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Sadist › Above the light

8 titres - 43:20 min

  • 1/ Nadir
  • 2/ Breathin' cancer
  • 3/ Enslaver of lies
  • 4/ Sometimes they come back
  • 5/ Hell in myself
  • 6/ Desert divinities
  • 7/ Sadist
  • 8/ Happiness 'n' sorrow

informations

Waterbird studios, janvier 93.

la réédition 2006 contient en bonus deux morceaux (totalement géniaux) : "Dreaming deformities", et "Musicians against yuppies"

line up

Tommy (Guitars, keyboards), Peso (Drums), Andy (Bass) vocals

chronique

A l'instar de certains routiniers en musique, il nous arrive nous aussi de sombrer dans un quotidien assommant et néfaste pour nos écrits. Quoi de mieux alors qu'une petite bombe dans un style qui justement commençait à tourner en rond ? Alors voilà Sadist ce n'est pas vraiment du death, encore moins du black ni vraiment un groupe orienté "progressif" ou "technique", non c'est un peu tout ça à la fois. Phrase convenue ? Sûrement, pourtant il faut bien avouer qu'à l'écoute de ce "Above the light" il reste difficile de décrire la musique de Sadist, et à fortiori de la catégoriser. Prenez une base solidement metal : riffs de guitares naviguant entre death et thrash, batterie bien énervée avec un son de double pédale bien d'époque (par le batteur de Necrodeath d'ailleurs). Rajoutez y des structures plutôt progressives, des claviers en nappes, clavecins, ou autres pianos et flûtes, des solos de guitares super techniques, des ambiances sombres, des.. des... Argh il y a tellement de choses dans ce disque. Et pourtant son écoute demeure d'une facilité déconcertante. Sadist a trouvé l'alchimie parfaite entre death, black et experimentations diverses, le plus souvent des breaks où la basse prend les reines, des cassures où le clavier pose ses ambiances (il y a même de la flûte), et tout celà je vous le rappelle en 93. Comment est-il possible que ce disque ait été oublié si vite ??? La faute manifestement à un mauvais travail du label car "Above the light" vient d'être réédité récemment. Alors comment vous donner envie de vous procurer ce cd ? Imaginez un disque dans lequel les morceaux se complètent les uns les autres, mêlant une basse sauvage avec des claviers qui n'ont pas pris une ride, le tout avec la puissance et la grâce d'un guitariste absolument génial (tous ses solos sont démentiels, et que dire de cette instrumentale sobrement nommée "Sadist" dont l'ambiance renvoie Nocturnus sur pluton ?). Sadist a posé là un disque absolument énorme, un pavé que je m'aventurerai à quailifier de "dark metal", des mélodies super bien trouvées ("Breathin' cancer", "Enslaver of lies" et son break central super sombre et prenant) dont les ambiances rappelleront parfois Dark Tranquillity période "The gallery", des riffs agressifs et inspirés... Et en plus de cela, Sadist se fait aérien quand il le souhaite, lourd à son envie... Un disque qui joue avec les habitudes, un groupe qui n'hésite pas à jouer sur les oppositions metal/non metal, à mélanger efficacité et technique (quel bonheur de voir ces riffs thrashy super entraînants s'enchaîner après une partie calme avec guitare acoustique et petite nappe de synthé)... On pourra reprocher par moment des structures un peu bancales, on se demande où veut en venir le morceau, mais en général, les parties qui le composent sont si inspirées qu'on pardonne vite cette imperfection. Gros 5/6 donc, et vous savez quoi, il parait que le suivant est encore meilleur...

note       Publiée le samedi 15 juillet 2006

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    Note moyenne        6 votes

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    commentaires

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    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    Du rimmel death metal... ces italiens quand meme ils ont pas peur du ridicule. Oscille entre le insupportable et le passage qui bute à la Death.

    cyprine Envoyez un message privé àcyprine

    "Heeeeell in myyyselfff". Dis-toi que y'a bien pire, dans le même genre. Ca passe mieux.

    Note donnée au disque :       
    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    demande-moi, dans ces cas-là, poke : c'est du thrash goth ; partant, souvent assez épuisant de peplumitude, mais relevé de moments over the top gouzi gouzi réjouissants

    Lord Max Envoyez un message privé àLord Max
    Je l'écoutais justement aujourd'hui dans le RER, et à fond évidemment. La chose qui m'impressionnât le plus, ce furent les soli... foutrement magnifiques pour la plupart. Mais le reste suit aussi, que dire de la majorité des riffs mis à part qu'ils sont bien accrocheurs ? Une réelle ambiance règne, et les expérimentations diverses dont parle l'ami Pok' ne sont pas de mauvais goût. Je ne sais pas ce qui m'empêche de mettre la note maximale... quelques passages un peu "longuets", ptête... Mais un disque vraiment sorti de nulle part et une de mes meilleures découvertes sur Guts, à n'en pas douter !
    Note donnée au disque :       
    mercebel Envoyez un message privé àmercebel
    Les guts et les couleurs (pas fait expres mais je le laisse celui la...). Personnelement je prefere largement cet "Above the light" a son successeur, "Tribe", aux sonorites synthetiques et a la voix parfois horripilante. Certes Tribes n'est pas mauvais, mais Above the light quand meme... superbe disque, bourre d'emotion et de melancolie, alternant plans death, melodies clavecins et solos voluptueurx, une tuerie instrumentale. En ce qui concerne la discographie de Sadist, je recommande chaudement "Crust" qui recele quelques perles, notamment le phenomenal "Fools and dolts", une des meilleurs compositions de metal extreme jamais ecrites a mes yeux. Les amateurs de techno death et musiciens de grande inspiration ne peuvent pas passer a cote de Sadist. L'Italie, patrie de la Pizza et de Sadist.