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Klangwelt › Weltweit

11 titres - 77:41 min

  • 1 Connect (part 1-2) 7:21
  • 2 Nice 2 Cu 5:46
  • 3 Weltweit 8:03
  • 4 In Balance 5:31
  • 5 Ground Zero 5:41
  • 6 Schattentanz 5:36
  • 7 Nordland 6:46
  • 8 Gobi 6:17
  • 9 Metallino 3:45
  • 10 Horizont 4:12
  • 11 Different Colours (part 1-3) 18:12

informations

line up

Gerald Arend : Roland Fantom X7,Korg Triton,Access Virus C,Korg Wavestation SR & Korg 01/W-FD

chronique

  • musique Électronique new berlin school

La première fois que j’ai entendu du Klangwelt fut avec la mélodieuse pièce, Nice 2 Cu. L’une des belles mélodies que j’ai entendue. Klangwelt c’est Gerald Arend, un synthésiste Allemand que j’ai découvert avec Xoio, paru plus tôt cette année. Quoique le nom sonne étrangement avec Kraftwerk, il n’y a aucune similitude entre les deux artistes. Kraftwerk est dans le techno pop, alors que Klangwelt est dans un style mélodieux, plus près de la New Berlin School. Avec Weltweit, il nous livre un cd sans failles où les harmonies croisent des séquences sobres et mélodieuses.
Un synthé nerveux secoue ses notes librement, sous une ligne de basse ondulante. Connect (part 1-2) est un titre qui décrit le style musical de Gerald Arend. Un titre très rythmé, riche en strates synthétiques et effets sonores, créant une profondeur mélodieuse sur différents courants séquentiels aux impulsions rotatives. Nice to Cu est une superbe mélodie qui débute par un carrousel de notes limpides qui tournoie sur un synthé sifflotant. La réverbération des notes, sur le mouvement synthétique strié de superbes lamentations synthétiques, est dévorante de tendresse. On s’y laisserait bercer encore et encore, à l’ombre du refrain aussi nostalgique qu’une larme prise sous la glace. Un superbe morceau qui vaut le prix du cd à lui seul. Mais il y a encore beaucoup d’autres titres pour justifier l’achat de Weltweit. La pièce titre multiplie les séquences désinvoltes aux rythmes en constantes évolutions, en constante mutation sur des sections mélodieuses et brefs passages atmosphériques où la structures des accords ressemblent à du Jean Michel Jarre. Un titre progressif au synthé fort enveloppant, aux strates mellotronnées. Malgré l’approche très mélodieuse, Klangwelt ne tombe pas dans la facilité en composant des titres progressifs comme l’étrange Gobi, un titre qui se démène dans des paradoxes et Schattentanz,
un étrange titre où le piano prédomine une séquence verticale.
In Balance nous ramène à un niveau mélodieux comparable à Nice 2 Cu. Une douce ballerine sur une sonorité de flûte feutrée qui coule suavement sur un tapis perlé de notes cristallines. Plus le titre progresse, plus les synthés sont denses et nostalgiques. Un autre arrache cœur qui traîne son souffle jusqu’aux atmosphères de Ground Zero, où l’on peut entendre la désolation aux travers la brume musical qui s’en dégage. Une fine pulsation donne un souffle de vie à un titre lent dont les effluves d’un saxophone virtuel ajoute une sensualité opiniâtre, parmi les voix qui s’entendent sur la longueur de Ground Zero. Une guitare acoustique flotte sur des vagues où le chant de sirènes berce nos oreilles. Norland est une autre sublimité. Une douce pièce avec un rythme léger, sur de superbes accords harmonieux et romanesques qui oscillent sur des chœurs virtuels aux milles strates sentimentales. Après le léger et fluide Metallino, Horizont ouvre sur un piano rêveur, enrobé des belles cordes violonées, sur un synthé aux souffles languirants, comme une guitare se morfondant, seul dans la nuit. Piano et synthé unissent leurs solitudes pour créer un passage harmonieux sur des percussions qui voyagent en stéréo. Un synthé au souffle austère progresse sur des pulsations et des percussions claquantes. Une douce mélodie flotte, annonçant Different Colours (part 1-3) qui combine douceur à des impulsions plus rythmé sur de superbes arrangements à la Jarre et Vangelis. Vers la 6ième minute, une séquence mordante ondule sur un tempo secoué par de bonnes percussions qui amènent le rythme à un niveau supérieur où ils s’accentuent, sans jamais exploser. D’une séquence à l’autre, Different Colours conserve toujours son charme mélodieux. Charme que nous trouvons tout au long de ce premier opus de Klangwelt.

note       Publiée le mercredi 6 décembre 2006

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