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Die Verbannten Kinder Evas › Come heavy sleep

cd • 10 titres

  • 1The beginning
  • 2Come heavy sleep
  • 3Sad silent home
  • 4Misery
  • 5Dim atmosphere
  • 6The past
  • 7Unreal story
  • 8House of glass
  • 9Waters of wide agony
  • 10The end

informations

Tonspur AG, Buchs, Suisse

line up

Protector (AT) (voix, claviers), Julia Lederer (chant féminin)

chronique

  • dark symphonic heavenly

Richard Lederer aime la diversité. On connaissait son goût pour l'électro très sombre avec Ice Ages, les atmosphères symphoniques et les légendes grâce à Summoning. Souhaitant creuser davantage cet aspect néoclassique en élargissant les limites imposées par la thématique Tolkien, il a crée die Verbannten Kinder Evas (il faut dire que c'était déjà un peu à la mode pour les musiciens de black metal de montrer qu'ils étaient aussi des gens sensibles à cette époque, songez à Dargaard, Dark Sanctuary, Autumn Tears...). Après un premier opus prometteur mais maladroit et plutôt ennuyeux, il nous revient avec ce deuxième disque nettement plus réussi. Accompagné de sa soeur aux vocaux féminins, il nous délivre une oeuvre largement inspirée des écrits du poète romantique anglais Percy Bysshe Shelley. Les atmosphères bien que rythmées de lourdes et lentes percussions sont donc mélancoliques, baignées d'orgues et de violoncelles qui bien que crées électroniquement parviennent à tisser des climats tristes plutôt crédibles. On écoute un mélange d'influences symphoniques qui savent aussi se faire plus intimistes selon les moments, même entraînantes parfois ('Misery'). Qui plus est Richard a une belle voix, sa soeur aussi, quelque chose de profond, pas trop éthéré, un ensemble capable de distiller un feeling direct et profond.. Seul bémol selon moi, toujours le même, pour qui connaît les différents projets du sieur Richard, sa technique de composition toutes en percussions hâchées et superpositions de couches se reconnaît, d'où une légère impression de tourner en rond bien que les atmosphères soient différentes. Ceux qui n'aiment pas les formations inspirées du classique qui utilisent des claviers en lieu et place de véritables instruments grinceront des dents car même si les échantillons utilisés sont de qualité et bien traités, ils ne remplacent pas un orchestre. Pour qui se laisse prendre, ces douces mélodies amères, ces nappes baignées de spleen et entrecoupées de percussions distillent un charme à la fois sombre et apaisant que résume bien le titre inspiré d'un poème de Shelley.

note       Publiée le mercredi 1 novembre 2006

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