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Penguin Cafe Orchestra › Signs of life

11 titres - 49:47 min

  • 1/ Beanfields (4:21)
  • 2/ Southern Jukebox Music (4:33)
  • 3/ Horns Of The Bull (4:30)
  • 4/ Oscar Tango (3:07)
  • 5/ The Snake And The Lotus [The Pond] (2:48)
  • 6/ Rosasolis (4:09)
  • 7/ Dirt (4:45)
  • 8/ Sketch (3:14)
  • 9/ Perpetuum Mobile (4:25)
  • 10/ Swing The Cat (3:16)
  • 11/ Wildlife (10:39)

informations

Angleterre, 1984-1987

line up

Danny Cummings (percussions), Helen Liebmann (violoncelle), Gavyn Wright (violon), Simon Jeffes (basse, piano, violon, guitare, triangle, ukulélé, bandes magnétiques), Steve Nye (piano), Neil Rennie (cuatro), Geoffrey Richardson (violon), Bob Loveday (basse, violon, kalimba), Elisabeth Perry (violon)

chronique

Moins d'excentricité. Voilà, en deux mots, le résumé de cette ultime recueil de titres originaux enregistrés par le Penguin Café Orchestra pour le compte du label E'G Records. Et un minimalisme encore accru comme en témoigne cette conséquente succession de titres en solitaire, "Horns of The Bull" pour guitare acoustique, "Ocean Tango" pour piano et violon et "The Snake and The Lotus" pour basse fretless. Une facette intimiste qui, quand elle est pleinement assumée comme c'est le cas ici, peut nous transmettre son lot d'émotions. Cela risque nettement moins d'arriver avec des ritournelles aussi convenues et consensuelles que "Dirt". Mais il y a aussi, heureusement, des réussites absolues comme "Perpetuum Mobile", du Penguin Café Orchestra grand cru, utilisé - voire usé - jusqu'à la corde par une armada de publicitaires qui ne s'y sont pas trompés en jetant leur dévolu sur cette mélodie forte et accrocheuse qu'ils croient pouvoir les aider à nous vendre cuisine, dentifrice, assurances, téléphone cellulaire ou papier cul, c'est du pareil au même. Mais après tout, le bonheur des uns fait le malheur des autres... Aussi n'est-il peut-être pas utopique de penser que "Signs of Life" a tout le potentiel pour convaincre les plus sceptiques ; en effet, débarassé de leurs incartades en musique du monde qui auraient pu en incommoder certains (bein oui, c'est triste à dire, mais c'est comme ça) ou en tout cas réduits à leur plus simple expression ("Swing The Cat"), recentré sur lui-même en quelque sorte, le Penguin Café Orchestra se permet comme ultime pied de nez une sortie sur la pointe des pieds avec la longue plage "Wildlife", ambient et abstraite à la fois. De quoi se demander à juste titre si le périmètre d'influence du Penguin Café Orchestra avait été finalement bien plus grand qu'on ne se l'imagine ? Officiellement, le groupe restera encore une bonne décennie en activité, principalement pour se produire en concert, mais disparaîtra avec son leader, en 1997.

note       Publiée le mercredi 17 janvier 2007

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