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Deep Purple › The book of Taliesyn

cd • 7 titres • 49:58 min

  • 1Listen, learn, read on3.59
  • 2Wring that neck (Hard Road)5.08
  • 3Kentucky woman4.39
  • 4Exposition/We Can Work It Out7:07
  • 5Shield5.59
  • 6Anthem6.25
  • 7River deep, mountain high9.59

informations

Recorded from August to October 1968 at De Lane Lea Studios in London. Engineered by Barry Ainsworth. Produced by Derek Lawrence

La réédition de 2000 comporte les bonus tracks suivants : 8. Oh No No No [Studio Outtake][#][*] 9. It's All Over [BBC Top Gear Session][#][*] 10. Hey Bop-A-Rebop [BBC Top Gear Session][#][*] 11. Hard Road (Wring That Neck) [BBC Top Gear Session][#][*] 12. Playground [Remixed Instrumental Studio Out Take][#][*] ce qui porte la durée de l'album à 65:19 Le medley "Exposition/We Can Work It Out" fait bien 7:07 et non 6:66 comme indiqué sur la pochette... Quels farceurs...

line up

Ritchie Blackmore (guitares), Rod Evans (chant), Jon Lord (orgue, backing vocals, arrangements de cordes), Ian Paice (batterie), Nick Simper (guitare basse, backing vocals), plus une section de cordes sur "Anthem".

chronique

  • psychédélique > vanilla fudge médiéval

Deuxième album en quelques mois pour le quintette londonien qui franchit ici un palier de plus sur l'échelle du psychédélisme... Un psychédélisme galopant en cette année 68 qui voit fleurir un peu partout des formations comportant un claviériste-organiste dans leur line-up. Une nouveauté probablement due à la popularité récente de groupes comme les Doors ou encore le Pink Floyd des débuts, dont le trône est menacé après l'éviction d'un certain Syd Barrett. C'est donc un peu comme des champignons que fleurissent les groupes semblables à ce Deep Purple Mark I, encore marqué au fer rouge par Hendrix, les Beatles et Vanilla Fudge (plus que par les deux groupes cités ci-dessus)... On a donc droit une fois de plus au massacre d'un titre archi-connu des Fab : "We Can Work It Out" précédé bien sûr d'un thème classique : le deuxième mouvement de la 7eme symphonie de Beethoven... Rien de bien folichon vous me direz. Et vous auriez raison. "Book Of Taliesyn" (le titre d'un manuscrit d'un barde celtique du Xème siècle, Taliesin - oui, ils n'ont même pas pris le temps de copier son nom correctement), tout comme son prédécesseur, a été enregistré trop vite, trop tôt, et par un groupe qui en fait trop. Bon, on dénote quand même une sensible amélioration : ça groove beaucoup plus. Déjà, "Listen, Learn, Read On" (après "Tune on, tune in, drop out"...), fait bouger la tête malgré des couplets parlés, ce qui n'est pas mal. Deuxième piste : "Wring That Neck", un instrumental - fallait oser - dans lequel Lord et Blackmore s'adonnent à un exercice douteux qui consiste à masturber leurs instruments à tour de rôle, dans un capharnaüm médiéval inimaginable (ou plutôt si : regardez la pochette). Si ça peut faire mal aux oreilles à la première écoute (l'orgue de Jon Lord est vraiment violent dans les aigus), c'est probablement le titre le plus original du Purple de cette époque ! Au moins, là, ils n'imitent personne. Pour le reste du disque, on reste en terrain balisé : Rod Evans croone toujours comme un Jon Spencer avant la lettre, Ritchie Blackmore se cherche et affectionne encore un peu trop les solos chiants, Ian Paice continue de multiplier les roulements de batterie et Jon Lord d'en foutre de partout. Signalons tout de même un son bien plus léché que sur "Shades Of DP", avec l'arrivée d'une section de cordes sur le prétentieux "Anthem", ainsi que d'harmonies vocales qui, associées au son d'orgue d'église de Lord, renforcent l'aspect moyenâgeux de l'ensemble (l'excellent "Shield" aux percus orientales qui sonnent comme une guitare wah-wah). Signalons également une reprise de "River Deep, Mountain High" trois fois trop longue, alourdie par les bidouillages de studio, et une autre du "Kentucky Woman" de Neil Diamond, plus réussie. Néanmoins, l'amélioration tant espérée est palpable ici, grâce à de vraies sessions studios cette fois, même si le groupe reste traumatisé par "Stone Free" de Hendrix au point de sonner pareil tous les deux riffs (ce qui n'est pas forcément désagréable en fait). Ah, et j'oubliais, l'une des meilleurs chansons est encore une outtake : l'instru "Playground", bien acide et dansant, au jeu de basse bien caoutchouteux... un bonheur ! Allez comprendre.

note       Publiée le mercredi 29 novembre 2006

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    Raven Envoyez un message privé àRaven
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    Crémeux.

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Autant le premier album n'était pas dénué de bonnes idées, autant là c'est l'ennui.

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    Ramon Envoyez un message privé àRamon

    La pochette est un chef d'oeuvre mais la voix d'Evans n'est pas mal non plus et concernant le "y" de Taliesyn,ce n'est pas une faute, c'est juste parce que cette orthographe ramène à un imaginaire plus "mystico/psychédélique". Effet garanti.

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    empreznor Envoyez un message privé àempreznor
    Et pour le plaisir de l'anachronisme, le Shield je le trouve tres Crimsonien.
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    empreznor Envoyez un message privé àempreznor
    je le trouve génial par moments: le dy(p)tique "Exposition/We can cover the Beatles" et The Shield (tout est dans le the sur mon edition).
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