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Padilla & Zero Ohms › Path of Least Resistance

7 titres - 61:51 min

  • Leaving This Shadow of Heaven| 12:17
  • The Everything that is no Thing| 8:42
  • Hollow Dreams of Worlds Passed| 8:11
  • Realizing the Infinite| 4:42
  • Frequencies [Of Life]| 10:55
  • The One| 8:40
  • Path of Least Resistance| 8:19

informations

Pour entendre des échantillons sonores et en savoir plus sur ces artistes, visitez le site web : http://www.lotuspike.com/index.php

line up

Craig Padilla : Synthétiseurs, séquenceurs et échantillonnages Richard Roberts: Wind-Synth, flûte basse, bansuri, tinwhistle, flûte native Américaine

chronique

  • musique Électronique berlin dark ambient

Craig Padilla et Zero Ohms est la rencontre d’un synthésiste qui peut jouer autant de finesse que de puissance et un flûtiste aux multiples instruments à vents qui unissent leurs visions pour le plaisir des sons, des sens et de nos oreilles. Path of Least Resistance est leur première collaboration et c’est un album assez doux qui combine les élans de tendresse de Padilla aux souffles magiques et éthérés de Zero Ohms. C’est un univers enchanteur qui nourri nos oreilles d’une belle poésie astrale.
Comme un violoncelliste esseulé qui caresse ses cordes avec une infinie mélancolie, Zero Ohms trace les premières brises de Leaving this Shadow of Heaven avec des souffles sombres qui bourdonnent dans un vide astral. Le synthé de Craig Padilla épouse ce cortège musical avec de fines lignes stridentes qui crient dans le bourdonnement continu où flottent des chœurs sidéraux. Le mouvement est sombre et opaque. Et alors qu’un ruisseau suspendu dans les étoiles scintille de ses éléments passifs, une ligne de synthé difforme ulule de ses complaintes contorsionnées pour orner d’une approche séraphique un dense monument d’immobilisme qui implose dans un tourbillon sonore statique. Les vents noirs se déversent dans The Everything that is no Thing. Linéaires, ils flottent comme des ombres menaçantes jusqu’aux premiers ébats des séquences qui titubent avec lourdeur. Ces séquences lourdes résonnent dans ce silence magnétique pour épouser une procession sombre où leurs ombres dessinent une autre approche rythmique parallèle. L’ambiance est délicieusement cosmique avec des solos de synthé quelque peu fantomatiques qui sifflent et flottent parmi une nuée de stries et effets sonores galactiques, enduisant d’une approche harmonique une ascension qui peine à se frayer un escalier vers le néant de Hollow Dreams Of Worlds Passed. Ce dernier titre est d’une envoûtante sérénité spatiale avec ses ondes sonores qui flottent à la dérive dans une brousse cosmique. Le mouvement est lent, un peu comme si nos rêves et nos pensées erraient dans un état d’apesanteur, avec des souffles creux qui caressent l’inertie et des ondes violonées qui se font de plus en plus menaçantes, alors que de nul part se hissent des chœurs angéliques qui soufflent comme des caresses de brume. Des caresses qui se perdent dans les souffles irisés et les particules d’étoiles qui enveloppent l’immobile Realizing The Infinite.
Frequencies [Of Life] continue l’exploration des vastes étendues interstellaires de Path of Least Resistance avec des pépiements cosmiques qui roucoulent sur les ondulations d’un long souffle rauque. L’intro est rongée par une nuée de souffles aux tonalités aussi biscornues que séduisantes, offrant une pluie d’astéroïdes sonores qui suit les souffles noirs des réverbérations d’un long objet cylindré. Des passages agités secouent les ondes spatiales, provoquant des remous statiques aux sonorités abstraites, un peu comme des feux follets en captivité. Et Frequencies [Of Life] se dissocie tranquillement de son aura de démence cosmique pour s’imbiber d’une lumière terrestre et de pépiements d’oiseaux paradisiaques, un peu comme un retour aux sources. The One offre le 2ième assaut des séquences sur Path of Least Resistance. Le rythme est nerveux. Il sautille de ces attaques entrecroisées qui palpitent de partout alors qu’une fascinante enveloppe morphique en cerne la fébrilité depuis son éclosion. Une flûte tente d’amadouer ce mouvement qui se fait de plus en plus rebelle sans pour autant ne jamais déborder de sa dense enveloppe dormitive, créant une succulente confusion harmonique qui surdimensionne un rythme qui se nourrit de ses spasmes.L’intensité diminuant, nous entendons la flûte errer au travers ce champ de batailles sonores où multitude d’arpèges laissent filtrer leurs dernières notes. Enchanteresse, cette flûte ouvre la pièce titre de Path of Least Resistance qui est une superbe mélodie cosmique dont les fines percussions et les délicats accords légèrement échoïques en transportent la douceur asiatique jusqu’à ces derniers souffles de cette 1ière collaboration Padilla/Zero Ohms; un album plus cosmique que rythmique et plus ambiant que mélodieux qui est doté d’un fascinant pouvoir de séduction.

note       Publiée le lundi 22 janvier 2007

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    synthesis Envoyez un message privé àsynthesis
    Superbe ! A découvrir d'urgence si vous aimez les bons vieux sons synthétiques. WOW !