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Padilla Murphy › Planetary Elements

2 titres - 62:44 min

  • 1 Hydrogen (30:22)
  • 2 Helium (32:22)

informations

Enregistré en concert, au Schreder Planetarium de Californie, en 2002.

line up

Craig Padilla et Skip Murphy : Keyboards & Synthétiseur ARP 2500/2600

chronique

  • musique Électronique ambiant spatial

Enregistré en concert, au Schreder Planetarium de Californie, en 2002, Planetary Elements est le point de rencontres de 2 synthésistes américains, Craig Padilla et Skip Murphy, qui affectionnent un style ambiant spatial. Plutôt improvisé que bien structuré, le duo nous présente deux longues pièces qui transcendent les territoires du pur ambiant. Hydrogen flotte sur son intro atmosphérique où le vent balaie des particules sonores qui forment des lignes éparses en suspension, sur des chœurs cosmiques et mellotron dense. Pesante l’atmosphère se déplace lentement, sur des strates synthétiques lourdes bourdonnantes. Une étrange ligne synthétique se dandine sur un phare sonore circulaire, faisant contrepoids à une ligne plus mélodieuse, très près des sonorités Tangerinieenes des années 70, qui tente de se frayer un chemin, derrière l’opacité d’un champs atmosphérique dense. Le rythme prend plus d’intensité, sur de bonnes pulsations atmosphériques, et une superbe flûte à la TD, en mi parcours. Très conservateur, le tempo monte et descend avec le magnétisme et l’écho de son bourdonnement, sans totalement exploser. J’appelle ça un rythme frustrant, car l’amoncellement des séquences amènent une tension qui refuse d’éclater. Bien au contraire, il se terre dans les confins de son atmosphère. Helium emprunte la même structure introductive qu’Hydrogen. Par moments, j’en comme l’impression d’entendre de minces souffles qui garnissent les atmosphères gracieuses de Chronos de Michael Stearns. Une lourde séquence circulaire s’amène et entraîne cette errance synthétique dans un gouffre sonore multipiste où les solos de synthé se contorsionnent dans la pesanteur des séquences lourdes et lentes. Cette tempête séquentielle partie, Helium retrouve la sérénité de son intro. Les fines notes dansent avec grâce et harmonie, provocants multiples passages mélodieux qui traînassent avec la nostalgie d’un rêveur en quête d’icônes, jusqu’à ce qu’un mouvement circulaire lourd et statique reprenne de la sonorité. Il faut se rendre jusqu’à la fin pour entendre la première vraie mélodie dans Planetary Elements. Pour ceux qui aiment l’ambiant et le planant, improvisé, avec une touche de progressif, le duo Padilla Murphy est tout à fait idéal. Pour plus d’info, voir SpaceForMusic.com

note       Publiée le mercredi 6 septembre 2006

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