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Ihsahn › The adversary
- 2006 • Mnemosyne records 1 CD
9 titres - 50:10 min
- 1/ Invocation
- 2/ Called by the fire
- 3/ Citizen
- 4/ Homecoming
- 5/ Astera ton proinon
- 6/ Panem et circenses
- 7/ And he shall walk in empty places
- 8/ Will you love me now ?
- 9/ The pain is still mine
informations
line up
Ihsahn (chant, guitares, basse, claviers), Asgeir Mickelson (batterie)
Musiciens additionnels : Kristoffer Rygg ([Garm] chant sur le titre 4)
chronique
- sophistiqué
Dur de parler d'un tel album et pourtant il est assez facile de le résumer en quelques mots, tellement il est excellent. Ca m'en aurait d'ailleurs pris pas mal de temps pour bien le cerner. Là, Ihsahn, leader de la formation norvégienne de black metal Emperor, y va de son album solo. Et ça donne la suite du dernier album d'Emperor avant son split ! On savait que le norvégien voulait de tout temps faire évoluer son art, le diversifier, le rendre plus sophistiqué. Et voilà, Emperor terminé, Ihsahn débarque avec un "Adversary" magistral. On sent que là, il a voulu se lâcher totalement, sans barrière, faire exactement ce qui lui plaisait. Plus mélodique et lyrique que par le passé, tout en restant profondément metal, cet album montre une certaine facilité, une limpidité dans l'écriture du sieur. Tout semble couler de source. Le CD n'est pas difficile à rentrer dedans, les mélodies sont douces et faciles à assimiler, mais l'album est si riche et complexe qu'on peut passer 10-15 écoutes et encore découvrir de nouveaux éléments. Les morceaux sont tellement bien écrits, on a véritablement l'impression que c'est facile pour Ihsahn d'enchaîner les chefs d'oeuvres. Les arrangements sont léchés, on a l'impression d'avoir un mélange entre Arcturus, pour le voyage intersidéral, Emperor et Ulver, pour les parties non metal. Autant dire que niveau influences, on a la crème de la crème. Tout est doux, tranquille, facile, incroyablement inspiré et bien construit. A l'écoute de cet album, tout se passe comme si chaque note, chaque arrangement, chaque seconde avait été pensé et calculé pour un résultat tout simplement limpide pur et beau. Un album impensable tellement il est aboutit et réussi. L'album de l'année à n'en point douter !
note Publiée le jeudi 28 septembre 2006
Dans le même esprit, Nicko vous recommande...
Emperor
Prometheus - The discipline of fire & demise
le précédent chapitre....
Ulver
Blood Inside
des ambiances calmes et douces
Arcturus
The sham mirrors
encore plus spatial
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notes
Note moyenne 34 votes
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- Nicko › Envoyez un message privé àNicko
J'ai "AngL" le suivant, mais je n'ai pas eu le coup de coeur et je n'ai pas pris le temps de le chroniquer. Par la suite, je me suis détaché de la carrière solo d'Ihsahn et les performances live auxquelles j'ai assistées par la suite ne m'ont pas spécialement interressé. Je me suis arrêté là de sa carrière finalement. J'ai l'impression d'avoir avec "The adversary", un album unique en tout point dans sa discographie.
- Note donnée au disque :
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
Avec une chronique aussi dithyrambique, c'est vraiment étrange de ne pas avoir continué avec les chroniques des suivants, dont beaucoup sont excellents. Je découvre celui-ci avec beaucoup de retard, et sans surprise, il ne démérite pas.
- Note donnée au disque :
- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
Utiliser le son des derniers Emperor pour faire ça c'est dommage. Début lourdingue
- Note donnée au disque :
- Nerval › Envoyez un message privé àNerval
Vu en concert hier, c'était vraiment cool, bien que malheureusement court (première partie oblige). En live, les compos gagnent de la puissance comparées à la production un peu trop plate et lisse des albums. Et Ihsahn me fait toujours autant délirer avec son côté un peu précieux et sérieux quand il joue. Et puis on a eu droit à un "Thus Spake The Nightspirit" dantesque.
- Morguurh › Envoyez un message privé àMorguurh
- Perfection à l´état brut.
- Note donnée au disque :