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Strange Day › Music to sleep forever

cd • 1 titre

  • 1les morceaux n'ont pas de titres

informations

Masterisé aux California Studios par Raïche Barbaglia - Piste 14 enregistrée à The Drone par Drop

line up

DDDmix (programmes, voix), Jack The Ripper (programmes) Drop (guitare additionnelle sur la 14)

chronique

Voilà un groupe au nom et au titre d'album bien alléchant (proviendrait-il d'une chanson de Cure ?), qui livre ici plus de soixante-dix minutes d'une mixture plutôt efficace bien que sans concession d'Indus, de dark ambient et de sons électroniques. Pochette nébuleuse, morceaux désignés par de simples numéros, artwork kitch qui fleure bon le home-made mais non sans rappeler les séquences hallucinatoires du film "Blueberry", univers sonore comme déchiqueté, étriqué, dépourvu de structures pour guider l'auditeur dans ce long voyage... Un disque qui sentait l'ennui et qui ne partait pas sur des bases très solides. Sans compter que le premier mauvais point saute aux oreilles tout de suite : le côté parfois cheap des sonorités, rappelant une musique de Jeu Vidéo (on imagine bien jouer à Messiah, Deus EX ou Nomad Soul sur cette musique) - qui peut avoir son charme, cela dit. Malgré ces déconvenues immédiates, l'album se laisse agréablement écouter, et tire parti de sa longue durée pour dévoiler une diversité de ton bienvenue. Après un démarrage un brin ironique (une musique d'ascenseur au bontempi coupée net par un gros larsens industriel), "Music to sleep forever" démarre poussivement sur quelques titres indus/electro convenus et basiques, avant de prendre un premier envol sur la 5eme piste, 6 minutes bruitistes et bien post-apocalyptiques comme il faut. La suite sera bien plus intéressante, entre grosses percus martiales et claviers dub, même si la cohérence de l'ensemble reste à désirer. Les rythmes tribaux de la 7eme piste, proches de la Jungle, se développent sur une basse et des claviers dub, entre deux coulées de drone électroniques qui rappelleraient presque le Doom metal. Les morceaux qui suivent sont tous des réussites, habités par une rythmique changeante, des sons dissonants un peu partout, des cris de saxophone récurrents, et un piano désaccordé qui finit par rappeler le prélude de Final Fantasy (13eme morceau). La tentative pop-rock de la dernière piste est - par contre - à oublier : une véritable parodie (comme l’intro du disque, mais involontairement cette fois), qui casse toute l'ambiance précédemment instaurée. En tout cas l'ambiance est là, sourde, insidieuse, et c'est déjà pas mal. Précisions que le Jack The Ripper du line-up n'a rien à voir avec le groupe du même nom.

note       Publiée le vendredi 17 novembre 2006

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