui ralentit tout métabolisme. L’impact dans une aire d’écoute restreinte est phénoménal. Hyper Portal, que l’on entend vers la fin de Core, est construit sur les mêmes structures tribales. Tout à fait renversant. So it goes continue les approches minimalismes sur des pulsations ventousées, juste avant Endorphin Dreamtime. Un bijou de mouvement séquentiel à la Berlin School, aux superbes boucles minimalistes qui nous poigne à l’âme. Traversé par de belles nappes synthétiques et mélodieuses, la ligne se dédouble pour en former une autre qui se love et s’entortille avec son innocence de nouveau venu. Évidemment, il s’agit de mon meilleur morceau sur Core qui s’éteint dans les souffles abyssaux de Indigo Yearning.
Core est une incursion dans l’univers tribale de Steve Roach. Bien qu’il y ait du rythme, il y a peu d’interconnexion avec les rythmes séquencés à la Berlin School. En fait, il y a très peu de mouvements séquencés, comme Endorphin Dreamtime. Les rythmes sont issus de la magie de Steve Roach à manipuler les sonorités, les percussions et les effets sonores tribales. C’est un album qui cerne bien les capacités et la diversité sonore du créateur de Dreamtime Return.

Disponible au www.steveroach.com

note       Publiée le mardi 23 janvier 2007

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    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    Je ne connais pas ce "Core" qui, d'ailleurs, pourrait prétendre avoir fait le tour de la discographie, immense, du californien, mais par contre je trouve regrettable, cher cousin canadien, d'avoir fait l'impasse sur une bonne partie de ses productions. Car entre ce "Core" et le disque chronologiquement et précédemment chroniqué par tes soins, le très beau "Empetus", quinze années se sont écoulées qui ont vu les parutions de joyaux tels "Quiet music 1, 2 et 3" (1986-88), "Western spaces" (1987), l'énorme "Dreamtime return" (1988), "Stormwarning live" (1989, récemment réédité d'ailleurs), "Desert solitaire" (1989) et bien d'autres comme "World's edge" (1992), la superbe pièce unique "Dream circle" (1994), les beaux doublés "Artifacts" et "Origins" (1993-94), "The magnificient void" (1996) et encore beaucoup d'autres superbes albums que je ne connais pas encore ou que j'oublie involontairement. Je trouve dommage de concentrer ses chroniques sur les dernières et nombreuses sorties du bonhomme (environ 4/5 albums par an). Alors bien sûr je ne suis pas dans l'immédiateté et ne demande surtout pas la Lune servie sur un plateau à fond noir et orange, non j'aimerais juste que tu y penses étant donné le nombre de chroniques de Roach sortant régulièrement de ton antre québecoise.