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Die Krupps › I

cd • 10 titres

  • 1High tech/Low life
  • 2Metal machine music
  • 3Doppelgänger
  • 4The dawning of doom
  • 5Ministry of fear
  • 6One
  • 7Simply say no
  • 8Disciples of discipline
  • 9The power
  • 10Rings of steel

informations

Produit et enregistré par Jürgen Engler et Chris Lietz, co-produit par John Fryer, Allemagne et Usa, 1992.

La première édition en LP est en vinyle transparent

line up

Dirk Ivens (Dive) (choeurs sur 4), Jürgen Engler (chant, claviers, guitare, samples) ; Ralf Dörper (samples et effet), Rüdiger Esch (basse) ; guests : Frank Thoms (guitare sur 2, 7, 9 & 10), René Schütz (guitare sur 2, 3 & 4)

chronique

  • metal machine music

Ah Die Krupps. Qui n'a pas saisi l'occasion de se défouler sur les dance-floors sur l'EBM de "Germaniac", le crossover "Metal machine music" ou les tubes des albums suivants ? Pourtant, Die Krupps existe depuis 10 ans quand Jürgen Engler décide de muscler son projet après la découverte du metal et notamment Metallica. Après des débuts très industriels ("Stahlwerksynfonie")et entre autres un accouplement avec les rois de l'électro-pour-faire-pompes Nitzer Ebb ("The Machineries Of Joy"), l'allemand débarque un beau jour avec un mini-tribute aux Four Horsemen de San Francisco. Si l'on excepte Ministry qui aura su populariser le mélange machines-guitares, c'est également à Die Krupps que l'on doit l'intrusion du metal proprement dit dans cet univers froid et mécanique. Le tribute est ainsi très rapidement suivi en cette année 1992 par ce "I" à l'intitulé emblématique d'un nouveau départ et à la pochette faisant également référence à un autre grand nom de l'histoire du rock (je vous laisse deviner). La "Metal machine music" est née, incarnée entre autres par le morceau addictif qui lui donne son nom. Les autres tubes de l'album, "The dawning of doom" (au riff repompé plus tard par les Laibach-guitares du pauvre, Rammstein) "The power" ou "High tech/Low life" imprègnent donc leur beat assez groovy de guitares qui se veulent mordantes mais entraînantes. Passons sur l'inutile (mais amusante) cover de Metallica pour évoquer les plus atmosphériques et "dark" "Ministry of fear" ou "Disciples of discipline", autre facette d'un groupe qui sait varier les ambiances. Hélas, et malgré l'attachement que l'on peut éprouver pour cet opus somme toute sympathique, notons le manque incroyable de relief et de puissance de la production qui ne rend vraiment pas justice à l'énergie et la conviction déployée par Engler et ses accolytes (et pourtant, John Fryer est de la partie !). Un bémol heureusement rattrapé par l'excellente suite, "The final option".

note       Publiée le samedi 20 janvier 2007

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    GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

    Connaissais pas du tout, je viens d'écouter Metal Machine Music : avec les guitares mixées un peu plus en avant et les synthé un peu en retrait ça aurait pu faire le même carton que Ministry ! (je pense tout haut)... Mais ils n'ont pas eu de procès au cul avec cette pochette ?

    TribalCrow Envoyez un message privé àTribalCrow

    Oui le Remaster 2008 dépoussière carrément cet album et propose un 2ème CD l'album réinterprété avec quelques variations sympa et en bonus des faces B et certains morceaux en version 100 % Electro. Ce I est un nouveau départ pour le groupe qui utilise à bon escient des guitares Metal et emmène sa musique dans de nouveaux champs sans pour autant la renier. Une bonne évolution/mutation avec des tueries immédiates aux refrains destructeurs et des morceaux plus sombres.

    Note donnée au disque :       
    E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

    Ah ben il est quand même pas mal finalement, le remaster de 2008 doit être bien fichu parce que le son est puissant et assez irréprochable. Que des bons titres et pas mal de tubes en puissance. Et je crois qu'on tient là l'influence principale de Rammstein, Herzeleid lui ressemble vraiment beaucoup.

    Note donnée au disque :       
    üflrü dü zbrrü Envoyez un message privé àüflrü dü zbrrü
    Ce groupe est vraiment à l'origine de "l'ebm-metal" mais ne fera jamais de chef d'ouevre. à part quelques titres danssants très éfficaces comme l'hymne qu'etait "Metal machine music", les morçeaux lents du groupe ne sont pas passionants et Jürgen Engler est parfois pénible quand il tente de singer Metallica, par contre ils étaient très bons en live.