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Burst › Origo

9 titres - 46:48 min

  • 01. Where the Wave Broke
  • 02. Sever
  • 03. The Immateria
  • 04. Slave Emotion
  • 05. Homebound
  • 06. Flight's End
  • 07. It Comes Into View
  • 08. Stormwielder
  • 09. Mercy Liberation

informations

Recorded at Studio Music-a-matic, Gothenburg, Sweden (spring/summer 2005). Mixed by Henryk Lipp and Fredrik Reinedahl.

line up

Jonas Rydberg : Guitare / Robert Reinholdz : Guitare / Linus Jägerskog : Voix / Jesper Liveröd : Basse / Patrik Hultin : Batterie

chronique

"Origo" reprend exactement là où "Prey On Life" nous avait laissés en 2003 : toujours la même formule chez les Burst - riffing unique aux harmonies géniales et originales, cavalcades guitaristiques suédoises, chant hargneux et varié, arrangements énormes, sens aigu de la compo qui tue, feeling épique / tristounet... Rien de bien nouveau, finalement : Burst est toujours un groupe qui tue. Mais "Origo" ne se contente pas de bêtement répéter les trois premiers Burst : tout est ici peaufiné à l'extrême, et les quelques erreurs du passé sont corrigées. Le son de "Prey On Life", clair mais manquant vraiment d'intensité, a évolué vers un son sensiblement pareil, mais bien plus puissant : les suédois ont vraiment trouvé la production idéale sur "Origo", assez ample pour laisser la place aux arrangements (encore plus présents qu'avant, et encore plus classes aussi), mais assez grasse pour garder un petit aspect abrasif, même si on est bien loin des deux premiers à ce niveau : la balance violence / subtilité est totalement maîtrisée. On trouve ainsi des brûlots dignes du passé énervé de Burst ("Slave Emotion", par exemple, rappelle énormément "Black But Shining", sans atteindre le même niveau de perfection) cotoyant des titres extrêmement travaillés, tels que le très progressif et Opeth-ien "It Comes Into View", ou bien le magnifiquement arrangé "Flight's End" (dont le passage avec le piano est vraiment MORTEL). En revanche, quelques fautes de goûts peuvent frapper : "Where The Wave Broke" (hommage à Mieszko de Nasum, groupe où officiait Jesper Liveröd, la basse de Burst) et quelques petits passages disséminés ici et là sonnent un peu trop mous à mon goût, et les voix claires, désormais omniprésentes, ne sont pas toujours pertinentes. Certains reprocheront à "Origo" ce petit côté "emo" (qui n'était pas aussi développé dans les précédents Burst) mais ce disque est définitivement le plus lumineux de la discographie des suédois. Sûrement aussi le plus accessible, le plus varié, et le plus mature. 5,5/6, car j'ai le sentiment que Burst nous pondra la prochaine fois l'album mortel et parfait que tout le monde attend d'eux.

note       Publiée le dimanche 2 juillet 2006

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    Note moyenne        13 votes

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    Dieu Envoyez un message privé àDieu

    @Powaviolenza: Au contraire mec t'avais vu juste "Lazarus Bird" est bien une bombe!

    Powaviolenza Envoyez un message privé àPowaviolenza
    avatar

    "5,5/6, car j'ai le sentiment que Burst nous pondra la prochaine fois l'album mortel et parfait que tout le monde attend d'eux." : lamentablement raté comme pronostic, "Lazarus Bird" est immonde..

    Note donnée au disque :       
    varg Envoyez un message privé àvarg
    putain il envoie sec!! le côté emo, ça permet de lever les gonzesses, alors on va pas se plaindre!
    soulsmaster Envoyez un message privé àsoulsmaster
    vraiment bien cet album, ya vraiment pas mal d'émotions qui passe tout au long de l'écoute tout en restant bien puissant. A écouter au moins une fois.
    cantusbestiae Envoyez un message privé àcantusbestiae
    Pas mal du tout, encore quelques écoutes me seront nécessaires je pense, mais j'ai déjà accroché. Je ne trouve pas le "côté emo" exacerbé ceci dit, et c'est tant mieux.