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Steve Roach › Immersion: Two

1 titres - 73:29 min

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Steve Roach : Keyboards & Synthétiseur

chronique

  • musique Électronique ambiante

Amateur d’ambiant, de long voyage intrapersonal à la quête d’une relaxation totale et profonde, Steve Roach offre un 2ième volet de sa série Immersion. Un long souffle, à peine muable, pénètre les sphères de la tranquillité avec oisiveté. Pour Steve Roach, le projet Immersion a débuté avec cette texture sonore que l’on peut entendre sur Texture Maps : The Lost Pieces Vol.3, paru en 2003. Obnubilé par son charme serein, elle est vite devenue l’une des pièces favorites de son répertoire, ayant même des demandes pour explorer un peu plus à fond les charmes flottants de cette kermesse nocturne.
Atonique, cette longue cérémonie, où le corps communique avec l’esprit, bouge avec atmosphère, comme des froissements de feuilles caressées par un vent chaud. Tout au long, les légèretés dans les mouvements nous emporte vers un summum confortable où la quête du repos n’est plus un rêve. Quoique fort ambiant, Immersion Two possède une énergie qui jaillit de ses souffles synthétiques. Des souffles profonds qui s’harmonisent avec la tranquillité, afin d’y trouver sa quête intérieur. Si Immersion One vous a charmé avec sa dose de quiétude compressée, Immersion Two vous est tout à fait désigné. Et si l’ambiant, la musique abstraite séduit votre intérieure, Steve Roach est le maître incontesté de la musique flottante.

note       Publiée le vendredi 29 septembre 2006

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    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    J'avoue que ça faisait longtemps que je n'avais pas écouté/acheté un disque de Steve Roach (depuis "Dream circle" en fait) mais m'étant décidé après une lecture de ta chronique Phaedream, j'ai sauté la pas. Après plusieurs écoutes, attentives, oisives, distraites, comme pour m'imprégner inconsciemment des effluves du disque, je trouve que Steve radicalise son propos par rapport à ses précédentes productions. En effet on navigue - le terme est adéquat, tant l'impression de déambulation maritime au grès des courants est omniprésente - toujours dans un univers désertique certes, mais vaporeux, très abstrait, voir même désincarné, représentation monochrome et déshumanisée d'un "bloc" aux contours gigantesques, comme si médusés nous découvrions, à tâtons, les contours lisses et uniformes d'un immense monolithe dont la cime se perdrait dans les nuages. A moins que le bloc en question ne soit qu'une mentalisation de notre moi intime (ce qui ne nous laisserait pas sans interrogation sur sa gigantesque taille) !