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Black Cobra › Bestial

11 titres - 36:19 min

  • 1/ One nine
  • 2/ thrown from great heights
  • 3/ El equis
  • 4/ Beneath
  • 5/ Omniscient
  • 6/ The cry of melora
  • 7/ Broken on the wheel
  • 8/ Sugar water
  • 9/ El doce de octubre
  • 10/ Sombra de bestia
  • 11/ Kay-Dur-Twenty

informations

Enregistré à Los Angeles, en Novembre 2005

Version europeenne sur Delboy Records, et version US sur At a loss recordings

chronique

En matière de gros son, on connaissait déjà la formule du power trio Basse / Guitare / Batterie, sans fioritures, les potards à fond direct in your face et tout le tremblement (les débuts d'Electric wizard quoi)... Sauf que bon, un bassiste, quand on y pense, non seulement c'est le genre de mec qui s’autorise de pourrir le son en ne s'accordant jamais avec les autres, mais en plus il se permet quand même d'arriver toujours à la bourre, de gaver tout le monde avec ses blagues pas drôles et finit toujours défoncé avant les autres... bref, un bassiste, ça ne sert à rien et en plus, on fait aussi bien sans, y'a juste besoin d'accorder la guitare à un niveau un peu plus infrasonique que d'habitude. C'est ce genre de considérations qui a dû amener les deux américains de Black cobra (un exilé de chez Cavity à la guitare et au chant + un expatrié d'Acid king à la batterie) à se dispenser de 4-cordiste, afin de laisser la part belle à un mur de guitare à l’image du titre de l’album, absolument bestial. Passé cette petite particularité de line up, Black cobra évolue dans un Sludgecore bovin de première catégorie, qui tabasse souvent (il est bon de voir que certains n’ont pas oublié le Core dans le Sludge), ralentit parfois dans un fracas vaguement dronisant avant de repartir de plus belle dégueuler son aversion envers le monde entier, sans complexe et surtout sans retenue… C’est un véritable travail de sape auquel se livre le groupe sur ce premier disque, à grand coup de riffs mastodontes et de larsens, avec la volonté évidente de laminer tout ce qui pourrait se présenter en face. Les rares accalmies sont plutôt bien senties et de suffisamment courte durée pour ne pas briser le coté matraquage de l’album. Les fans des groupes les plus teigneux issus de la scène de NOLA devraient trouver leur compte dans ce disque qui ne révolutionne rien mais dont l’impact immédiat et viscéral pourrait bien lui permettre de se tailler une jolie place au milieu des rejetons les plus énervés d’EyehateGod et Iron monkey.

note       Publiée le jeudi 5 octobre 2006

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    Enenra Envoyez un message privé àEnenra

    Certes pas chaleureux mais plus le pot d’échappement et les courses poursuites que l'égout et le seringues contaminées.

    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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    Pour ma part, parce que les groupes estampillés NOLA ont ce feeling Hardcore que l'on retrouve chez BC, même si c'est un peu différent... j'ai du mal à faire le lien avec le Stoner par contre, c'est pas vraiment "détendu" le riffing chez Black cobra, si je puis me permettre, et on ne peut pas vraiment dire que ça sonne chaleureux au sens californien du terme.

    Note donnée au disque :       
    Enenra Envoyez un message privé àEnenra

    Je vois pas pourquoi tout le monde compare Black Cobra avec la scène NOLA mais bon... le riffing est juste plus rapide et plus "Stoner" comme le dit quelqu'un en dessous. Un album qui décrasse, certes, mais à force de rester toujours au même niveau d'intensité sonore et de ne pas jouer sur une "surenchère", ça finit par endormir. Sans compter une baisse de régime post-"Omniscient". Heureusement que "Kay-Dur-Twenty" revient en puissance, un peu tard certes mais bon... c'est mieux que rien.

    NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

    J'ai pas écouté sur disque , j'ai découvert le groupe au Hellfest et c'était vraiment méchant, sa rigole pas. Une Batterie marteleuse + Guitare saturé à l'extrême et un chant hurlé (quasi Black par moment) et sa donne 1 heure d'extrême comme j'en ai rarement entendu.Impressionnant.

    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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    ça ratatine autant que sur disque ? (au passage, on s'en lasse, à la longue, de ce disque)

    Note donnée au disque :